jeudi 28 mai 2009

L'idéal serait hier, partie 2 (jeudi 28 mai 2009)

*Bon désolé de casser le rythme du party avec le local, c'est juste que ça fait un bout que j'voulais poster de quoi, mais évidemment, ça attirera pas autant d'monde que l'histoire du local, alors don't worry!*

En fait l'idéal ne l'était pas tant. "Working jobs we hate so we can buy shits we-don't-need." ...oui, mais encore... Tyler ne parle pas de l'esprit de la collectivité.
Oui, je n'aimais pas faire semblant que je connaissais ma job de boulanger.
Oui, je ruminais ma défaite envers les grands de l'industrie de job d'été de marde.
Mais, quand j'y repense... oui, j'étais bien là-dedans...

Quand j'y repense, j'avais la vue sur les belles caissières qui travaillaient là depuis, quoi, 2-3 ans. Dans mon p'tit spot cloîtré, je mettais mon mp3 en écoutant FatBoy Slim et Chemical Brothers, et Daft Punk, et j'avais mes petites habitudes: partir en vélo tôt le matin, les fins de semaines, faire mes croissants, en bouffant les ptits bouts déchirés/perdus, tout frais, tout chaud, et à 11h, Yannick partait en pause midi, et jle remplaçais aux viandes froides, en servant la même madame qui veut son poulet coupé en 4 avec les ciseaux que j'savais jamais comment utiliser, et quand Yan revenais, j'partais à la course avec mon p'tit vélo, j'voyais les mêmes vieux sur leur gallerie, et j'mangeais mes 2 toasts, en écoutant la télé, avant de repartir à la course reprendre mon shift et me faire chier avec la Steam Machine, et les clients qui se plaignaient du coût des tartes.... J'repense à tout ça, et j'me dis que j'avais une job steady, que j'ai quittée parce que j'avais un show pendant la semaine et que j'voulais être sûr qu'on ne m'appelle pas pour rentrer.
Ce serait moi qui les quitte, qui leur dis "ce n'est pas vous qui me contrôlez, c'est moi qui décide de ma vie"... quel con... Ouais on te contrôle pas, mais on te donnes du fric pendant que tu dors dans le congelo, pendant que personne ne s'en rend compte.

Et je regarde mon ancien agenda (un cahier de dessin, que j'utilisais depuis peu, à l'époque), et je regarde les noms du monde qui travaillait là-bas, avant que la succursale ne ferme par cause de faillite, et je me rappelle Jeffrey, le gars le plus rammassé physiquement (il n'avait que deux dents en haut, et quelques unes noires en bas, des parcelles de cheveux blonds longs et graisseux) mais crissement drôle et sympatique (je suis passé de 5 ans, à quoi, 19) , et Geneviève, les longs cheveux violets foncés qui me dit "Tiens c'est pas toi qui est passé sur ma rue l'autre jour? J'tais vu sur ton vélo." "Ouais ça doit être moi! héhé...", et Tania... la seule personne que j'ai pris en note son adresse. Nouvelle depuis peu, blonde, bien barraquée, une vraie tombeuse... Gênée, et sexy, spotté par le maniac au pain qui rêvait de passer rue Barcelone... Barcelone?! Mais j'suis déjà allé là-bas! ...oui j'y suis allé, et quand j'ai vu la baraque, j'ai pensé "mon dieu, pauvre elle, c'est vraiment minable comme maison. Y doit y avoir un père abusif, là-ddans, avec une mère maniaco-dépressive... la vaisselle doit éclater dans cette maison si petite".
Et j'ai commencé à boire, et j'ai commencé à croire
Qu'on sauverait mon cul en crevant à ma place.

Je voyais en elle Jane Gallagher, et moi j'étais Holden Caulfield. Et jamais, jamais je n'irais la voir...
Et jamais je ne retournerai voir cette clique,
De peur qu'on me traite de lâcheur
De honte d'avoir tout abandonné cette shit.
Et pourtant je veux redevenir emballeur,
Par envie d'avoir le même statut qu'avant.

Parce que l'idéal, ben, c'était hier.

-DeafJunkie, après avoir revu Cashback d'un autre oeil-
16h50

jeudi 21 mai 2009

Scénario Marie-Jeanne, partie 2 (jeudi 21 mai 2009)

Scène 3 (suite) – INT. JOUR – CHAMBRE D’HOSPICE
La caméra est tournée vers la fenêtre à côté du narrateur. Celui-ci fait un zoom vers les arbres, en bas, et ajuste le focus.
Narrateur
T'as une belle vue de ta chambre, hein? Les feuilles sont en fleurs, c'est joli, non?

On entend des pas entrer dans le logement.

Mère
Écoute, laisse ta grand-mère tranquille. Faut qu'elle se repose, hein maman?

La grand-mère se tourne vers sa fille, une femme dans la soixantaine. Elle soupire en la regardant entrer.

Marie-Jeanne
Laisse-le, y fait pas d'mal.
Qu'est-ce que tu disais à grand-maman?

Narrateur
J'aimerais que tu m'parles de quelque chose...
J'sais pas, disons, ... de quoi tu voudrais me parler?

Marie-Jeanne (à sa fille)
J'aimerais ça que tu sortes, ma chère...

Venant juste de s'assoir, elle se relève avec difficulté, l'air bête. Elle part sans dire un mot, en soupirant lourdement. La caméra la filme sortir de la chambre, puis se tourne vers le visage de Marie-Jeanne qui fixe le corridor par lequel sa fille est partie.

Marie-Jeanne
...t'sais c'que ta mère m'a fait, l'autre jour?
J'ai juste voulu aller aux toilettes,
pis a m'a laissée avec les maudits gardes...
Tout l'monde me laisse tomber.
Faut pas m'laisser toute seule, ou j'vais faire des bêtises!


jeudi 14 mai 2009

Scénario: Marie-Jeanne PART 1 (jeudi 14 mai 2009)

Sc.1 – INT. JOUR – CHAMBRE D’HOSPICE
La caméra entre dans une petite chambre d’hospice où se trouve une vieille dame, Marie-Jeanne (80 ans), qui est assise sur une chaise près de son lit et regarde la télévision.

Narrateur
Salut, grand-m’man. (Il dépose la caméra sur le comptoir et embrasse sa grand-mère)
Comment tu vas aujourd’hui? Tu te souviens de moi? Chu le fils de Solange, ta fille.
(Off) Tu te souviens de moi? Je voudrais que tu m’aides à faire une mémoire…

Le narrateur reprend la caméra. Des bruits de petits pas se dirigent vers la chambre. Il tourne l’objectif vers l’ouverture de la porte : un petit garçon de 3-4 ans court et dépasse la porte.

Sc.2 – INT. JOUR – MAISON DE MARIE-JEANNE
Un autre petit garçon (le narrateur, enfant) court dans un couloir de la maison, en riant. La caméra le suit jusqu’à la chaise de sa grand-mère.

Narrateur (enfant)
Grand-maman!! Y sont où les biscuits?

Grand-père (hors-champ)
Va voir sur le comptoir, c’est Christian qui les a sorti!

Marie-Jeanne
Viens, j’vais t’aider à les prendre.

Elle se lève, prend le petit garçon par la main, et se dirige vers le comptoir de la cuisine où se trouve la boîte de biscuit à l’érable. Pendant la narration qui suit, on voit l’enfant manger un biscuit, s’installer sur les genoux de sa grand-mère et la regarder faire un mots-croisés. On entend aussi des bruits d’enfants qui jouent à l’extérieur.

