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lundi 4 juillet 2011

Bilan part three

After one year, after (presque) two years: Les années cégep

2005:
Récapitulons. Entrée au cégep en grand, en douce. Clique 2005-06, c'est Simz, Caro, Pierre-Luc, Maude, René, peut-être même Mathieu "19e siècle" Forget. On parle de films trash, ça fume à gauche et à droite. Sinon, ya les cours de tennis avec la délicieuse Cynthia Landry, à qui je trouvais des airs semblables à Jess. Bref, elle me liftait à chacun de nos cours près de la future station Cartier. Dans ces cours, j'y ai aussi fait la connaissance d'une vraie bombasse belge: Natalie. Avec son accent cassé et sa voix éraillée, ses longs cheveux d'or, ses yeux félins, et ses seins pointus, j'en avais pour des nuits à suer, complètement bandé. La rigolade, c'est qu'en rentrant d'un match du Canayen, elle était dans la même rame de métro que moi, mon frère et son pote qui n'arrêtaient pas de me pousser vers elle. J'ai fini par lui demander son numéro, que j'ai écrit en quelque part, que j'ai perdu quelques jours plus tard. Merci destin!
Côté couple/amours/etc, Laurent et Cynthia ont vu leur appartement chier dans leurs mains. Puis se fut le tour du couple. J'étais un peu déçu, mais pas tant que ça. On s'est ramassé avec plusieurs de leurs chatons, dont Mimine junior et Noireaud. De mon côté, j'ai reçu la dernière lettre à vie de mon ange gardienne qui venait avec un CD mix de plusieurs titres, en général plutôt cucu-la-praline. À plusieurs occasions, j'ai voulu lui réécrire, et puis finalement, ça n'a jamais été le bon moment... Alors on s'est perdus de vue.
C'est aussi le 31 octobre 2005 où j'ai ma première visite au légendaire bar Le Dallas, ainsi que ma première vraie brosse: avec Patrick Aubin, un fendant de la clique finissante, je bois plus d'une demi-douzaine de Smirnoff Ice en moins de deux heures. Inutiles de dire que j'ai passé l'heure qui suivait la tête couchée de côté sur mon avant-bras à vomir MA VIE. On finit l'année 2005 en grand à la projection avec nos merdes dont on était tellement fier, mais surtout avec un auteur qui sera mon mentor pour les années à venir: Jerome David Salinger.
Pris d'une certaine maladie, j'ai dû me rendre à la clinique où j'allais poiroter un bon moment, alors je m'étais apporté une lecture. L'attrape-cœurs. Mise en contexte: je viens d'avoir 16 ans, j'ai coulé plusieurs cours (plus de la moitié en fait) et craint affreusement un renvoi du cégep ainsi que de la maison. Et voilà que je lis le récit d'un gars de 17 ans, expulsé de son collège et qui refuse de rentrer chez lui, sous peine de se faire engueuler solide, alors il traine dans la grande ville de New York... J'ai partagé ses pensées, ses craintes, ses haines, comme les vrais petits cons que nous étions à tout envoyer chier, sans jamais rien apporter de quoi de constructif pour un meilleur monde. Bref, c'était le début d'un amour fou avec cet auteur.

2006:
Après avoir relu "Zombies" de Bret Easton Ellis, je décide que l'histoire de Cheryl Laine sera le scénario de mon film de 5 minutes pour le "real deal". Mais bon, le prof trouve ça trop complexe et préfère me mettre dans l'équipe des bouffons. Leur idée de film: un gars qui badtrip sur une olive. Moi qui tripais mise en scène, dramatique, on me refourgue la place du technicien son sur une comédie à deux sous. Fine. Au moins, ya la charmante Jade Lauzon et la petite chix Alexandra Falcon. Fin janvier, méga panne de courant, juste après un examen d'histoire du cinéma. Ça nous empêche pas de nous rendre au Dallas pour boire comme des trous, jaser philo et jouer au billard avec des profs. Si ma mémoire est bonne, c'est aussi ma vraie première puff de cigarette. Merci Bob Despaties!
Vers février mars, je découvre la beauté de Tegan and Sara. Puis, on tourne à Saint-Eustache; durant l'aller, chose Drolet met "Je joue de la guitare" de Leloup, et me dit à quel point c'est un génie, ce à quoi j'acquiesce sans trop savoir de quoi il parle. Sur place, ya des amis d'Alex qui arrêtent pas de déconner et c'est chiant. Au retour, on manque de se péter la gueuler solide quand on me ramène dans mon quartier pourri. La fin de la deuxième session, c'est aussi mon assistance sur un plateau de 2e année pour être photographe et faire l'affiche de leur film. Première journée dans un quartier éloigné de Montréal, l'actrice qui se trouve à être la tante de la réalisatrice, Kader Akyol, pète un plomb et offre la clope à tous et toutes. Moi inclus. Ma première top au complet, le buzz. Second et troisième jour, on se trouve dans des décombres, près de l'école Sophie-Barat. Rencontre avec le frère de Kader, un brillant avocat qui jubile devant mes photos. On finit la session avec nos films, et je trouve honnêtement que notre film rock plus que les autres. Je commençais à accepter mon sort de gars du son.

