mercredi 19 août 2009

Cab/Wedding (mercr.19 août 2009)

Dans le taxi:

-God, man... People a' crazy, man! D'ya heard the news? They let out that awful kid! Just like that: off prison. Man... I tell you wha': dis guy had a whole lotta fun with them kids ass! He's just a lil' fella like you, buddy, shaped like a stick, but really, what an ass... A fuckin' rappist! If I'd be you, I'd check my back, man... Just got out of jail, for gawd's sake... It's like... Man, I ought to tell ya dat crazy story o' mine. Dis girl I once knew, man, an ol' friend... Her buddy went crazy like apeshit, out of nowhere, and now... Man, dat girl had her ass broke! I mean it, fella! Broke! Not like she hadn't a penny, no, she was a swell girl, I tell ya, no. I mean, litteraly. He fucking broke her fuckin' ass with a fuckin' dildo, man! A fuckin' dildo! Dis guy was total nuts! Just like that pedophile... I say we should just hang 'em by the balls, those fuckers!
-Did you ever thought he did this for a reason, somewhat?
-What?... What d'ya mean?
-Well, maybe she got hot one night with another man, and then HE knew, and went craz...
-No, no, no, wait, hold up for a sec'... Man, that'd be very short possibilities that that could happen, I mean...
-Wouldn't you think it would be vaguely stupid to... I dunno, castrate a guy who ripped his wife's ass... because she's been having sex with another man? I mean... When does it all ends?
-...Man...uh... People are way fucked up, down here, don't they?... Where ya going, anyway, lil' fella?
-Ugh... I've got this wedding stuff... It's one of my friends, she's one of the bride's lady... Sort of...
-Oh, wedding. Classy. That's al'right... You don't look quite classy, though.
-I have a tux waiting for me, down there...

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Devant la maison, et à l'intérieur:

-Jeez, Julie! T'es ben belle!
-Hey! Content que t'aies pu arriver à temps! T'as pris le taxi?
-Ouin, c't'un vrai malade mental... Chu pas trop en retard?
-Donne moi ton coat, j'te conduis à ta chambre... Tu vas voir, tout l'monde est pas mal surrexcité! Moi, j'essaie de décompresser, ça fait que j'ai passé toute la matinée avec les enfants à Serge. Des vraies machines à pomper l'énergie, j'te dis! Tourne ici... On va monter; ta chambre, c'est la première à gauche. Tu peux prendre ton temps, mais oublie pas que ça commence dans une heure, donc si tu pouvais être prêt d'ici trente minutes, ça serait parfait!
-Inquiète-toi pas, j'vais avoir fini d'ici cinq minutes.
-Arrange toi pas pour froisser le linge, quand même... Allez, bisous... à tantôt!

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Dans la cours, à côté de la tente du marriage:

-Excuse-moi, Sophie, j'te l'emprunte deux minutes... ressere ta cravate, s'il te plaît... Pourquoi tu lui parlais?
-Franchement... Le marriage est fait, j'ai pas besoin d'être attaché toute la soirée comme un chien en laisse. T'étais avec tes amies, j'voulais pas te déranger... Je l'sais très bien que si j'approche tes ptites copines pendant qu'vous êtes ensemble, tu m'fais à la gueule à tout coup...
-J'ai besoin d'être seule avec elles, oui, ok? Mais ça veut pas dire que j'veux pas de toi, j'veux juste pas que tu sois dans mes pattes quand j'veux être seule, bon.
-Excuuuuse-moi, d'abord! Merde... Pis pourquoi j'pourrais pas parler avec qui j'veux?
-Parce que! ...Sophie, c't'une vraie trace... J'vois pas c'que tu trouves de siii intéressant en elle....
-On parlait! C'est tout! Soit pas jalouse pour si peu.
-Ok, fine. Fais c'que tu veux. J'te dérangerai plus.

-Heyyy... Excuse-moi... Girl talk, you know! Héhé. Tu m'parlais de ton programme, c'est ça?
-T'es sûr que ça va? A l'avait pas l'air ben contente... J'veux pas chier d'quoi...
-Non, non, non, c'est correct. Est stressée à cause du marriage, et tout. Tu veux qu'on aille jaser plus loin? J'voudrais pas d'une autre crise... J'pense qu'y reste du punch à l'intérieur.
-J'préfèrerais aller en avant, si ça te dérange pas... Ya pas mal de monde, en arrière comme en d'dans.

--- Le reste de la scène consiste en la discussion que les deux ont, en marchant sur la pelouse de la cours avant de la grande maison où se tiennent le marriage et le reste des festivités.
C'était ma pensée de la journée.

-DM-
Mercredi 19 août 2009, 18h54

mardi 18 août 2009

05 Jacques (mardi 18 août 2009)

SEMAINE 05 Jacques:

Musiques utilisées : “Easy Muffin” de Amon Tobin, “Ketto” de Bonobo, “Still Island” de DJ Krush, “Que Sera” de Wax Tailor, “Pick Up Sticks” de Dave Brubeck, ainsi que “Blue in Green”, de Miles Davis.