Narrateur (ado)
Tu te souviens de ta maison, à Montmagny? Comment c’était avec Jean-Paul?
Tout ce que j’ai de lui, c’est des photos… Et ce souvenir de lui, le 20 juillet 1992…
Où il était entouré de tes filles, en train de relaxer… Et puis, il nous a quitté.
Sous mes yeux d’enfant qui n’y comprenaient rien.

Sc.3 – INT. JOUR – CHAMBRE D’HOSPICE
La caméra du narrateur fixe sa grand-mère qui regarde dans le vide. Il cadre les choses qui meublent le petit logement, puis revient à elle.

Narrateur
C’est un devoir pour l’école. J’aimerais ça te poser quelques question.
Grand-maman? …

DeAD FUck
23:40

mardi 12 mai 2009

Voilà (mardi 12 mai 2009)

Une période est mise à mort.
Il a suffit d'une seule épreuve finale pour me faire réaliser que je vais quitter tout un univers.
Demain, je serai au cégep pour faire le con devant une caméra. Tout ça pour laisser une trace non représentative de mon passage au cégep... une batch de kids ben smates, mais qui n'a rien à voir avec la crew avec laquelle je suis rentré... Et quatre ans de paresse, de sofas du local impreignés dans ma peau, de profs côtoyés, ... de noms mis en banque de donnés... J'pourrais en faire une liste tellement longue.
Et tout ça, j'ai l'impression que ça va faire comme mon passage du primaire au secondaire: une gang d'ami que je délaisse pour une école huppe où je risque de retomber au niveau zéro. Au moins, j'ai l'impression que j'vais trouver ce qui me plait, là-bas.

...j'ai dit la même chose, pour le secondaire: "wow ya de l'escrime! du théatre!" ... "sorry kid, no fun fo ya dis year. Le théatre c'est pour les secondaires 3-4-5". Première année, je voulais mourir. Quitter sur le champ, fuir la dictature privée, la solitude imminente. Mais j'étais stické la. "On verra pour l'an prochain. Mais tu reste là cette année" me disait-on. Ok c'est correct, ya un voyage en Italie à la fin, anyways, ça va être nice... Oups. Plus de voyage. Les parents trouvent qu'on est trop jeune pour aller si loin.
Là j'étais déprimé... Ok l'an prochain, mes 2 seuls amis vont me faire passer le temps, ÇA, ça va être nice. ...partis. Tous deux ont réussi à s'évader! Alors là c'est la grande noirceur. Magie noire, pire que mouche noire, qui me pompe à blanc, me fait encore moins d'ami qu'avant. Et pourtant... c'est à ce moment que j'ai découvert la littérature: Edmond Dantès allait devenir mon héros. J'avais enfin un égo qui ne répondrait qu'à un instinct de vengence sans limite.
Ok jme force pour sec 3. Après c'est fini hein! Le premier jour, j'écris dans mon agenda: 21 juin, fin de l'ostie de Brébeuf à marde; septembre, entrée a Curé avec mes vrais friends! ...et pourtant... Une année à comprendre que ma noirceur ne m'aide pas, socialement, et à subir les railleries de certains, et à se faire aider de fichus bons copains. C'est cette année que j'ai tenté ma chance en écriture. Backé par un sacré bon prof, je faisais mes premiers écrits qui étaient sensiblement la MÊME chose que le livre qu'il nous faisait lire en classe. Pas grave. J'aime. C'est mes mots. ...oups problème... ah tiens, salut miss la psy. ouais j'ai peté un plomb en classe. ok on se voit tous les mercredis, jusqu'à la fin de l'année......
Tiens, on ne me laisse pas sortir de ma cage... encore. So be it, j'irai jusqu'au bout alors! On dit que les filles sont belles, en secondaire 5. Je tougherai la run. J'ai pourtant réussi à me remettre sous la patte de la psy, me souviens pu pourquoi. Ce fut pourtant une année fade. J'ai accepté mon destin. En effet, les filles sont belles en 5e année. Le pire c'est qu'elle me parle. Puis une autre me parle. L'une me salue de la tête. ...Fuck! I'm not undercover anymore! Je me surnommais le caméléon; je ne le suis plus. Bref, je n'attire que la sympathie. Les gens me demandent ce que j'écoute comme musique de ce temps-ci... euhh jsuis en retard sur tout le monde, musicalement, j'écoute ceux sur qui vous trippiez ya 5 ans... Ah c cool, c'est encore bon.

Je reste à part. Je suis mieux dans le mou, la portion non découverte du cerveau. L'an prochain, ça va changer: je ne serai plus le vrai Jean timide, perdu, avec un lourd passé de sympathy for the devil. Non je serai James, le gars à l'aise, qui socialise, confiant, et qui parle avec tout lmonde.
Et ça a marché. Je me suis donné confiance en moi, j'ai foncé vers les autres, et j'ai fait des connaissances que je n'oublierai jamais: Simz, Caro, Maude, PL, Baker, et compagnie. Et j'ai vécu des choses extraordinaires dès ma premiere session. Et ainsi de suite pendant quatre ans. J'en ai connu du monde, j'en ai fait des sorties, des conneries....

Et maintenant, je vais ailleurs. Peut-être y verrai-je des visages familiers. Peut-être mon age me donnera un léger avantage... quess que jdis! Tout le monde va avoir 26 ans, là-bas!
Fukuf, jvais foncer tête baissée. Ça l'air que ça a bien fonctionné.

Chow
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Deaf Junkie, 3h07 du matin

lundi 11 mai 2009

Mind trip (lundi 11 mai 2009)

The sun is still.
I don't move.

For about 4 seconds,
This moment is perfect.

Then it goes away.
The shadows made by the rocks
Don't look like a hand anymore.

C'est comme si j'étais prisonnier d'un instant.
Comme si je me l'impliquais volontaire,
Pendant une fraction de seconde.
Et pourtant, ce fût un instant réussi.

My eyes are twitching.
I'm sleepless. I need pills.
I need to know... there'll still be tomorrow.

Un pas en avant,
Un pas en avant,
j'arrête...

Un pas en avant,
Je me retourne, regarde le cadran.
Minuit moins quart.

Four seconds.
Light a smoke,
Get tired,
Watch tv.

Trois heures.
Je ferme la télé,
Je me retourne,
Et dors... pendant trois heures.

Switch, lève, wear, mange, get out of this house you fuckhole, prends le bus-train-train-train-train, get busy, fais du bruit, get drousy, écoute, mon gars fais semblant de rien, c'est mieux ainsi. Ta blonde est partie. C'est tant mieux. Les bons souvenirs commencent à revnir. C'est mal parti... Forget, Forget, Forget, Forget, Forget, Forget, Forget, Forget, i don't wanna be another Mathieu Forget!

...

This is station Zen.
Tao speaking, may i take your worries away?

Oui en fait le problème c'est...

"Nobody knows you and nobody gives a damn anyway"

...Oh d'accord...
"Mais mes cafouillages, de ma chienne de vie... qui va s'en occuper?"
Trouve-toi, d'abord.
Une fois trouvé, tu pourra trouver les autres.

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Junkie Sourd, tu es prêt pour une nouvelle route.
Va.

dimanche 10 mai 2009

L'idéal serait hier. Ou demain. (dimanche 10 mai 2009)

23h54.