Simz m'avait parlé d'un groupe... Les portes... Right. J'vais essayer d'écouter ça. J'achète un bestove des Doors. "Riders on the storm"... Oh God. En vélo, je passe par le boulevard Sainte-Rose pour m'arrêter sur rue des Charmes, je m'installe dans le pré, et j'écoute la pluie de la track. Sérénité just kicked in. J'ai commencé à chercher les parcs, à lire Rimbaud, à écrire des poèmes, à fumer mes premières cigarettes (indiennes) by myself. C'est aussi mon petit séjour à Embrum chez Karianne et ses parents, notre trip à Ottawa, le show punk, sans oublier mon dernier passage à La Ronde, avec mon frère, durant lequel j'ai seulement fait deux ou trois manèges maximum, préférant lire les nouvelles de Salinger. Summer's Almost Gone, et je commence le bouquin d'Aldous Huxley sur le peyotl à la fête de la famille du père. Un gars dans la trentaine (un cousin ultra éloigné dont on entend jamais parler) avec des costumes m'invite à jouer avec les enfants. La clope au bec, le nez dans le bouquin sur les drogues hallucinogènes, je le regarde avec un air qui dit: "Tu te fous d'ma gueule, ou...?" Le gars a l'air trop content, avec une petite voix aiguë, et il insiste. Moi aussi: "Nah marci. Je lis et c'est suffisamment intéressant."
Et je viens d'apprendre que ce 30 juin 2011, ce même type s'est pendu, après une dépression de 4 ans.
Des fois, je me dis que je suis chanceux d'être amorphe par moment. Quand on est jamais trop joyeux, ni trop malheureux, ya jamais le danger de finir ça aussi brutalement...
Parlant de mortalité. Mon premier chat, je l'ai eu pour mes 2 ans. J'ai grandi avec un genre d'ami slash demi-frère slash souffre douleur pendant plus de 15 ans. Pendant les plus grandes peines, il était là, pendant les plus grandes colères et les plus importantes joies. Il est parti, puis revenu. Et vers la fin de mes 17 ans, il a commencé à avoir des convulsions, il courrait après sa queue pour l'arracher, et non pas pour jouer. Il était maigre à mourir. J'osais à peine le flatter, sa colonne étant trop prononcée.
Alors on l'a fait piquer à la SPCA... Comme j'étais en voiture avec mon père, je n'ai pas osé une larme. Ni en laissant Mimine dans une cage, pleurant sa délivrance, ni en sortant de la SPCA, ni dans le retour en voiture. Je n'ai jamais pleuré la mort de mon meilleur ami et confident... Et je le regrette encore aujourd'hui.
Ma chambre ne pouvait plus rester la même depuis son départ. Alors on a décidé des couleurs )blanc, bleu ciel, vert forêt) et on s'est mis au pinceau. Fini le vert lime pâle. Bonjour zen. Adieu poster de gamins (nintendo et Safarir, kicked out), bienvenue Morrison et Lennon.

La première semaine d'août 2006 reste un des meilleurs moments de l'année. J'ai été pour la première fois au Cinéma du Parc qui annonçait sa fermeture avec une merveilleuse programmation: j'y ai vu (ou revu) entre autres Requiem for a Dream, Lost Highway, Mullholland Dr., Down in the Valley, Lost in Translation et Eraserhead. Une semaine complète de films, dans un minuscule ciné sous-terrain, je vous le jure, c'était l'euphorie! Et ça continue quelques jours plus tard, avec un signe de Dieu. J'avais commencé un recueil de textes sur les premières fois en amour, en parallèle des discussions avec une amie de Saint-Constant, Marie-Ève. Le 17 août 2006 au soir, épuisé par mon célibat éternel, je me suis promené loin, et suis tombé sur l'école Twin Oaks. Assis sur une balançoire, j'ai demandé à Dieu si mon jour allait venir, celui où je tiendrai une fille dans mes bras, avoir nos cœurs battre à la même mesure; pas par pression sociale ou quoi que ce soit, mais simplement par envie naïve. En rentrant, je me branche sur MSN et Marie me jase, m'invite à passer la journée avec elle à Montréal (à travers milles commentaires d'amour niais). J'ai sauté sur l'occasion, et remercié le ciel de m'avoir offert un présent si rapidement. J'ai donc passé la journée (18 août) avec elle, entre Berri et Mont-Royal, à la regarder tendrement, à fondre devant la robe qu'elle voulait s'offrir pour sa fête, à jubiler dans le photomaton, tous deux collés à faire des faces bidons, des bisous... à la caméra. Je retourne dans mon patelin, plein de belles images...
À la rentrée des classes, j'avais de nombreux cours à rattraper, dû aux multiples échecs. Puis, Simz avec son recueil de poésie et son Essai 1, Mélissa (une nouvelle), la soirée d'accueil (avec les téquilas chez Olivier, suivit du joint à côté du Pizzadélic qui m'a fait virer vert).