C'est jeudi. Jacques ne travaille pas, ce matin. En fait, il ne travaille plus depuis très longtemps. C'est la mise en contexte. Jacques est un homme qui aurait pu être respectable. Il avait un travail chiant, une femme et une fille. Il aurait pu s'appeler Édouard Desrosiers, ou Herbert. Peu importe, il a quitté tout cela, il y a près de quinze ans, en disant à sa femme qu'il partait en Floride pour un congrès d'où il n'est jamais revenu. Sa maitresse l'attendait là-bas. Voilà, c'est dit: tous les hommes sont des salauds. En tant qu'homme d'affaire plus ou moins important, il avait prévu d'économiser une somme importante d'argent pour se sauver d'une future vie ennuyante. Il est salaud, mais prévoyant. "Que sera sera". Il est parti alors que sa fille n'avait que dix ans. Elle adorait quand son père lui préparait des toasts à la confiture de framboise. Il s'agit d'une référence au texte genèse du mouvement Patchwork.

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Texte complet ici: http://deadmachina.tumblr.com/post/166279191/05-jacques
Commentez, s'il-vous-plait!
Merci, bonswar!

-DeadJunkie- 

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Edit du lundi 1er mai 2023, 22h05:
https://l-archiviste.tumblr.com/post/166279191/05-jacques

3h30am (18 aout 2009)

"La Mort d'Un Naufragé" expliqué au tous petits. Merci à Lazy pour le modèle.


Page couverture: . Page 02: .

Page 03: . Page 04: .

Page 05: . Page 06: .




Merci.

EDIT: La suite ici: Volet 2 "Fantomes et Survie"

lundi 10 août 2009

Snob (10 août 2009)

"Je vais au cinéma
Voir des films suédois
Et j'entre au bistro
Pour boire du whisky à gogo
J'ai pas mal au foie
Personne fait plus ça
J'ai un ulcère
C'est moins banal et plus cher" -Boris Vian

"Je suis une personne de la haute société.
Oui oui, car je suis à l'université.
Je possède les connaissances
De la plus haute importance
Pendant que vous, pauvres petits ignares du cégep
Vous vous amusez avec vos pets.

Moi j'bois du thé bien fermenté;
De l'Argentine, il est importé.
Moi, je suis des cours en sexualité
Des pornos, en guise d'étude, toute la journée.
Moi je baise ici et là, rien ne m'atteindra:
J'suis snob.

Pas la peine de m'adresser la parole
T'es qu'un ignare, t'es dole.
Allez, moi j'me casse.
Tiens, non: toi, débarasse.
Ouf, un peu d'air frais au café huppé du coin.
Des cégepiens, moi, j'veux m'tenir loin.
J'suis snob.

J'ai une tuque en laine et une jupe en soie,
J'ai des lunettes bien plus grosses que moi.
Des devoirs, MOI, je connais ça:
J'suis snob, j'étudie en droit.

Et parle moi pas de ton cinéma TELlement étudiant,
Du genre à me vanter les frères Wachowski.
Moi, j'connais Kieslowski et Tarkovski.
Moi, j'suis friande de cinéma alléchant.
Tu comprends pas, et c'est pas étonnant
Vu qu'à l'université, c'est trop payant
Pour un p'tit con de cégepien comme toi. " -James Romanian

Ouin? Pis toé, crisse, t'as jamais été au cégep, peut-être?
Étouffe toi avec ton café à 2 clous.
Pseudo-intello frustré, rentre dans ta tanière.
Ya pas pire créatures sur Terre
Que celles qui dénigrent tout sur leur passage.
À tes namis, fait passer le message:
Ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir autant d'éducation
Ont fort probablement plus de coeur que ta gang de cons.

Bbbrrrappp, biiitch!!

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Lundi, 10 août 2009, 1h11 am
Edit: ........ jvais encore me faire tuer. Mais au moins j'l'assume.

dimanche 9 août 2009

04 Suzan

SEMAINE 04: Suzan

Musique utilisée : “My Favorite House”, de The Allen Symphony

Suzan est chez elle, dans sa salle de bains. Elle se regarde dans le miroir, prend sa brosse et se coiffe. Puis, elle met ses boucles d’oreilles dorées.

Il est 9h du matin. Pour elle, c’est l’heure d’aller prendre son café, sur la rue Peel. Avant de quitter son appartement cinq pièces, Suzan prend de la monnaie dans un petit plat près de la porte. Dans sa voiture, la radio est éteinte. C’est qu’elle aime le silence mêlé aux bruits de la ville.

Devant le café, finissant sa cigarette, elle écoute les deux musiciens qui jouent à l’intérieur. Elle entre, s’essuie les pieds, et s’arrête au comptoir où elle commande un cappuccino serré. En attendant d’être servi, elle se tourne et fait signe de la main à un homme assis près de la fenêtre qui lui rend son salut.

