samedi 24 octobre 2009

Les archives de la Bible (sam.24 oct 2009)

Et si j'avais pas compris? Si les religions, des Égyptiens aux Chrétiens, avaient la juste réalité? La vie n'est-elle éternelle qu'après ce qu'on appelle la mort?

Et pourtant, j'continue d'lui pisser à la raie, la mort. Dans l'fond, et là jme répète, je suis le cheval stupide dans Animal Farm qui continue de sfaire chier parce que pour lui, c'est ça la vie. Et qu'il faut juste être un imbécile heureux.

Et quand j'vois quelqu'un penser à ces questions avec sérieux... ça me rend malade de moi-même... "peut-être que lui, il a compris cque jcomprendrai jamais de toute ma vie". Et ça m'fout en l'air, j'en ai les larmes aux yeux rien que d'y penser. J'écoute ses lamentations d'une douceur inouie, et jme met la tête sous les oreillers, masquant à tous cet état qui me perturbe.


Quelques instants passent...


et je sais toujours pas quoi penser.


Tantot, j'ai réécouter "je joue de la guitare", et pour la première fois en 4 ans, j'ai revu les vraies premières images de mes souvenirs reliées à cette chanson: ma famille qui sort de La Ronde, moi pis mon frère on avait environ 10-13 ans, et on passe entre ces deux punks; un qui tire des roches; l'autre qui les recoit. Sa copine qui le protège... Et nous, en voiture, le silence, et Jean qui se lamente, en jouant sur son instrument. Switch à la toune "I dream" live à la salle andré-mat. Moi qui sort de 10h de shift de nuit, dans l'bus, les larmes voudront pas arrêter d'couler.

Ma fatigue est ben mal placée pour que jpuisse réfléchir comme une personne raisonnable... désolé.

Son d'un accordéon joué de façon ridicule, un gars qui hurle et qui pouffe de rire. Moi qui rigole comme un con dans l'bus. Le monde me regarde, mais c'pas grave. Chu content.


JD, 24 octobre 2009, 9h50 am

samedi 10 octobre 2009

Appartement A-22

Scène 1, int. soir, étage 1
Raymond (X), cheveux longs frisés, barbu, arrive devant sa porte, avec plein de sacs de plastiques derrière lui pendant qu'il ouvre la porte. Il prend tous ses sacs et les traîne à l'intérieur de l'appartement. Celui-ci est presque vide de meubles et de décorations: il n'y a que des trucs ramenés des vidanges laissées, comme des appareils électroménagers (grille-pains, cafetières en métal, répondeurs, radios, etc). Dans le bruit métalique des objets qu'il a ramené, X ouvre la portière d'une armoire d'où il sort une tasse et se sert un café. Close up sur son visage troublé. Il s'assoit à sa table, prend le téléphone, et compose le numéro d'un cinéma à 2$ pour savoir le programme de la semaine (donné par une voix féminine électronique). Il enregistre le son de la voix avec une petite enregistreuse à cassette, réécoute la bande... La voix est complètement distortionnée. Il apprend le programme par coeur, puis fait rejouer la cassette.
-Bienvenue au programme du Cinéma Éclair Mile-End. *X arrête la cassette*
-Bonjour madmoiselle! Zavez don' une belle voix! héhé.. Heum, oui donc jvoula' savoir c'ta quoi, vos vues d'la s'maine... *X repart la cassette*(et ainsi de suite)
-12 films à l'affiche cette semaine..
-Ah ben c'est bon ça! J'aime ça quand ya du choix! C'est quoi l'premier?
-...quante premiers rendez-vous, une comédie romantique avec Adam Sandler..
-Ah c'est bon ça, hein! ......... cut to...