9 octobre 2006, deuxième rencontre avec Marie-Ève... Je l'attend à Berri, on va sur St-Laurent, voir des courts métrages sur l'amour au Ex-Centris, après quoi on s'assoit au square St-Louis, et on jase (avec une courte interruption d'un itinérant qui lui dit qu'elle a des beaux yeux et tout). On se rend ensuite à la station de métro... Devant les tourniquets, on reste plantés comme des piquets... Un éclair sa main dans mes cheveux ses lèvres sur les miennes les langues pénètrent la chaleur dévastatrice les yeux fermés le paradis.
Mes lunettes sont croches, ma fourche raide, la tête ailleurs, elle part, moi aussi... Au bas de l'escalier, chacun attend son train. Je me place devant elle, de l'autre côté. Elle est assise, le regard sur ses espadrilles, les yeux en larmes, et je panique, pense à traverser les tracks... Mon métro arrive, je rentre, mes yeux toujours fixés sur elle... J'ai envie de pleurer de tristesse, mais une joie embarque tout de même. Mon tout premier baiser. J'en étais si perturbé que je suis descendu de l'autobus près de 10 km avant mon arrêt...
Un autre évènement marquant: celui que j'avais laissé couler au fond de sa bouteille de vodka, à l'après-bal, Mathieu, et bien il est revenu à la vie. Je ne me souviens plus qui d'entre nous deux a fait les premiers pas, mais j'ai repris de ses nouvelles, comme quoi il allait au collège Dawson et qu'il se félicitait d'avoir quitter Brébeuf, tout comme moi. À peine quelques jours plus tard, aux nouvelles, on parlait d'un gars qui avait fait une fusillade à ce collège. J'ai paniqué, et j'ai appelé Mathieu aussitôt que j'ai pu. La chance était de son côté, ayant foxé les cours ce jour-là.
Party d'Halloween chez Olivier, Simz qui frenche sans cesse sa Sandrine (Sablerine for the win), ma première job en tant que caméraman pour le collège (bar des sciences où le frère de mon père participe)...

On finit l'année plutôt maussade avec un autre amour impossible, pour ne pas dire complètement stupide et primaire. Fred, la femme punk aux milles couleurs de cheveux, au sac spiky. Pour elle, en une soirée, j'ai écouté la presque totalité des albums de Pink Floyd, juste pour la séduire, lui montrer à quel point je m'intéressais aux mêmes choses qu'elle (PHONY! =D). Après la projection des documentaires (dont je ne fais pas partie, merci Milieu et Méthodes encore failed), j'essaie de faire des "premiers pas" vers Fred Boobarella. En la corrigeant sur une date d'album des Floyd, je la renfrogne. Ben bravo, big boy. Et tout au long de la soirée, ya René qui la spot aussi pas mal souvent... Ça finit en queue de poisson, et personne n'a gagné. Noël: je reçois ma première guitare (tiens, je pense à Dassin et ses plus belles années! Humm... Ouaiiiiiis...) et mon cadeau auto-given: un best of majestueux de Massive Attack qui tourne sans arrêt. Plus tard, dans un party de famille à Québec, je lis un post de René qui fait une sorte de déclaration à la miss. Réaction: je pète un plomb, bois plusieurs Mojito de mon cousin, et sors fumer et jaser avec mon frère pendant une marche au grand froid obscure. God que les femmes me font rusher... Le lendemain, on loue des films. Après Click d'Adam Sandler et Ice Age 2, il ne reste plus que moi, plongé dans la pénombre de minuit à regarder Last Days de Gus Van Sant. On quitte la capitale avec un clavier électronique. Je finis de lire "Les Mains Sales" de Sartre, après avoir dévoré Huis Clos (et l'imaginer mis en scène avec Fred, moi et une autre greluche).

J'essaie de faire mon choix de cours pour la session d'hiver 2007... Ah tiens. Expulsé. Recoucou, Holden.