J'ai du mal à me souvenir quand c'était, la dernière fois que j'ai eu un gros fun noir à chiller dans la chambre de mon frère, à jouer à "Need For Speed: Most Wanted" au Xbox en écoutant Warning, We Are All on Drugs, et Percusien Fa, à ne pas me soucier du reste de l'été, à penser que je vais croiser une belle fille et qu'elle va tomber amoureuse de moi par magie, à faire du vélo sous la pluie en pensant à écrire une longue poésie sans structure archaïque, à fumer une clope dans un parc inconnu...

Me semble que ça fait longtemps que jme suis enfin senti jeune, comme un vrai ado... J'veux dire... même si j'ai été malade en fumant un joint, jme sens pas plus ado. Plutôt plus épais... Mais vraiment tripper comme un kid, faire des trucs un peu niais mais quand même drôle... enfin, qui me fait rire moi.

Voilà. Il est minuit. C'est lundi. Dans 5h et quart je serai réveillé pour arriver au collège à 7h25, pour un cours à 8h où je n'ai plus rien à faire (j'ai fait l'examen, et j'ai passé mon oral). En gros: c'est les vacances, et je m'impose d'aller à un cours.
Non, j'ai pris deux cafés, ce midi, lors du brunch pour la fête des mères. Deux cafés, pour moi, égalent minimum de 8 sachets de sucre. ...D'habitude, ça m'endore... Il est minuit sept, et je suis tout fébrile. Dans le bureau de mon père, je tapotte les touches plates du clavier mac, et je pense à une douce cigarette mentolée.... que je ne peux fumer. C'est interdit, dans le bureau. Alors, j'irais dehors, pour voir la pluie, les orages, sous le toit de la vérenda, la vue donnant sur le terrain de soccer de Marc-Aurèle-Fortin, mon école primaire. ...non plus, le système d'alarme est activé, et le désactiver réveillerait tout le monde...

Je regarde mon desktop bourré de niaiseries, d'icones jamais utilisés, de personnes sur msn qui ne me parleront jamais plus, de musique que je ne veux plus entendre... et plein d'images que je regarde toujours avec passion... Mais je ne fais que passer. Un jour, c'est la fausse fourrure, l'autre ce sont les cyber dolls, l'autre ce sont les jours de pluie, l'autre ce sont les rousses, l'autre ce sont les tounes de Boards of Canada mises en images, l'autre c'est Leloup, et le jour d'après c'est autre chose. Je passe une heure, deux heures, trois heures, quatre heures à regarder un écran à trente centimètres de ma face en pensant que je vais au-delà de celui-ci, mais c'est l'écran qui pénètre mes yeux et qui fait en sorte que de jour en jour, je deviens plus aveugle et plus fatigué... Je regarde mon surnom stupide en me disant: Mais pourquoi j'ai écrit ça? Et puis je me demande ce qui se passe ailleurs. Vite Le Chateau Impossible! ...rien à l'horizon... Vite, l'Essai! ... toujours rien... Des inconnus? Et pourquoi pas. Une inconnue. ...et je revois cette image: moi, il y a plus d'un an au moins, sur le bord de l'eau d'un quartier parfaitement inconnu qui allait devenir mon antre scrète, une cigarette aux lèvres, le bicycle derrière moi contre un arbre, et une magnifique maison champêtre de repos où j'aimais imaginer un couple de personnes dans leur 70-80 ans préparer un souper spaghetti pour eux et leurs nombreux amis et discuter longuement avec eux, de comment se portent leurs petits enfants, et si le comité devrait ou non sécuriser les écoles ('Mais non, Solange! Nos jeunes sont trop sécurisés, justement! C'est ce qui leur fait peur et les agresse!' 'Maurice, ne t'énerve pas, personne ne met sa vie en jeu, voyons... Vous avez vu mon jardin?' ) ... Ahh ce que je les enviais avec leur maison à balcon et dont l'un des murs était recouvert d'une plante grimpante.

...Et donc, dans ce texte que je lisais, j'ai repensé à ces images... et je me dis qu'il n'est pas trop tard. Demain, j'irai peut-être. Qu'il pleuve ou non, l'important est que je viens de réaliser: je peux dormir tranquille, ce soir.

JD
minuit 26

Petit texte improvisé sur la go (mardi 5 mai 2009)

Tout écrit avec les paroles de Jean dans ses chansons:


Should I go or should I stay?
Devrais-je enfin tout laisser tomber?

J'ai commencé à jouer de la guitare parce que j'avais moins peur. No money, no home: why are you always judging the others? Everyone suffers...
Quand j'aurai perdu tous ces kilos en trop, je perdrai ces souvenirs. Je n'aime que voyager, je ne fais que passer. À Alger, c'est toujours l'été. En taxi, nous longerons la mer.

Dans ma chambre où il fait froid, faisait pas beau dehors. Le plafond est par terre, je dors les pieds en l'air; les escaliers tournants ne mènent nulle part, et dans ma chambre il fait froid... C'est l'hiver! Il n'y a ni début ni fin, et tout est en suspent...
Non, les moments parfaits ne reviennent jamais... Les feuilles d'automne tombent, recouvrant mon nom à jamai.
I lost my mind... I lost my friends...
Est-ce cette âpreté, cette folie des hauteurs qui fît de moi ce fou? Quand j'y pense, je pleure... Jamais je ne reviendrai. Comment faire une telle preuve d'amour?

Le vent est doux, au cimetière.
Croyez-vous aux sorcières?

samedi 9 mai 2009

Petite pensée du 9 mai

Il existe une chanson de Alice Deejay (club-trance-whatever) qui s'appelle:
«Everything Beggins With An E». Bon. Et après? Pensez-y. E stands for... Ecstasy! Mais bon, j'pense que Mlle Alice a de meilleurs intentions que de droguer nos 'eunes, hein! Donc, si on voit ça d'un oeil conservateur et puritain, comme la mumuz de la maname, on comprend que Everything commence avec la LETTRE "E".

Si on traduisait en français maintenant...
«Tout Commence Avec Un T».... pas mal plus dole, non? On peut même voir le côté plate à mort des Francos en lisant ça comme l'ecstase: "Tout commence avec un Thé" .... pas tout à fait le meme sens, hein ;-P

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DumpyJunkie

Un rêve, deux rêves, trop de rêves... (samedi 9 mai 2009)

Je sais jamais comment écrire un début de texte sur l'essai, lorsque c'est pas déjà quelque chose d'écrit auparavant, mais bon, tout a un début....
J'ai pensé aux moments forts de ma vie que j'ai vécu jusqu'à présent, et plusieurs sont évaporés au fil du temps. J'ai cru vivre de quoi de fort lorsque j'étais sur la berge du cours d'eau de l'Île-des-Moulins, il y a près de 10 ans; une décénie plus tard, tout a changé, je vois la berge plus dole et lassante. Je croyais que Daft Punk allait être l'évènement qui me marquera à jamais; j'ai pratiquement tout raté le côté visuel à cause de mes si longs cheuveux qui me cachaient la vision tout le long du show. Pour Justice, c'était le fait d'être seul à vivre ça qui m'a gâché mon fun; pour Leloup ça été un marathon interminable et bourré de malaise... Pour la première fois que j'avais une blonde, ça été ruiné par la ptite engueulade quotidienne au lieu dla ptite baise (quoique dans mon cas, celle-ci entraine les complexes et les engueulades). Et mes souvenirs de cégep sont réduits à 3 pages dans un examen final de création où l'on me demande anonymement : "Comment as tu trouvé l'accueil? As-tu trouvé les posters beaux? T'es tu fais des ptits copains? As-tu bien mangé, c'matin? Tu vas pique-niquer des fois?" ....Euhh... quoi?! Non, c'est pas vrai... Ça peut pas être résumé à ça!! ...? N'est-ce pas?! (Que de ponctuation)