Scène 2, int. jour, appartement de X
Au loin, une porte s'ouvre à la volée et se ferme brusquement. On entend depuis le hall d'entrée une dame dans la cinquantaine qui gueule et qui sacre à tord et à travers. X ressent les vibrations de son poids énorme qui résonne dans tout l'appartement et qui l'empêche de parler avec l'opératrice à qui il donne de faux numéros depuis 10 minutes juste pour parler davantage avec elle. Il finit par raccroché, trop déconcentré, se dirige vers la porte, l'ouvre et regarde à travers l'embrasure: une grosse madame, petite, carrée, avec de gros seins pendant, et son mari à peine plus grand, mince et très discret, la tête ailleurs. Ils passent juste devant sa porte puis continuent vers l'escalier. X les suit des yeux et attend qu'ils soient à l'étage supérieur avant de laisser échapper un "farmez don' vot' yeule, deux secondes, on peut pu s'entend' penser, icit'dans" chétif et pleignard.
-Quossé t'as dit, mon p'tit tabarnak?!! Attend que j'te pogne mon osti d'robineux d'calisse!!! Eille, toé crisse, quess t'attend pour rentrer, saint-ciboére de calisse!?! J't'assez 'coeuré de c't'osti d'log...*elle claque la porte et ses hurlements sont enfin étouffés*
X referme sa porte au moment où elle s'adresse à lui, puis marmone des insultes à son égard en retournant à sa table où il finit son plat de kraft dinner. La grosse crie de plus belle et son écho empli l'appartement de X qui se tient la tête entre les deux mains... Fade au noir

Scène 3, int. soir, chambre de X
Toujours dans le noir, on entend une porte s'ouvrir et se fermer sans bruit, puis on entend un jeune homme et une jeune fille ricanner en silence qui monte vers le 2e étage.
-Eille lui yé spécial, j'te dis, un vrai fucké... Sa femme lui tappe la tête contre le murs, c't'une esti d'folle...
-Haha! On aurait dit Kermit! Chu sure qu'ya une ptite voix fluette!
-Chuuchht... haha, ya l'aut' qui doit dormir ak son toaster...
X regarde son cadran: 4h du matin. Dans l'appartement juste au dessus de celui de X, on entend une guitare jouer subtilement et le jeune homme chanter, puis tout s'arrête brusquement. Puis, on entend un meuble se déplacer, s'arrêter... et couiner...

Scène 4, ext./int. jour, devant l'immeuble/appartement du général
Un homme à moustache, le visage creux et le regard sévère, assis sur une chaise devant l'immeuble boit sa canette de bière. Il regarde chaque passant dans les yeux et les fusille du regard. En fait, il surveille surtout l'immeuble d'en face. Il marmonne à lui-même:
-Gang de tapettes de crisse... Esti d'fifs de marde, j'vous ai pognés les culottes baissées, hein, mes ptits calisses? Ben comptez pas en ram'ner d'aut' dans vot' genre icite. C't'un quartier respectacle, gang de pédés à ptites graines... Ouain, c'est ça, sort pas juste de ton appart, décrisse... J'ai encore ton sang su' mes poings, yen veulent encore, faque amène toé pas icitte ou bedon tu vas l'regretter solide.
Intérieur de son appartement. Il rentre sa chaise et dépose son coupe-vent dans son hall. Travelling derrière lui alors qu'il pénètre dans son appart décoré de toutes sortes de "trophés" de chasse, et de guerre. Il s'installe dans son fauteuil devant la télé (à côté de la fenêtre d'où on voit la rue qu'il vient de quitter) et écoute les sports sur sa télé à oreilles de lapin en ouvrant une autre canette de bière. On voit passer le messieur Kermit devant la fenêtre, l'air absent comme toujours, se dirigeant vers la rue principale. Juste au dessus, on entend la grosse passer un coup de téléphone et gueuler à propos de son attardé de mari qui va encore faire de l'oeil à la boulangère. Le général, visiblement irrité, se lève en trombe de son fauteuil, passe un cadre de porte, en ressort avec un calibre 12. Il dirige la crosse vers le plafond et commence à donner des coups violents.
-Ça va faire, ton esti d'parlage! J'entend pu la game, tabarnak! La prochaine fois, c'pas la crosse que tu va avoir dans face, c'est les balles!
On entend les insultes étouffées de la grosse à travers le plafond, puis, elle claque le téléphone. Silence parcouru de murmures. Puis, X sort de son appartement, avec ses sacs d'électroménagers qui font un boucan métalique.