2007:
Je fais tout de même un tour au collège, question de voir les potes, avoir des nouvelles. Fin janvier, je propose à Mélissa de venir avec moi à un concert d'Amélie Veille, puis cinq jours plus tard, c'est elle qui m'invite à faire de quoi. On va d'abord à son appartement où plusieurs colocs nous voient entrer, avant de quitter pour les cités d'or, j'ai nommé les bars de Montréal. En bref, on s'est gelés un max avant de trouver l'intime St-Ciboire, où on a jasé pendant deux bonnes heures. Après cette sortie, j'ai fini mon double recueil de poésies et de nouvelles, puis suis allé en ville avec le paternel où j'ai eu mon premier breakdown. En plein centre-ville (Peel), j'ai paniqué devant les milliers de personnes dans la rue, sous le poids de mon expulsion, ainsi que la fin de mes écrits. Quel but avais-je alors? Si je n'ai plus rien à faire, à écrire... Mélissa m'offre alors un boulot de rêve: jouer dans un film. Bon, le scénario est un peu prechi precha, mais j'aime faire partie d'un plateau, même si je dois en partager le tiers avec ma mère qui y participe aussi! Puis, je passe trop de temps à déprimer sur la guitare, alors je divague sur Facebook, nouveau réseau social un peu étrange. Je retrouve plein de gens de Brébeuf, dont Alexandra Adgeg, une blonde écossaise. Oups, non j'te connais pas, j'me suis trompé, mais tant qu'on y est, on peut jaser, ouais d'accord! Elle est copine avec une autre fille de Brébeuf qui habite pas trop loin de chez moi, alors on fait une mini rencontre improvisée en vélo dans le coin de la rue Édith, j'apprends à connaître Celtic Woman, STARS, mais surtout Imogen Heap. On s'entend bien, alors je l'invite à aller en ville, où je veux acheter des billets pour le film des Daft, 'Electroma', puis une visite au Archambault avant d'aller se taper un film magnifique, 'After the Wedding'. Pendant tout le film, je sens sa jambe sur la mienne, je n'ose pas poser ma main sur la sienne, le stress, quess qu'elle est jooolie...
En mai, je porte les premiers CV de ma vie... Résultat, on m'embauche presque aussitôt à l'épicerie du coin, à la boulangerie. En fait, le lendemain de la projection d'Electroma...
Métro, mes premiers punch in punch out, mes pains mous pas assez cuits, l'étuveuse qui coule, le four l'envie de brûler, dormir dans le frigidaire, Jeffrey les palettes noires, la commande du dimanche matin, le surplus de tout, la machination, panini sac de 4, kaiser sac de 6. Bref, tout ça roule trop vite pour moi, mais j'ai du fric! Je m'achète une petite enregistreuse numérique, écoute du Daft Punk, Chemical Brothers et Everything But The Girl derrière mon comptoir à étiqueter les sacs. Vers la fin juillet, ça commence à chier sérieusement, alors je rends mon tablier. Juste pour qu'on ne m'appelle pas le 7 août qui suit. On quitte en bons termes, je suis libre, et de l'argent dans le compte en banque. Première révolte.

Le concert ALIVE 2007, c'était toute la magie. Depuis plusieurs mois, j'écoutais le concert de Coachella '06, connaissais les moindres détours, les tweaks, j'avais réservé ma chambre d'hôtel, le même que Simz et moi avions été pour Meddley Poetry, y avais déposé tous mes disques des Daft et la revue des Inrocks... Et j'étais seul au show, seul dans ma chambre, ce soir-là, à écouter 'Blow up' d'Antonioni qui venait de mourir... Le lendemain, je suis revenu chez moi, déposer mes trucs, manger un peu, puis retour en ville, au St-Sulpice, boire à la santé de Mathieu Forget, qui n'est plus avec sa copine, Lacia, qui fête ses 18-19 ans peu importe. Avec lui sont rassemblées quelques personnes de sa job, dont une jeune femme de 26, petite mais chaude, mature. "Est-ce que tu m'embrasserais?" je lui dis. "Seulement si tu embrasse Mathieu". I didn't mind. J'étais ivre de musique électro de la veille et quelques pichets, et je voulais seulement l'embrasser, cette femme. Most majestic kiss ever. Ses doigts dans mes cheveux, la langue, les rires, le wow, putain. LE WOW. Je finis sur le sofa de Mathieu, me lève vers 8h am. Les cours recommencent bientôt. Mélissa est partie, il reste Fred et une autre. Ah tiens, c'est Lacia, l'ex à Mathieu. Parle-parle

mardi 9 mars 2010

Dialogues - un film de...

Elle. Lui. À propos de...

Lui: Crisse, c't'un humain, y devrait comprendre quand on lui dit non!!!
Elle: Eille c'est juste un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain! Y devrait comprendre!
Elle: Mais c't'un bébé! Yé encore à la garderie!
Lui: Mais c't'un humain! Y devrait comprendre! Depuis l'temps que vous lui parlez!
Elle: Mais c't'un bébé! Yé encore à la garderie! Ya pas été à l'école privée comme toé!

Lui: Mais c't'un humain! Y devrait comprendre! Depuis l'temps que vous lui parlez! C'pas un débile mental, tséé!
Elle: Mais c't'un bébé! Yé encore à la garderie! Ya pas été à l'école privée comme toé! C'est pas comme si yallait nous chier du Shakesspire!

Lui: Eille t'es buckée, toé! Y vient pas juste de sortir du ventre de sa mère! Depuis l'temps qu'toi pis ma mère jasez ensemble, ya dû vous entendre suffisament pour jaser aussi bien qu'vous deux!
Elle: Crisse, t'as un méchant problème! Ya même pas 3 ans, réveil, le grand! C'pas comme ta soeur imaginaire de 8 ans qu'ya juste toé d'assez fucké pour l'inventer! C'EST - UN - BÉ-BÉ!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!
Lui: Mais c't'un humain!
Elle: Mais c't'un bébé!

et ainsi de suite. :)

samedi 6 mars 2010

Sade

Vendredi 26 février 2010.