Et puis je pense à tout ça, ainsi qu'à une chanson que j'ai écouté l'autre jour. "Everytime We Say Goodbye" de John Coltrane.
Et tout de suite j'ai eu l'image de moi, à notre première soirée seuls en tête à tête, à son appartement, dansant collés, sur la musique mélancolique du saxo... Et aussitôt, cette pensée me fait penser: '....les moments parfaits.... ne reviennent jamais' . Oui ce moment était parfait, et le sera toujours. Tout n'est donc pas toujours gâché , même malgré les gens qui changent, les idées qui divergent, les émotions brusquent qui détruisent tout.
Un autre moment de bonheur est quand je lis des textes des gens qui se dévoilent, qui s'ouvrent aux autres, comme l'a fait JF. C'est un bonheur de lire, ainsi que de sentir que je peux peut-être apporter de quoi en rajoutant une autre dimension à chaque vision donnée. Mais bon, ptete que c'est juste que jme mêle pas d'mes affaires... Vous me l'diriez si c'était le cas?

Je ne sais quoi dire de plus sinon que:

"I'm in a world of trouble dont know what to do... Supposed to be one woman's man but I'm in love with two..."
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Deaf Bunk

Comms:
Alvaro a dit…

C'est un texte déchirant, parce que criant de vérité.

Les moments parfaits sont parfaits sur le coup et plus jamais, non?

Réponse à JF sur le thème de l'amour (mercredi 29 avril 2009)

http://rabotradio.blogspot.com/2009/04/avant-de-loublier.html

Réponse au post de Djihef «Avant de l'oublier» (28 avril 2009)

DeafJunkie88 a dit…

Réponse à ton post:
On est le 28 avril, yé 5h et quart du mat pis jme lève déjà. Montage, ce matin. Jme dit que j'vais arriver trop tôt, mais basta: on ne m'y reprendra plus à dire que j'arrive jamais à l'heure.
Arrivé sur place, yé 7h10: Franky arrive juste à 9h pour ouvrir la salle... fuck... À côté d'moi, ya Élie qui est collé à son cell. Moi j'ouvre mon ptit 24h, section sudoku. Pour être relativement poli, j'enlève les speakers de mes oreillons. À travers le silence, ya Élie, à 2-3 mètres max qui est au tel avec sa blonde... ya les yeux fatigués, le trémolo dans la gorge... Une voix puissante sort de son cell. Il murmure "tu sais que jt'aime... non... arrête, tu lsais que jt'aime... oui. quess tu penses..." cris qui sortent du téléphone.

Et moi, le malaise incarné sur deux pattes croches, jme dis que j'vis pu ça. J'me dis que Wolf a raison de traiter de con ceux qui s'promènent en couple dehors, le gros sourire fake ass, pis quand y sont seuls, y pleurent comme des perdus paski aiment plus leur conjoint... J'avais le goût dle prendre dans mes bras pis lui dire: finis-en, tu souffres pour une connerie qui devrait jamais te faire chier ou pleurer...

Et jme dis que j'vis plus ça. Et crisse que ça me booste des fois. ...et crisse que ça me rend down pis plate à mort des fois... Mais maudit que jm'ennuie pas des engueulades en pleurant ' moi aussi jtaime, tsé! non c'pas ça! bouhouh, ben non tu sais, tu sais, tu sais....'

Marla Singer (Deaf Junkie mix) (jeudi 23 avril 2009)

23 avril 2009 (minuit :23)
« Marla Singer (Deaf Junkie mix) »

David vient tout droit de Californie et me dit que le boulevard Décarie le rend nostalgique. Il fait près de vingt-cinq degrés Celsius et le soleil rend l’autoroute si brillante qu’il faut regarder ses souliers sans arrêt pour éviter d’être ébloui.
Les cours sont finis. Nous revenons de prendre un café avec Alexandra et Philippe qui sont dans le même programme que moi. Ce sont eux d’ailleurs qui ont d’abord connu David, suite à de nombreuses discussions sur des blogues. Passés la dernière rue avant l’autoroute, trop irrité par la lumière, je finis par sortir mes lunettes fumées.

Nous traversons la première moitié du boulevard quand David me dit : « You know… When you think about it, it really looks like the freeways, when you’re leaving L.A. » David est dealer. Normalement, les dealers ne consomment pas le matériel qu’ils vendent, mais étant donné les circonstances, David a pris un sachet de PCP et l’a versé en guise de sucre dans son café, lorsque nous étions tous sur la terrasse d’un café bondé, en plein centre-ville de Montréal, un vendredi midi à la sortie des classes. Depuis que l’autoroute 15 est visible du boulevard, David ne cesse de répéter : « People are afraid to merge on freeways… »
Et c’est au moment où nous traversons la première moitié du boulevard, au signal lumineux pour piétonniers, que je vois cette jeune fille. Chemisier blanc boutonné, pantalons noirs, et une chevelure rousse et brune. Assise là, le dos droit, les jambes étendues devant elle, les bras tendus en arrière, les mains sur les briques du terre-plein qui sépare les deux allées. Sa main gauche s’élève à la hauteur de sa bouche mince et pulpeuse, un sourire subtil, et elle inhale sa cigarette. Ses yeux sont fermés. Son mascara sombre et doux ainsi que le reste de son visage : tout ça dégage une béatitude simple et forte. Tout ça, je dois le voir de mes propre yeux pour y croire. Je lève mes lunettes fumées et ce que je vois est une ville irradiée, surexposée, avec un pont en arrière plan, et deux petites lignes touffues et noires sous une crinière rousse.
Le temps que le feu revienne au vert, j’examine ses traits dans le moindre détail, sous mes verres opaques, mais rien de plus frappant que de regarder cette scène sous un regard alerte à la lumière pure du soleil. Les reflets sur l’asphalte, le ciel jaune de smog, le chemisier blanc qui reflète toute la lumière et les cheveux sombres qui captent tout… Le temps passe et je ne me rends pas compte que nous avons traversé depuis longtemps. Il n’y a pas de trafic, me fait remarquer David. Aucune voiture ne roule sur l’autoroute. Et ce doit être impossible. Pourtant, on ne voit que l’asphalte réfléchir une couleur dorée à des kilomètres à la ronde. Lorsque nous sommes rendus au coin du Centre Rockland, David s’allume une cigarette et me la tend au moment où il expire sa bouffée. Je la prends et la tends à mes lèvres sèches, j’attends puis inspire. On marche vers l’entrée principale et j’expire en redonnant la cigarette à David. Il marmonne des trucs comme : « People are crazy, you know? I mean… dumb. » Et je marmonne ouais en pensant : « People are afraid… to merge on freeways of Montréal. »






(1h05 am)

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Comms:
gual ciné-gual a dit…

Cette chère Marla

Rabot a dit…

T'as ecris le texte en trouvant la pic ou vice versa?

D'ou sa sort sa? Une vrai histoire remix par toi?

On voit vraiment la vidéo (ou le cinéma, faut encore un fois trouver le mot juste) dans certain de tes description, chose que je trouve savoureuse.

Les images (mots) en mouvements.

DeafJunkie88 a dit…

En fait, je me promenais pendant des heures (comme toujours) sur DeviantArt et j'ai trouver cette image que j'ai recadree maintes fois sur le iTouch... Et ça m'a inspirer l'histoire que j'ai écrite au complet en écoutant en repeat le mix que j'ai fait de la toune des Dust Brothers.