Scène 5, int. soir, corridor du 2e étage
X monte au 2e et cogne à la porte de son voisin d'en haut, à l'appartement du jeune homme. X est visiblement plus troublé que jamais, les larmes aux yeux. Le jeune homme prend du temps à répondre et quand il ouvre la porte, X demande à rentrer pour parler. Cut to..
À la table de cuisine, la tête entre les deux mains et un mouchoir sur le visage, X pleure devant le jeune qui semble presque amusé par la chose.
-C'est la troisième fois qu'a m'fait ça, la bitch... snif... A m'appelle au téléphone pendant qu'a baise avec son nouveau chum! Pis a m'fait entendre ça! J'sais pu quoi faire, mon gars! ...
-Bah, c'est simple: répond pu.. Entk..
-A m'dit tout! "Là j'ten train dlui sucer la queue, c'que jtai jamais fait à toi pass té rien qu'un loser, pis la y m'bouffe la chatte, pis criss que c'est booon!" Quessé tu veux jfasse?? ...t'es sûr que tu veux pas m'acheter une radio? ...est super bonne...
-Rentre chez toi, achète toi un téléphone à afficheur, pis quand tu vois son numéro, décroche pas... Bon, tu m'excuseras, faut que j'packte mon stock, jpars en tournée à soir... Fait attention à toi, là. On se r'voit dans 3 semaines...
Pendant qu'il dit ses lignes, le jeune homme racompagne X à la porte qu'il ferme dans son dos.

Scène 6, int. après-midi, chambre de X
X vient de rentrer avec, au fond de son sac de traîneries, des cassettes vhs de films porno. Dans sa chambre, les stores fermés, il s'installe devant sa télé, sur son lit, et met une des cassettes dans le magnétoscope tout rafistolé de ruban adhésif. Aussitôt il l'arrête. Il repense au vieux Kermit qu'il a croisé à l'arrêt d'autobus, juste avant d'arriver à l'immeuble. Sa pensée est interompu par le bruit que fait le jeune homme en passant la porte d'entrée. Il l'entend trainer une lourde valise. On le voit monter les marches avec son étui à guitare. X écoute plus attentivement: lorsqu'il entre, il parle avec sa copine qui était restée pendant sa longue absence. Puis, le meuble se remet à couiner... et s'arrête. Pendant, quelques secondes, on ne voit que X qui n'entend rien, ou pas grand chose... Et puis, dans tout le bloc, on entend le jeune crier:
"C'EST ÇA, VIEILLE CRISSE! ÉTOUFFE TOI PIS MEURS!" ... Et le meuble se remet à couiner. X repart sa cassette, mais ne regarde même pas, troublé par tout ce qui vient de se passer. Ellipses pendant lesquelles on voit la lumière à travers les stores de la chambre diminuer de plus en plus, la lampe qui est maintenant allumée. X est dérangé par le bruit d'une ambulance. Il ouvre à moitié la porte d'entrée et regarde des ambulanciers passer devant lui avec une civière sur lequel est la grosse. Il ouvre complètement la porte et monte au deuxième étage où il cogne à la porte du jeune homme.
-Eille, tu sais pas c'qui vient d'arriver? La voisine... la grosse. Est morte d'une crise de coeur.
-Pis l'vieux yé où?
-Yé pas là! ...
Cut to...
L'ambulance qui part, les voisins qui la regarde partir. X est abasourdi, et regarde le jeune homme décontenacé... mais qui affiche quand même un sourire, en répetant: "mais pourquoi, j'ai fais ça..."

Fin. Send.
Désolé d'la longueur, ça m'a juste pogné d'un coup.
-DM- samedi 10 oct. 2009, 20h25

jeudi 8 octobre 2009

Retour sur l'Idéal

Voilà. C'était de cette maison dont je parlais dans mon post "L'idéal serait hier ou dimanche"


http://radiovideoelectrotechno88.blogspot.com/2009/05/lideal-serait-hier-ou-demain-dimanche.html


Merci Google Street View.

mardi 6 octobre 2009

1h30 am (6 oct 09 24h02)

Après le Volet 1: "La Mort d'un Naufragé - Expliqué aux Tous Petits",
le volet 2: "Les Fantômes et la Survie", et le volet 3: "Retour à Neverland"....