Je quitte la maison. C'est le bordel avec Cynthia et ses deux bébés qui gueulent comme des défoncés. Et moi je quitte la maison. Avec mon pad de dessin, crayon, efface et stylo. Dans le froid et la bourrasque, je reviens comme toujours à mon école primaire. Sur le terrain de soccer, ya un banc où je m'assieds. Je pose le pad dessus, et je trace les contours à la mine avec le stylo, mais le froid me fait dévier de la ligne. Déçu, et triste comme jamais, je marche plus loin, cherchant un abri contre le vent.

Sur le trottoir, on me prendrait pour un fou. Je tient la main à ma petite soeur Phoebe qui n'existe pas, je lui parle, lui demande de m'aider à aimer les enfants même s'ils ne sont pas tous comme elle, discrète et compréhensive. C'est normal: elle a 8 ans, et eux ont 3 ans. Ils n'ont pas été à l'école, et n'ont pas autant de vocabulaire que tu le souhaiterais.

Finalement mon abri se trouve à être un arrêt d'autobus. Celui-ci ne passe pas bientôt. J'abandonne, et retourne chez moi. À deux pas de ma maison, cependant, j'hésite... "Et puis non. C'est décidé: j'irai au Château Laval, prendre enfin la décision d'entrer et prendre un café. Et finir mon dessin." La marche dure une éternité. Sur le boulevard Ste-Rose, au coin de la rue Des Charmes, l'espace de verdure et de pylônes est noir et parsemé de picots blancs. La rafale de neige est si belle, j'aimerais capturer cet instant... Après environ une heure de marche, j'arrive enfin à bon port. Je vérifie l'heure de l'autobus qui me rendra chez moi en moins de deux, et mets enfin le pied à l'intérieur du sanctuaire. Un café, pour commencer.



Je pose le pad sur la minuscule table. Sucre après sucre, je fini par poser mes mains sur la tasse qui me réchauffe grandement. Pris de vertige, je l'appelle. Je demande non pas un refuge, mais une voix rassurante. Ce que j'obtiens. Même si elle est avec quelqu'un. Je la dérange. Je me refuge dans mes dessins que je complète. Et puis, avant de l'oublier, j'écris une dédicace à ce monsieur qui m'avait parlé, avant d'aller à un spectacle.



La deuxième tasse est finie. Elle m'avait demandé de venir coucher chez elle, mais j'ai hésité. Je voulais dormir dans mon lit, seul. Elle rappelle pour me dire d'oublier ça, que c'est mieux pas. À l'heure qu'il est, de toutes façons, je n'ai pas l'intention de faire 2h de trajet... Mais le rejet est dur. Pas tant, mais un peu. Je reste à l'intérieur le temps que l'autobus arrive. Je fini par payé mon café, avec un tip près du 90%, je sors, m'allume une cigarette en face du restaurant. Le petit couple, qui est entré il y a une demie heure pour demander du change, est à l'intérieur de l'abri-bus. Alors pour ne pas les entendre, j'allume mon pod. Et j'écoute pour la première fois Sade, de Bran Van. Et c'est ce qui joue en boucle jusqu'à ce que l'autobus arrive, 20-30 minutes plus tard. Et ça joue toujours quand j'en sors. Et ça joue toujours quand j'arrive devant la maison. Là où la voiture de Cynthia est toujours. En fait, c'est celle de son chum qui est venu pour la ramener. Ils sont au salon, devant un film de Disney, avec les enfants.

Et il faut que je me rappelle à quel point cette chanson m'a aidé à passer au travers de cette soirée sortie d'un univers parallèle.

Bran Van 3000 - Sade (album: Rosé)

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Samedi 6 mars 2010, 19h55

jeudi 10 décembre 2009

Bilan

Voici le portrait d'une décennie qui m'aura définitivement autant, sinon plus marqué que ma première décade.

2000-2009

31 décembre 1999: C'est le soir, vers 22h. Toute la petite famille est postée à l'écran de télévision dans la cuisine. Je suis au salon, en train de bouder. Encore. Mauvaise blague envers moi, ou le frère m'a encore coupé la parole, me souviens plus... Le fait est que tout ce que je sais, c'est qu'à minuit, il n'y aura pas de guerre nucléaire, ni d'automobiles volantes dans les rues. La roue du cadran continue de tourner, je dis. Tu capotes pas quand on passe de 15h23 à 15h24, alors pourquoi paniquer là? Le cadran tourne, il est minuit, nous sommes à l'an 2000. Rien. Pas de bogue. Daniel Lemire a animé un bon Bye Bye. Merci bonsoir, ok c'tait juste ça.
Durant l'été 99, c'était le voyage à St-Jean-Port-Joly, le 25e de Jocelyn et Claudette (ma première game de Dongeon et Dragon) ainsi qu'une 2e ou 3e visite à Ottawa... Damn que c'tait génial comme été...