Voilà

Conversation Mise Au Point (vendredi 3 avril 2009)

Qu'est-ce qu'une discussion entre étudiants en cinéma à propos d'un "film" à tourner?
De ce que j'en sais, ça se résume en 2 feuilles recto-verso avec du gribouillage dessus. Ça c'est ce qui est tangible. Ce qui l'est moins, c'est tout ce qui en est sorti, tout ce que les 5 personnes avaient à dire. On parle technique, on parle émotion, théâtre, café, "Comment j'appelle ma copine avec ça, crisse?", la distanciation... Étrangement, j'ai vu plus de digression ailleurs qu'ici, alors que je m'attendais clairement à de la digression all-the-way. Tous des points de vue différents qui tentent de se brancher au même réseau et qui finit par une entente collective. D'ailleurs, c'est une question que je me pose: l'Essai est-il a) un esthétique? b) un collectif? c) un titre? ou what else... J'ai l'impression d'être aussi flou que la discuss qu'on vient d'se taper (Gual, Simz, Rob, Jab, pis moi)...
J'ai plein de trucs qui tournent dans ma tête que j'ai pas osé dire, comme justement: L'essai, déjà en partant le film a un titre. Pas besoin de dire "LA longue histoire de Jo Bimbo" ou whatever "God Lord, I Shot My Cameraman". Ça t'sauve un peu les fesses d'avoir un titre déjà clair sur le propos: on se prend pas pour les As de l'art visuel/auditif, c'est juste du try-out. En gros, on vit juste un moment intense, mais banal; tranquile, mais dérangeant pareil. On est 5 dudes pas tant fashion, dans un café huppé du Centropo. La contradiction est flagrante et pourtant... était-ce voulu, ou c'est juste le moment présent, fuckuff si sa veut dire de quoi.

Ya pas de grand symbolique. Ya pas de rave dans nos têtes, à cque j'sache. C'est uniquement dire ce qu'on a à dire par le biais d'une production. Restriction ou non, le produit sera indéniablement signé Essai pareil. La forme risque fortement d'être différente, mais ne l'était-elle pas entre l'Es.1 et l'Es.2 ? Moi je vois ça comme un test de compétences dont les résultats sont non-significatifs, mais qui dans la production meme (à la limite, aussi à la projection) signifie de quoi parce que c'est assister et créer le moment présent. Ce qui est une preuve de vie et de continuité. Je crée, donc je suis. Dieu lui-même.

Règles:
Simz: Jamais être clair. (à date, ya au moins ça que jai respecté!)
Jean: avoir du son post-prod
Rob: chronologie du montage = chron. du tournage
Gual: Référence à une oeuvre
Jab: Doit avoir une référence avec un rêve et faire en sorte qu'on sache qu'on parle d'un rêve

On ne doit pas prévoir le temps du film avant la fin du montage.

Merci. Bonsoir.

Comms:
gual ciné-gual a dit…

Discussion abstraite, les traits de crayons sont sur la toile, reste à mettre les couleurs.

IdÉe shooutée dem^me: On pourrait faire un film ch. all by arselves, un film qui serait un testtament de c'est quoi pour nous un essai.

BOnne idée ou mauvaise idée? Dites

DeafJunkie88 a dit…

Sé tu, j'avès panser la même idée. Dans un sens ça s'rait plus simple ainsi, mais d'un autre coté, yaurait pas le coté "Team" si tu vois cque jveux dire?
Mais l'idée me séduit, ne vous méprenez pas. Elle me séduit.

Lazy Vomité a dit…

Ouais même chose pour moi. On pourrait y aller ainsi, après on construit quelque chose en équipe.

Merci Jean pour ton feedback sur la soirée d'y hier! J'crois que j'vais laisser un post moi aussi sur mes sentiments.

Je sais que j'abuse, mais... (samedi 28 mars 2009)

**POST INÉDIT - JAMAIS PUBLIÉ**

2 posts en 2 jours, c'est pas la mère a boire.
C'est juste un ptit réajustement que j'veux avoir:
A quand les divagations Simonesque? A quand les scenario avec CinéGual et Lazy et Rabot et compagnie? On jase, on jase mais y manque d'action!
Je suis en pleine période de création, suite a un tournage ma foi tres réussi, et je voudrais en faire profiter! Je lance donc ce cri du coeur plein de "c" et cette réplique honteuse: "

Des cans de thons... (vendredi 27 mars 2009)

C'est tout c'qui restera à Radio-Can, dans peu de temps... Les Invincibles ont quitté New Big City avant sa destruction quasi totale. On parle de 800 postes jettés à la porte, dont près de 300 francophones. La production se fera désormais avec des équipes et des budgets réduits.
...Merci au Big Brother Harper. Maintenant, j'ai vraiment envie de décrocher d'la télé. Malheureusement, lui c'est la bonne télé qu'il veut deplugger. Bientôt, Radio-Can va devenir un TVA sans saveur. La télé qui annonçait autrefois "Une émission en Couleur" sera maintenant monochrome. ...Ben bravo coudonc... Plus loin, dans les chaînes spécialisés, il y a Musique Plus qui a viré pour Mp. "Changement de voie" disait-on. Des émissions plus recherchées pour un public plus mature. On a eu droit entre autres à Radar, animé par le plutôt juvénil Mathieu Marcotte qui m'a surpris par son audace et ses recherches très poussées (pour la première fois à la télé, j'entendais parlé de Massive Attack! Zimaginez?!). Quess qu'on en fait? Poubelle: Radar a changé de cap avec les pré-pubères Babu et Iza qui niaisent avec des vidéoclips les plus poches... Ben bravo coudonc, crisse.

Pis si au moins, yen avait plus qui se servait de leur cervelle,
On aurait dedans la belle, dedans la belllle télévisssion
Des émissions plus culturelles
Jme sentirais MOINS CON!
Ben bravo coudonc.

Scuzez-la. Jt'en crisse.
-JD
(Merci à Éra pour ses posts qui m'font réfléchir)

Comms:
Lazy Vomité a dit…

Hier quelqu'un m'as dit que c'était du vol avoir une version dvd piraté de twilight. Et que la seul différence entre James Bond et Michel Brault c'est qy'en a un des deux qy'ai plate...

Ben bravo coudonc!

DeafJunkie88 a dit…

Les petites gens, ceux eux qu'il faut toujours soigner. C't'une maladie... J'aimerais leur refiler le virus de la curiosité intellectuelle, parfois.

Superbe intégration du thème, Maestro LV!

éRA a dit…

Sacréfice, un hommage à moi? Je ne m'en attendais pas. Pourrais-je avoir plus d'info ? lol

Pour vrai RADAR c'était nice. Fuck babu pis IZA (mme summum.com)

Trop conne.

Road trip en quatre temps (samedi 14 mars 2009)



Nouveau scénar à réaliser (en tête depuis été 2007)

Jake, Mike, Karl, Yan. « Les KKK et leur grand chef ». Saouls dans un bar miteux. 3h du matin. À la fermeture du bar, Yan voit une voiture dans le parking. Il s'approche, regarde à l'intérieur... Il réfléchie... "Hey les gars! Amnez-vous vite!! La clé est dans l'contact! On crisse not' camp!"