From the streets of FaberTown!!, Here comes....... Le Volet 4: "Le Tournage"!


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See ya soon, folksyz!

-DM- 6 oct.2009, passé 24h01

EDIT: La suite ici: Volet 5 "Insomnie/Amnésie"

5h40 am (mardi 6 oct 2009)

Troisième et dernier volet graphique de La Mort d'Un Naufragé: "Retour À Neverland"


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La Fin.

Au plaisir, folks.
-DeadMachina- 6 octobre 2009, 21h48


EDIT: la suite ici. Volet 4: "Le Tournage"

lundi 5 octobre 2009

LGND parle (lundi 5 octobre)

Tu est Je. Vous est Moi.
Voilà pourquoi je ne ressens pas le besoin de me démarquer des autres. J'ai eu l'épiphanie, enfin.
Tous ceux et celles que je croisent ne sont que mon reflet: le type que je croise au cégep, c'est ma facette étuidant de cégep, ma facette undercover qui ressort pas de la masse, telle fille c'est la forme physique et réelle de mon fantasme, telle autre personne est la représentation de mes goûts intellectuels, etc etc. " Je-suis-tel-et-telle-personne". Je suis tout le monde, et tout le monde est moi.
Le premier pas vers la guérison est de reconnaître sa maladie. Je reconnais mon égo-centrisme.
"Jte comprends, moi aussi j'suis comme ça." ou encore "Ouais, j'ai vécu la même situation, ouais j'ai vu le même film, ouais j'ai blablablablablablabla". On se rattache aux autres. Nous Sommes Unis. Le pire pour moi, c'est les gens qui me sont complètements différents et auxquels je ne peux tout simplement pas me rattacher. La joie là dedans, c'est que je n'ai aucun désir de me démarquer d'eux, étant dans un tout autre rang de personnalité.

J'ai envie de sortir de moi. Faire un projet de mini sketch qui pourrait s'appeler "Life Of Others". Un type de 25 ans dans sa bagnole avec un ami, sur la route. Dans la voiture d'à côté, à sa gauche, une fille du côté passagé rit à gorge déployée, puis sourit au conducteur de la voiture du type de 25 ans. Sous ses verres fumés, il la regarde, lui sourit, elle sourit et rit, il baisse sa vitre, elle aussi: "Art is dead. Pixel is da new grain." Elle ne sourit plus, il part en vitesse sous les feux verts. Un type de 30 ans rentre au dep avec son gosse de 5-7 ans. Celui-ci veut absolument ce bonbon, mais papa n'a plus assez d'argent de son cheque de bs. Il essaie de le faire comprendre, mais finit par prendre son fils par la taille et le sortir du dep. Fiston dit qu'il déteste papa et qu'il le détestera toujours. Reste à trouver les 10-15 autres situations qui ne me concernent pas.

Bonswar.
-JD, 5 octobre 2009, 15h

vendredi 2 octobre 2009

Éden (vendredi 2 octobre)

Je prépare petit à petit un univers complet, sous un même nom.
Est-ce pour autant une obsession?
En fait, il s'agit surtout de rigoler un peu. Tant qu'à parler d'un sujet, parlons-en en long et en large. Alors, après le texte d'un insomniaque chronique, après le côté graphique en plusieurs sous-divisions, il y aura la musique, les photos, la vidéo et, pourquoi pas, les figurines du Naufragé.

J'aurais bien aimé publier le troisième volet de la série, mais les dessins ne sont malheureusement pas en ma possession, pour le moment. Le troisième est plus abstrait, moins personnel, et il m'a permis en quelque sorte de fermer la page sur certaines choses. ...Enfin, j'aurais aimé. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de continuer. Ce que je veux atteindre, ce n'est pas le syndrome de Stendhale, mais l'oeuvre la plus surutilisée par un seul et même auteur.
...Est-ce que les bd de Star Wars ont été écrites et dessinées par Lucas?