2000: je suis encore au primaire, je passe le test pour entrer à Brébeuf. Excité en voyant la vidéo promo de jeunes qui font du théâtre et de l'escrime, j'me dis que ça doit être cool là-bas. On est rendu au spectacle de fin d'année: beaucoup de chorégraphie de Britney Spears. Nos pièces de théâtre ont bien passé. C'tait cool le primaire. J'ai même fini par apprendre à faire du vélo. À l'été, on fête les 80 ans de grand-maman à Cap Rouge. Quelle place merveilleuse! Et que de souvenirs... Rendu à acheter le matériel pour le secondaire, il faut trouver les chaussures adéquates. En voyant c'est quoi, les vêtements adéquats, je braille de honte. En rentrant, je connais personne. Je veux parler à personne, je m'emmerde royalement alors je fais ce qui deviendra ma marque pour les années à venir: m'asseoir sur le banc en face de la table de billard, et je fais un p'tit somme. Au courant de l'automne, pendant l'étude dans la grande salle, je fais la connaissance d'Éric Racicot, un grand bien barraqué qui est là pour niaiser et imiter les Grandes Gueules. Lui au moins me fait passer le moton, c'est cool. Dans ma classe, ya un autre aussi petit que moi qui me parle souvent. Marcel-Simon Lefebvre. J'va m'en rappeler longtemps de ton nom, mon ti-crisse. Marcel dit être sataniste. Parce que ses parents l'ont calissé dans cette école pourrie de merde et il va incanter le Seigneur des Ténèbres pour se venger. Moi, naïf, je trouve ça cool, alors je lis beaucoup là-dessus à la bibliothèque. L'année avance, et je déteste toujours autant Brébeuf, en maudissant la planète de m'avoir menti avec son théâtre seulement disponible aux élèves de 5e secondaire.

2001: Je n'ai pas de souvenir d'avoir été tabassé, jusqu'à présent. Juste ridiculisé pour ma croyance du moment. Finalement, Éric est un peu con, et Marcel est pire (me traite comme d'la merde). N'empêche qu'à part eux, je n'ai aucun lien avec les autres. Ah oui, Canal Famille n'est plus... C'est rendu Vrak.tv avec une bibitte bleue vraiment laide comme mascotte... Les émissions sont moins bébés, mais ça fait quand même bizarre. Côté musique, j'écoute celle de mon frère: du Slipknot et du Disturbed. On nous annonce qu'un voyage en Italie sera prévu pour l'année prochaine, et ÇA, ça m'intéresse! Enfin quelque chose pour pas trop bitcher Brébeuf! J'ai tout de même marqué dans mon agenda, au mois de juin: départ de ct'osti d'école de merde, et au mois d'aout: retour avec mes VRAIS amis. Karim, un surveillant s'inquiète pour mes mauvaises lunettes qui me laissent une cicatrice sur le nez... Yavait pas beaucoup de surveillant cool, mais lui c'en était un. Mon père me demande d'essayer une année de plus, sans tenir compte de ma santé mentale... C'est la dernière fois que j'invite Jérémi et Patrick à ma fête, et c'est pas la joie sur nos visages. Notre passage au secondaire nous a éloigné, et ça paraît, sur la photo. Une chance qu'il y a la Game Boy Advance pour me faire gober mon calvaire.
Au retour des vacances, Éric et Marcel ne sont plus là... Alors là, je pète un cable... Jean et Satan sont maintenant buddy-buddy, pour mon grand malheur. Ppa achète un ordinateur portable, et je connais le pouvoir d'msn et des chats commun. Salut Karine. Salut mes premières gaffes en tant que draggeur de marde.
...un certain mardi matin, notre professeur Mme Iamonico arrive quelque peu en retard, toute troublée... "On a attaqué les tours du World Trade Center", annonce-t-elle le regard absent. Je sais pas c'est quoi, mais ça semble grave... Mon cours d'histoire est une horreur: quand arrive le temps de faire les dessins de l'époque féodale, je laisse le travail pour écouter RBO ze documentaire, ce qui ne fait qu'emplifier les cris et les pleurs de maman.
Quand arrive le mois de novembre, on nous annonce que les secondaire 1 ne peuvent pas y aller, après qu'un parent ait dit que c'était trop dangereux pour des enfants de notre âge... Je voulais la tuer, cette connasse de mère poule... L'année finira pas en beauté.