En cavale dans les rues de Montréal depuis plusieurs heures, les quatre ados attardés regardent le soleil se lèver au loin, derrière les gratte-ciel. Yan demande au chauffeur de les conduire chez une ancienne amie. Karl opère. Vers 8h am, Yan sonne chez la fille qui hante son esprit depuis son plus jeune âge. "Excuse moi pour cque j't'ai dit ya quinze ans... C'est con que ça aie briser notre amitié pour si longtemps..." "Ok c'est correct... Quess tu deviens? Un job? Des responsabilités? Une blonde? Une famille?" "Wooow, tout doux... Pas de SCOP pour moi... La mort au Society Control On Population."

Il a fait sa psychanalyse. Il peut partir. C'est au tour de Karl d'aller voir sa soeur, rendue junkie et monoparentale, vivant de l'argent que lui donne une chaine télévisée pour faire un reportage sur son parcours troublé.

Chaque personnage y passe. Le tout dure une très longue fin de semaine... Au bout duquel on réalise que les 4 tarés ne sont qu'un seul et unique perso, en train d'écrire son fantasme d'en finir avec ses tourments et ses fantômes.
---
Dee Junk

Comms:
Rabot a dit…

J'aime bien!

Cependant comment on fait pour representer la fin? A oins qu'on laisse deviner, ou?

DeafJunkie88 a dit…

On peut laisser le narrateur se charger de dire son point d'vue... Comme quoi yé enfin libre et en paix. En fait, en écrivant ce ""roman"", j'pensais le faire comme j'aurais envie de faire le film, cta dire au fur et a mesure.

Dans mon ptit coeur, y fait frette... (mercredi 11 mars 2009 )

Dans les bécosses,
Moi jpisse d'en bas, d'en haut.
La top dans yeule,
Collée dure après mes lèvres amochées.
Sont mouillées.

Moi pis mon ptit verre de vin dans l'corps,
J'me dis qu'j'ai l'goût d'encore plus boire.
Me saouler jusqu'à la mort.
Mais j'suis fidèle à ma promesse.
J'pense à ma maitresse qui m'dit "Fais pas d'folie".
À soir, dans mon ptit coeur, y fait frette.
Mais j'pense que c'est l'bon choix qu'on a faite.

À trois heure du mat'
Chu encore fébrile, j'réalise pas trop.
J'ai l'goût d'me foutre en l'air,
Mais j'me dis que j'm'en fais trop.

La vie passe, pis la vie casse.
Ça va s'règler dans l'temps de l'dire, j'me dis.
J'te souhaite le meilleur des bonheurs.
J'me dis que j'pourrai dormir tranquille
Tant que j'pourrai sortir en ville,
Boire avec mes chums, pis fumer des pétards une fois d'temps en temps.
Jaser de cinéma, p'têtre avec toi, p'têtre tuseul.
J'me dis que j'pourrai dormir tranquille
Le jour où on va réaliser que c'tait la bonne chose à faire.

J'ai crissement pas regretté le temps passé avec toé,
Mais c'tait v'nu l'temps de s'quitter.
Tu vas voir, on va sourire.
Dans ben longtemps, ça va juste être un autre crisse de bon souvenir.

---
11 mars 2009
Jean Derome, aka le sourd junkie de toi

Comms:
Lazy Vomité a dit…

Rien a dire de plus que Wow. Le blog est rempli de nostalgie et de mélancolie rempli de lumière aujourd'hui!

Rabot a dit…

C'est bien vrai, c'est rempli de souvenirs à nouveau.

DeafJunkie88 a dit…

Disons que la lumière est encore tamisée, dans mes ti zyeux, mais merci d'vos comms, les gars. Ça aide.

gual ciné-gual a dit…

a soir dans mon coeur y frette, tu l'as pris de la toune des colocs, le répondeur?

DeafJunkie88 a dit…

Ouais. C'tait la toune qu'on a écouté une bonne coupe de fois, moi pis Lacia, avant qu'on se sépare. Mais là ça va. Je savais que ça allais se tasser pour le mieux :)

En passant, ya tu un paresseux vomis qui pourrait me lifter au party dla Caro en chef pour sa fête? ^

dumby a dit…

props dude, desolé pour toi et lautre.

Art ou pas, jcrée pas plus... (vendredi 20 février 2009)

Dans un récent article, j'ai dû écrire certaines choses sur moi, mais cependant, plusieurs manquent à l'appel... J'ai décrit mes passions artistiques de façon beaucoup trop sommaire, et je tenterai ici de me racheter.

Un de mes bonheurs quotidiens, c'est d'associer. Par exemple... J'me fais un rotteux dans le four grilloire et jmet le timer. Celui-ci fait "tic-tac-tic-tac"... automatiquement, jme met a tapper du doigt sur le comptoir, j'pars un beat, j'entends le scratch divaguer, et la guitare zigner. Jme créer une toune avec le ventilateur, avec des pas qui courent, des enfants qui rient pis des gens qui crient. Quand j'écoute dla miuze, en général, soit jpars des riffs absents dla toune originale, mais surtout, je vois des images.
J'crée un vidéoclip dans ma tête quand j'écoute Blue in Green, Black and White World, No money no home, etc. Et dans le cas de l'album "Campfire Headphase" de Boards of Canada, c'est juste carrément un film complet à saveur Amérique post-apocalyptique.

Le plus dur, c'est de regarder un film qui dit tout... Juste à penser à "Lumière Silencieuse" vu au cinéclub récemment... En voyant un film que je croit qui dit tout (thèmes, écriture, dialogues, images), jme dit que jpeux pas faire mieux, alors jme dis: "Fuck off, jpeux pas dépasser ça. J'arrête de faire du ciné..." Comme le fait que le seul scénario que jtrouve potable n'a pas fonctionner (j'ai tourner 2-3 scènes, le son est glitched, etc), jme tourne plutôt vers des courts métrages, sans début, sans fin... Le scénario que je réalise cette session, je l'avoue ouvertement, je le trouve pas tant bon... la fin suck en crisse, chu pas capable de voir comment jpourrais faire de quoi de potable avec. Moi jveux faire Sergio, mon mexicain à muustache molle qui joue mal de sa guit, dans les rues poussièreuses de sa ville natale, qui pense à rien sinon de faire plaisir aux passants avec sa musique maladroite.

En général, c'est à peu près la même chose pour l'écriture. Faut que jm'y remette, mais c'est ruff... Quand je lis du Salinger, ou Phelley en voyage, ou n'importe qui, j'fais souvent d'la déprime... Comment dire de quoi de différent? Et que ça soit bon?? J'associe l'écriture au cinéma, surtout en tant qu'adaptation: un bon texte, avec une bonne toune ben placée, pis des images qui touchent...

(5-10 minutes passent)

Ok là par contre j'écoute 'I Will Sing you Songs' pis jpeux juste pas penser à autre chose que la poudreuse avec des kids qui font du snowskate.... Rob... t'as faite dla crisse de bonne job sur ce video, surtout avec l'histoire qui vient avec... C'est ça que jveut faire...
Me souvenir d'un évenement dma jeunesse, l'avoir sur tape, pis foutre une toune salement ben attaché au mood.

P.s.: je dessine aussi, mais c'est pas la coche... mais étonnemnt jai trouvé 2 cahiers avec des sketchs que j'aimais crissement regarder, dont un qui me fait penser au oJo Art Style. voir cette page: http://radiovideoelectrotechno88.blogspot.com/2009/02/dessins.html

Comms:
DeafJunkie88 a dit…

X & Z sur youtube, pour les amateurs de l'essaithétique: http://www.youtube.com/watch?v=fm6hMarOaFI

Rabot a dit…

Dessins savoureux :)
Merci pour le props.
Faut creer pour s'amuser, si les autre aiment, cool.
Faut pas voir trop haut.
Faut pas trop voir.