Je réalise en écrivant ces lignes que, comparé à la plupart des gens que je côtoies ou avec qui je discute, je n'ai aucun soucis réel dans la vie. Je suis un être simple, mais compliqué à suivre, qui se contredit sans cesse... Je dis être passé par dessus mon enfance, ne plus vouloir en reparler, et voilà qu'un simple film me replonge dans ces souvenirs. Dans ces peurs. Celle de m'être battu avec d'autres gamins, d'avoir subi le ridicule et de l'avoir pris au sérieux, de n'avoir jamais été au même niveau avancé que les autres.. etc. En maternelle, tout le monde savait compter jusqu'à 100 sauf moi. Ce film (Être et Avoir) m'a remis la tête dans les chiottes. J'en suis resté effrayé.

Pour ce qui est de l'éden, je crois qu'une fois la panoplie des références au Naufragé terminée, j'y serai enfin. Là où je peux sortir de mon étagère le passage ou le média qui me plait le plus, je serai sain et sauf. Il y aura bien des chances que les dessins auront le dessus, surtout celui du désert qui me fait rire à tout coup.

Les histoires qui m'ont touché, il en reste peu. Je devrais en écrire, pour remonter la pente...
D'ailleurs, ça me fait penser.. Lorsque j'ai eu mon premier vrai boulot comme boulanger dans une épicerie, j'étais à un moment de ma vie où plus rien de m'inspirait pour écrire du frais, du sang neuf. J'étais content en me disant: "La job! Voilà une nouvelle chose dans ma vie! Il va se passer des tonnes de trucs que je pourrai écrire!" ... Hélas, non. J'ai écris un truc qui m'a bien plus, certes. Mais rien qui dépasse les frontières jusqu'alors atteinte. Même chose pour la seconde job (c'est normal, je l'aimais ce boulot!). Deux ans plus tard, troisième travail, beaucoup d'histoires, mais peu assez bonnes pour les figer dans le temps. Sans parler des études.

Le mieux serait de conjuguer travail et études. Voilà un mois que je suis entré, et le 3 quarts de mes lectures ne sont pas complétées. Le vendredi, il revient d'un show ou d'une fête, alors trop fatigué pour étudier; le même soir, il travaille de nuit; de même pour le samedi; le dimanche, trop fatigué du travail et dort jusqu'à lundi; lundi, il planche sur ses dessins et sur le net... Le mieux serait de rentabiliser ces vendredis et lundis.

Peut-être un jour, je serai moins dans ma tête à penser à toutes sortes de choses inutiles comme le concept de la laideur dans la vidéo contemporaine, et finir par penser à des trucs intelligents comme "comment puis-je laisser ma trace? comment faire pour être visible et me démarquer de la masse". Et aussi comment ne pas être en émerveillement devant ce que l'on appelle " l'ennui".
Bref passer à l'action au lieu de rêvasser, être perpétuellement complexé au lieu d'être un imbécile heureux, comme ce cheval dans Animal Farm.

Dommage que les machines, que j'aime tant, ne puissent pas connaître ce que c'est que de rester sur un banc de parc et réfléchir à plein de choses absurdes. J'imagine la scène: -Et toi, ordinateur, comment a été ta journée? -Bah, tu m'as pas mal tappé dessus aujourd'hui, je sais pas si j'devrais te parler... -Oh c'que t'es susceptible :) Soit pas si ronchon. -Tu ne sais pas cque c'est de garder mon calme quand tu change toujours de format de texte et que tu veuilles constemment passer d'un logiciel à un autre! -D'accord, je tenterai de faire attention à toi, à l'avenir -Tu dis toujours ça...

Et le iPod de s'y mettre lui aussi: -Tu as un gros problème toi! Comment faire pour savoir ce que tu veux? Tu passes de Durand à Autechre, puis Leloup, puis le jazz, la musique de film jamais pareille... -Une mélodie me fait penser à une autre, je suis comme ç.. -Non tais-toi! J'en ai marre! Choisi un groupe et puis ça finit là!

Les machines à ma job sont toutes en furie contre moi, alors ça sera pas long avant que les miennes prennent leur bord!

-DM- 2 octobre 2009, 19h45