2002: 2002, c'est facile de se souvenir... C'est la fin de mes espoirs, c'est mes 13 ans, année de malheur, c'est mon statut de sataniste au plus haut point. C'est moi contre le monde. Mon 2e secondaire est affreux, et ça ne finira pas en douce. Ma maquette pour Grosse-Île se fait renommer l'ile lego et tout le monde se moque de moi. Bref, c'est nul. Heureusement, pour l'été, on a un projet qui me satisfait: voyage en avion de mon frère et moi en Ontario chez notre cousin de 35-40 ans. J'écoute Linkin Park Reanimation ainsi que le cd d'mp3 de mon frère, ça m'occupe l'esprit pendant que j'le boude, soit parce qu'il mange de la pizza froide sur le plancher ou parce qu'il fait croire qu'il est possédé (au moment même où on est dans le cadre d'une photo de mariage... on nous demande de nous tasser). Laurent se fait même engueulé par un passant, devant le Ceasar Pizza parce qu'il fume ("The law says nineteen, young man! You can't smoke! blabla"). Au retour de notre voyage, on repart avec le père pour le chalet d'un de ses amis, Claude Paris. Bon sang qu'on est bien là-bas! Le début d'une longue tradition!
Ah ouais, j'allais oublié... Mes cours de rattrapage en maths, avec ce prof qui nous parle comme si on avait 5 ans. Les retours en voiture avec Germain, par la 13. Ces images m'ont marqué... Ça me rappelle grand-maman qui débarque chez nous, dans ma chambre pour je sais pas combien de temps....... C'est aussi Diablo 2; le motel Wig Wam avec Musique plus qui diffuse un clip de Linkin Park Reanimation, justement; les chats communs encore, et salut Karine Marquis, ma première cyber-blonde de Lévis pour qui j'avais gagné une peluche en forme de bisou, qui m'a fait pleurer de joie quand j'écoutais "Thousand Miles" de Vanessa Carleton, qui m'a fait brailler de honte quand elle m'a quitter en me voyant passer dans mixmania ("tu ressemble à harry potter... bye"). Facile de se rappeler de ça.
Secondaire 3, c'est le début d'un aller fréquent chez l'infirmière pendant les dissections. C'est aussi pendant un cours d'art plastique, lorsque Steven Nguyen prend son pinceau pour me crisser d'la peinture jaune dans l'oreille. Oui oui, pètage de coche solide. Ok Jean, t'as assez souffert, tu peux enfin aller voir la psychologue du collège. Salut Karine Rioux. C'que j'écoute comme musique? Euh... Sum 41, blink 182, Craddle of Filth, Disturbed. Ok fine on s'revoit tous les mercredis... Retour à l'ordi, ça m'aide. Ne plus avoir à faire l'étude dans la grande salle, ça me permet d'être seul avec l'ordi et de chatter avec des amies. Salut Karianne.
Même si j'vais à son party d'école à Embrun pour la voir, c'est l'échec... Et dire que j'pensais l'aimer comme on aime. Man, j'ai flippé en tabarnack en voyant sa photo de l'époque...
Bref, secondaire 3, c'est aussi la fin définitive de ma période sataniste. J'ai compris que ça n'avait pas de sens, que c'est ridicule. N'empêche que le monde vont s'en souvenir. En tabarnak.

2003: année de calvaire, comme si ça n'avait jamais de fin. La grosse Lamothe est insuportable et mérite de retourner à son statut de coach de football. Mes passages à l'infirmerie, j'les fais sans même savoir s'il y a dissections today. Le nouveau prince dla branlette ne demande plus de permission: il évacue sans concession. Ah oui, en 2003, on va au HEC et je décide que j'aime les maths grace à ma super prof et que je vais être comptable. Aussi, je fais la connaissance de Jess. Un soir, elle me demande de lui écrire une histoire... C'est le début de ma passion pour l'écriture. Bon, ce n'est qu'un début, seulement une réplique du livre "Le Passeur". N'empêche que ça m'incite à continuer, à évoluer. D'ailleurs, mon prof de français, M. Claude Bois, me voit écrire pendant et entre les cours et m'encourage! Ce sera le seul prof à faire ça...
Pendant l'été, c'est Jess qui m'a supporté dans mon cauchemar. Celui où mes parents ne cessent de s'envoyer des vacheries par la tête, engueulades, silences et pleurs inclus. Ya déjà assez du boulversement émotionnel dû aux 8 mois de convalescence de grand-mman ici, faut qu'après son départ, maman se pète la cheville. Let's go le plâtre pour agraver sa dépression.... Ya aussi la nouvelle bagnole qui remplace l'autre vieille scrap. Ça changera pas le fait que je reprend ma relation haineuse envers Brébeuf. Secondaire 4, c'est le retour du cours d'histoire avec la même prof chiante qu'en sec 2. Côté sociale, celle à qui j'ai dit "ne tombe jamais amoureuse de moi" (tiens, je pense à Woody Allen, dans Manhattan!) m'a dit qu'elle ne pouvait pas continuer ainsi, à distance. Je m'en doutais. D'ailleurs, depuis ma première "rupture", je ne sais plus vraiment ce qu'est l'amour. Ça ne m'empêche pas d'aller la voir à Noël, donc environ 3 mois après notre "rupture", pendant qu'on reste chez notre oncle Luc, et de lui donner un ptit présent (deux améthystes). Cette fois, l'année se termine en beauté.