J'aime ta création, créative ou pas.

Je suis un prêtre conservateur ontarien. (mardi 17 février 2009)

...
Quand ma blonde parle avec un autre gars, pour moi, c'est comme l'infidèlité... Qu'elle baise avec, c'est tant mieux pour elle, jsuis nul dans c'domaine là. Mais la jasette par contre...

Moi, mes amours, je les ai vécus par écrit, on se dit ce qu'on est, ce qu'on veut, ce qu'on ressent... On se raconte des histoires, pis on finit par se parler de tout et de rien jusqu'aux aurores. Pis là, le feeling que tu fais quelque chose de tellement nice, qui t'fait sentir bien en crisse: partager ses expériences pis ses opinions. Moi, le physique est tellement secondaire et irréel, jme sens mal presqu'à chaque fois que j'y suis confronté. Par exemple: hier, une fille me parle de sa gorge enflée par le froid/la maladie/ganglions/jsais-tu-moé! et me dis: "Touche, à quel point c enflé." J'tais genre à un mètre d'elle. A s'approche. (Crisse j'vais être obligé dla toucher, sinon a va penser qu'j'ai peur d'elle). Ça fait que j'lui ai toucher le cou. ... D'habitude, j'associe "toucher le cou" à "go! met ta main dans ses cheveux, c'est l'moment! EMBRASSE-LA, CRISSE!" ... Esti que jme sentais gamin. Tellement pas à l'aise avec sa sexualité de ti-gars qui a jamais évolué, et qui saura jamais comment s'y prendre avec une fille.

Un autre affaire: si tu baises avec une autre fille que ta blonde, c'est poche pour elle... J'viens encore de penser comme un curé... J'explique ma pensée de conservateur ontarien pogné dans l'cul: jme disais "Anyways, la baise avec une autre, c'est, jsais pas, l'adultère, mettons. C'est pas cool. Tu la trompe, ta blonde. PÉCHÉ!!" Faque c'est claire que la blonde est en crisse. Mais si le gars fait juste tomber amoureux d'une autre personne... Crisse! Non mais c tu plate faire dla peine à quequn parce que t'aime?! J'haïs vraiment ça de parler comme un flot avec tout l'temps l'esti de question du love power, mais ça me trotte tellemnt dans la tête... Meme dans mes rêves j'refuse l'avance des autres filles, de peur defaire dla peine à ma blonde! Quand j'lui ai dit ça, a m'a rit au nez...
Solution?
La théorie du panoramique latéral:
Un couple, dans un lit queen, le bras du gars par-dessus l'épaule dla fille collée sur son chest.
Pan vers la droite: costume d'écolière qui traînent sur le sol avec un télé qui passe un film de Lindsay Lohan.

...
héhé



Comms:
Rabot a dit…

Ahahaha, je suis vraiment fan de ces textes. Profondeur humaine, pulsions, humeur, pour presque parler de simili troublé de j'sais pas quoi.

2 paragraphes bien organisé, un fin surprise que seul Allen et probablement Bergman aurait osé...

Ok, d'autre l'aurait osé, mais qui l'aurai vraiment lander.

Dav a dit…

A ce qui parait on doit refuser et meme repousser violement les avance d'apres ma petit amie .
Mais later un gurd c legit tu crois?

Moi non :P

Lazy Vomité a dit…

Warm up sur Lindsay cul,
Dans un film ou est pas mal tout nu.
Sa petite juppe a carreau,
J'préfère la prendre de dos!

J'devrait esseyer ca la théorie du Pan latéral un d'ces jours!

Wreck (Samedi 24 janvier 2009)

Tout d'abord, je tiens à décerner un kudo platine aux Rabot et Vomis de ce monde pour le petit joyau de party pour Phelley. Montage savoureux. Musique sympatique. "Tu bounce to what i say" défini bien ce vidéo sur vimeo.

Bon. Qu'ai-je à dire sinon que les détours. Passer des heures à pitonner sur un clavier, à faire clic et utiliser un mic avec certaines personnes, question d'être plus " "live" " avec des personnes à des milles à la ronde. La question qui me vient souvent: "Should i go or should i stay". Devrais-je partir ou bien rester? Connecté sur msn? Sur le chateau impossible? Sur internet? Chez moi? Toujours. La plupart du temps scotché à une machine... Alors je suis sorti, j'ai senti le vent et le soleil printanier, "J'ai voyagé à travers tant..." de neige boueuse pour atteindre un Values Village où ma copine essayait tous les chapeaux possibles pendant que je fouinait dans le rack à k7, à travers les Aguilera/Jacynthe/Back Street/Louvain/etc de ce monde. Vinyls 45 tours de personnes artistiquement défuntes. Un couple se rejoind au bac, commente toutes leurs trouvailles. "Suckers. Mangeux d'marde, me disais-je" Je l'ai vu avant vous. Pas grave, c'est drôle de vous entendre. J'me sens moins seul dans mon côté kitch.
Finalement, n'ai rien trouvé. Elle par contre est sorti avec: un chapeau, un disque de Bélanger et une breloque au poignet. En sortant, "nuages bas, le temps est gris": en sortant ma tuque, ma montre tombe de ma poche, sans me le dire. Rendu à l'arrêt, je m'en rend compte, reviens sur mes pas, la retrouve à 1 pied d'une roue de char qui aurrait pu l'écraser une seconde fois. Face bête, retour désagréable. Musique plate à mort en tête.
Un jour je l'aurai, ma belle journée de printemps, dans les disquaires, dans les trouvailles les plus extras, dans les dépenses folles. Dans les voyages. "I wanna go west, i want to go north,... i want to get high."

Merci au Deadwolf, pour sa musique rare.
---
Deaf 'Funky' Junkie

LÉGND-R (samedi 17 janvier 2009)

Bon ça va sonner botche, mais j'ai rien d'autre en tête. La construction, c'était mon fort ya bien longtemps de ça...

J'entends Philz parler de son voyage, et crisse... Quand j'y pense, ya tellement d'endroits que je voudrais visiter, peut-être graver sur bande magnétique, mais enfin à quoi bon. Une bonne expérience à vivre n'est peut-être pas une bonne expérience à filmer et à regarder. L'Afrique... Je pense toujours à la même personne en évocant ce pays: Rimbaud... À 20 ans, après avoir complètement abandonné la poésie, il a quitté son pays pour une jungle sans pitié où il vécu et mourrut.

Non jme compare pas. J'y pense, c'est tout. Aller au Togo, le Bengale, l'Algérie, le Sénégal... Whatever, dans l'fond c'est peut-être mieux de juste pas à y penser. Tout l'monde s'éloigne toujours, moi j'reste pogné ici... faut croire que ça m'plaît.

Ya d'la musique dans ma tête, j'aimerais en jouer. Alors je prends ma guitare, j'la fais résonner pendant 3-4 minutes, le temps de jouer tout mon répertoire de façon pitchée et de m'écoeurer. Alors, j'allume la télé. Le soir, ça fait d'la lumière sur mes murs.
Pis quand arrive 3h du matin, pis que c'est encore réveillé dans ma tête, j'commence à déprimer solide. J'regarde les posts sur OOEssai, pis sur LeCastel, et puis j'referme le tout à nouveau en me disant que j'ai pu rien à dire / à faire.
La symphonie, les trompettes, la guitare, des fois j'me dis que c'est juste des démos... Ya rien de bien construit dans ma vie.