2004: Début de l'année ben normal. J'entreprends l'écriture de mon premier journal intime (qui ne l'est pas). Au collège, le meilleur prof de sciences physiques, M. Marchildon, me voit lire American Psycho, que j'ai découvert après avoir fait un travail sur Psychose d'Hitchcock. Il me parle d'Ed Gein... Voir qu'il connait ça !! Ça me donne un peu de pep! ...Ya quelqu'un dont j'ai pas encore parlé et qui, pourtant, m'est très cher. Il s'agit de Kevin Murat Lormeus. Ce gars connaissait super bien la bible, en plus de savoir écrire le japonais... ça m'a toujours impressionné. Yétait tellement doué et intelligent, mais le drame s'abattait souvent sur lui. Au début de l'année, on avait un atelier de poésie à la bibliothèque... La prof, même en sachant son caractère en contradiction avec le collège et ses pairs, l'a quasiment obligé à lire son poème devant tout le monde, alors qu'elle aurait pu prendre n'importe qui de lèche botte. J'imagine qu'elle a fait ça pour l'intégrer, la salope... Madame, quand on fait lire un élève qui hait l'établissement, on ne lui fait pas lire ses textes, parce que ça empire le cas. Surtout quand ça commence avec "Je vous hais tous...".
Peu de temps après, Kevin n'était plus là... Je sentais un vide. Lui et moi, on parlait quelques fois, on a même échaffaudé des plans pour s'enfuir d'un atelier de sport, la même année. Bref, on s'entendait bien, et il me manque franchement...
2004, c'est aussi Lauriann avec qui je chatte de plus en plus souvent, avec qui je commence à avoir des affinités plutot intenses. Quand j'entend la toune "I miss you" de Blink, en partant vers la cabane à sucre avec le collège, je m'imagine nous deux en scène dans un clip pseudo-gothique, avec la mort qui m'emporte loin d'elle... J'ai le tragique facile. MerciMerci. On se voit à Paques, et ça fait: "oh... salut...". Génial.
Du côté de la famille, les choses ont repris un peu d'ordre. Mon frère sort avec une grande rousse gothique qui pousse des hurlements pas croyables quand ils baisent. C'est une nymphomane, c'est bien normal. Étrangement, après quelques semaines, c'était fini. "J'ai l'bout magané à force de me la tapper" qu'il disait. ...Tsé, t'aurais pu me la passer... =P Mais bon, après Mylène, ce fut le tour de Cynthia. Cette chère Cynthia. Enfin Laurent se trouvait une fille qui ne passait pas devant moi sans me voir, qui s'intéressait à qui j'étais. Cynth a passé son enfance dans un centre jeunesse avec sa soeur, sa mère l'ayant abandonnée et son père étant dealer à trois blocs du centre... Un jour, elle s'est même arrangée pour me faire parler avec sa soeur qui avait environ mon âge. Après son téléphone, j'étais aux anges! "Jserais prête à lacher la drogue pis l'alcool pour toi", qu'elle disait! Wow! Mais j'avais un mauvais feeling, au fond dmoi... qui s'est concrétiser à notre première rencontre, à la maison... avec son chum. La belle joke, toi! C'est bien ce que je croyais: une belle fille, mais scotchée sur sa cigarette pis l'pot. Les deux, on a fait: "ah... c'est ça que t'es... salut..."Encore. Et dire que deux semaines plus tôt, quand j'ai été avec mon frere chez le pere de Cynthia, j'ai appris qu'elle voulait faire un trip de cul avec moi, son chum, mon frere et Cynth.... troublant!
Oh, avant d'oublier! La fin du secondaire 4 se deroulait en catastrophe... le directeur m'a suggéré, comme à d'autres élèves, de prendre des cours de rattrapage en histoire et en sciences. C'est pendant les cours de rattrap que j'écris mon Psycho Kid, là où tout le monde me demande ce qui se passe dans le livre, où tous veulent apparaître dedans en me suggérant des façon de mourir pas croyable! Parce que Psycho Kid, c'est mes frustrations du moment passées au tordeur, et ceux qui me font chier à l'école, je ne leur répond plus; ils subissent les conséquences dans mon pamphlet. Et aussi, j'ai la conscience tranquille. On appelle cela le catharsis. Pendant ces cours du samedi, en histoire, en été avec mme Lepage, ça change toute une perception! L'ambiance est vraiment plus relax, on est au chaud, et on va à notre rythme de niaiseux! Par contre, le travail final fait rusher tout le monde, et je fini par tout recopier son guide pour les pas vite au complet, en écoutant en boucle "My dcmber" de l'album Reanimation. Décidement, je l'aime cet album. Ce qui fait qu'en finissant l'année, j'achète l'album original (Hybrid Theory) pendant que le père s'achète un vélo super classe, dont il ne se sera jamais servi, contrairement à mon frère et moi!
Été sans anicroche. Séjour au chalet de Claude pour une 3e année consécutive, puis voyage à Québec, chez Luc et Josée, avec qui on a pris une marche dans le vieux Québec, dans le coin du chateau et de la place Duffrin. Bref, tout ça, quoi. Pour une fois, j'accepte le fait d'avoir passé tout mon secondaire à Brébeuf. Anyways, secondaire 5, c'est les filles, alors...

(blink 182, hiver, tout content dma shot)
a continuer plus tard







...suite à venir (le post sera édité pour tout garder dans un texte. Prière de ne pas commenter tusuite, marci :) )