En gros, j'roule en voiture avec des roues carrées. Un jour, j'vais m'ballader à Toronto avec des roues octogonales... Ce jour-là, ça va aller mieux.

---
Deaf "Take a chill pill, pal..." Junkey, aka LÉGND-R

Comms:
Rabot a dit…

C'est beau de voyager, et j'ai envie, en même temps, c'est pas si prioritaire. C'est comme un reve de second plan.

Et la routine, elle brise les rêves, les enterres afin qu'on les oublie.

Et quand on trébuche, et qu'on gratte la surface par accident et qu'on les retrouve. Quelle joie.

La musique, la guitare, écrase toi et gratte sans demander à ton répertoire. Évade ta main sans te demander si ce quelle fait et bien. T'as que ça a faire. Et écrire sur ce que tu n'ecris jamais.

Transforme et écarte toi, va voir s'qui a au coin de Sherbrooke pis une rue fuckall. Genre du parc.

Regarde pas s'que t'aurai regarder.

Voila une pincée de dépaysement.
Amène la bande si t'as envie.

DeafJunkie88 a dit…

Conseils judicieux. Merci.

Long time no see... (dimanche 14 décembre 2008)

Trois hommes dans la soixantaine. Des intellos, à différents niveaux. Ils se retrouvent après 10 ans, sans s'être vu.

Au chalet, la retrouvaille commence bien: ils mettent de la musique classique et boivent un bon vin rouge. Les souvenirs les rattrapent et, avec l'alcool, les frappent.
"A-t-on fait de nos vies ce que l'on avait en tête, alors âgés de 20 ans?" de s'exclamer le plus strict des trois.
"Et après, on s'en fout! Moi j'aime mon présent, et ça me suffit" de répondre le comique.
"C'est mon fils qui me préoccupe... Il est mon avenir, et je ne sais même pas ce qu'il est devenu, depuis que ma femme est partie avec lui, au loin..." dit l'écrivain oublié.

Le strict se plaint de sa femme, trop grosse et trop inculte; il se fait tourner en ridicule par le comique qui lui fait avouer qu'il ne pourrait jamais tromper sa femme "t'es trop stick sur tes principes moraux de catholique"; l'écrivain s'esclaffe d'un rire jaune et critique sévèrement la religion qu'il a en horreur depuis longtemps. Après l'engueulade, le comique invite ses potes à le rejoindre sur le balcon pour fumer un bon joint. "En souvenir du buvard qu'on a pris à Paris, en 68". Le lendemain, le contact est froid. Personne ne s'excuse: ils ne font que réaliser à quel point leur amitié ne tient plus autant qu'avant...

Film qui risque sa chance d'être tourné la session prochaine.
Je n'avais rien d'autre à écrire sinon ce dans quoi je baigne depuis un fichu bout.
Malheureusement, il ne s'agira pas d'une production Deaf Junkie, mais bien J.D.
L'art ne mérite pas d'être sketch comme le Dead Junk l'est.

Comms:
Rabot a dit…

Si j'suis en création 5, j'te suis.

DeafJunkie88 a dit…

Fanx :) J'vais vraiment avoir besoin d'une crew Art en esti, et vous êtes sélectionné de prime abord!

Le jour où j'ai tenu M.K. dans mes mains. (dimanche 7 décembre 2008)

J'étais un attardé. J'étais jeune.
Comment définir mon sentiment à ce moment...
Profondément troublé, et excité. Lecture avec un sentiment de faire quelque chose d'horrible.
Le genre d'item que l'on garde pour soi, bien protégé au fond de son sac d'école.
Le genre d'item qui, une fois acquis, cause le dérèglement permanent de sa psychologie.
L'objet est si noir qu'on ne s'attendrait pas à ce que la couverture soit orange...
Je préférais même le garder fermer, plutôt que de l'ouvrir et perdre une partie de mon âme.
Cela, même si j'étais déjà vendu quelque peu à la philosophie contenue dans l'item.

Le jour où j'ai tenu Mein Kampf dans mes mains, j'ai commencé à paranoïer au point de penser que tous allaient me voir avec ce livre et me jeter aux oubliettes. Tortures inclues dans le forfait.

Après m'être endormi sur le premier chapitre, le soir-même, j'ai décidé de rendre le livre le lendemain au pas de course.

...
J'vous avais dit que j'pouvais pas faire mieux que mes textes précédents.


Comms:
le félin a dit…

spaske ta gardé en tete ke tu pouvais aps gros nigo lol... mais c koi ce livre au fait...chu p-e atardz mais jconnais pas

Rabot a dit…

J'pensais réellement que MK signifiait Mortal Kombat, plus ça avancait, plus c'etait vrai. La casette de Genesis noir, le collant orange.

Continue l'JeanD'aire. Continue.

Lazy Vomité a dit…

Freakin Nazy!
I still love you...

J'ai toujours préférer lire sur hitler que sur John Lenon.

Plus de texte... puise Jean!!!

DeafJunkie88 a dit…

MORTAL KOMBAT!! C'tait justement ça à quoi jvoulais faire référence, creer l'ambiguité :P

Pour félin, Mein Kampf (Mon combat) est le livre autobiographique d'hitler, sa politique.

dumby a dit…

hitler me fait pas un plie, cette page de l'histoire me laisse sans emotions quand je regarde les jeunes femmes se faire violer à coups de bouteille cassée dans plote j'me dis au moin t'es pas morte sans une derniere baise grosse vache!

Lazy Vomité a dit…

Here we go again!

Dav a dit…

Experience partie 2 ROLFELMAO

La théorie de l'effet Koulechov. (jeudi 27 novembre 2008)

(Parce qu'on me l'a demandé)

L'effet Koulechov c'est...

Une fille couchée dans son lit.
Un regard froid.
"Est-ce que je l'aime encore?"

Un joint entre deux doigts d'un chum.
Un regard froid.
"Putain que j'en aurais d'besoin, live..."

Un dude qui pense qui va révolutionner l'art cinématographique.
Regard froid.
"Crisse, y va tu s'la fermer?"

Un montage de documentaire trop pas fini.
Un regard froid.
"J'sens que si jcoule pas, chu luckeux en esti..."

...

Un texte écrit ya un boute, clean en sacrament.
Un regard froid.
"J'peux pas dépasser ça, j'arrête d'écrire pour de bon."


Comms:
Lazy Vomité a dit…

Koulechov meet Freud.

Une fille gesticule et parle.
Regard froid.
"Jamais dans un lit..."

LA THÉORIE DU FOND AU NOIR (mercredi 26 novembre 2008)

Le fondu au noir c'est...

Moi, et mon t-shirt DeafJunkie, homemade, tout décrissé.
Moi, et ma vision pessimiste des gens que je côtoie.
Mon café frette qui goutte la merde...
Le téléphone sans fil... qui sonne en haut, dans ma chambre, quand j'suis en bas à l'ordi...
Une connection qui s'interromp de façon brutale. Jump cut.
Moi qui pisse contre un mur de Montréal. Square-Victoria.
Un char de niggas qui fade au loin, à S-F.
L'ordi qui s'éteint.
Une toune de oJo ben orchestrée.

Un enfant qui vire adulte dans un atmosphère d'éternels ados...


Comms:
Rabot a dit…

Moi chu d'accord pour avoir un set de texte à saveur cinéma/vie.

Des bonnes allusions.

J'en veux un sur l'effet Kouledchov.