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Texte complet ici: http://deadmachina.tumblr.com/post/159533020/04-suzan
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-DeadJunkie- 

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Edit du lundi 1er mai 2023, 22h05:
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samedi 8 août 2009

La Honte (8 août 2009)

J'ai honte. D'avoir fuit, d'avoir tenté d'oublier. J'ai terriblement honte d'avoir pensé que c'était d'la foutaise, qu'en un instant, j'pourrais tout oublier. J'ai honte de penser que ça ne voulais rien dire, qu'il valait mieux tout abandonner.

À peine sorti d'une plongée dans le passé, je reviens trempé de larmes. La beauté et la tristesse. Mais pourquoi j'ai laissé tomber? Mais quelle maladresse! Ayez pitié de moi, moi-pauvre pécheur. J'ai vraiment pensé que j'étais au-delà de tout ça, qu'un jour -oui- ça me ferait un pincement au cœur. Mais rien que d'y repenser, ça me lève le cœur.

Non, ça a juste pas de sens que j'laisse tout en plan, comme ça...
Non, faut que j'me serve de mes dix doigts. J'vais lever mon poing en l'air, j'va être fier. Ready, let's go: jme remet à écrire. Sérieux, guys, le show est pas fini, The Show Must Go On. Invente, imagine de quoi qui t'fasse du bien. Tu peux pas manquer d'inspiration, surtout dans ces cas-là... D'un autre côté, vous réalisez que ct'été de marde m'a rien apporté. Sinon cette culpabilité d'avoir foutu l'camp. Mais j'perd pas espoir. Un soir, on va m'sortir de mon trou noir.

Non, en fait tu m'as jamais quitté, et c'est une histoire qui dure depuis très longtemps, trop pour être oubliée. Tu es restée en moi comme un fantôme qui erre tous les jours, tous les soirs dans mon esprit, l'âme vagabonde. Toujours rassurante, conciliante, et prête à me tenir compagnie jusqu'à l'insomnie. Day and night, you might not be right, but you shine bright for me. J'ai honte de t'avoir reniée. Peu importe ce que je ferai d'ma vie, tu seras toujours présente en moi.
"Because I'm chewing on these thoughts of you down with me,
Putting u before the I because its easy to see."

Et quelques fois, tu me tires de mon réveil pour me parler, me rassurer, m'amuser. Faut pas virer trop dans le horny, sinon ça me rend nerveux, j'en perd des cheveux pis j'vire froid comme la glace en m'disant: "C'est pas pour moi, ces histoires-là". N'empêche, j'y repense, et il y a tout de même une partie de toi qui me manque, qui a disparut... La poésie que tu me murmurais était empreinte de douleur, de quêtes sans fin, de mystère dont mon esprit s'affaibli... Peut-être un jour sauras-tu la faire revivre, cette flame qui me faisait divaguer davantage.

J'ai honte, car je sais qu'à l'avenir, je risque encore de t'oublier, de mettre au rencart et espérer que tout ça n'était que cauchemar. Pour cela, je te demande pardon.

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Saviez-vous qu'en écrivant "Te Quitter", Daniel Bélanger pensait à sa relation avec la musique?

-Dead Machina- 8 août 2009, 2h15 am...

lundi 3 août 2009

Le Livre d'Or (3 août 2009)

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-DM-
3 août 2009, 12h37

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Le Notebook

Petit pamphlet d'utilité fréquente,
Script et indications,
Jeu et saveur à venir.
Petit calpin souverain, souple, en cuir
Pensées aimables et redoutables.
Scènes à venir: famille à table, souper de célébration.
Un enfant chétif vient par dessus l'épaule observe;
T'inquiète, ces des notes qui veulent pas grand chose.
Range ça et vient: on va s'amuser dehors (scène 3: noeud)
"I got a little black book, with my poems in".
Les pages sont souillées d'encre bleu et noir.
Fidèle ami du stylo bille,
Le Notebook est collé dans la poche
Impossible de s'en défaire.

Et pourtant tout ce qui est inscrit,
Ce ne sont que des mots vides.
...Solution: prendre tout ça et en faire une patchwork.

Le silence atterant que l'on tient en certaines occasions:
La mort d'un proche, la perte future d'une personne, la rêverie solitaire, une fête, devant un enfant, devant un inconnu, entre deux personnes qui se bousculent. Un jour de soleil, au loin, dans la nature. Au loin, une maison, une fête. Se tenir droit, et se dire à soi: "C'est comme si j'y étais... c'est aussi bien, j'en suis sûr."

Les voix du silence (ironie) sont impénétrables. Au loin, une personne se tient le dos droit, et semble murmurer à soi-meme. Les deux murmureurs s'aperçoivent, se rapprochent, mais continuent de murmurer pour soi, tout en continuant à se regarder. De façon intense, et douce. Très loin, là-bas, une 3e personne chuchotte et se rapproche du duo. Le trio s'aggrandi, petit à petit.

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1) Je ne suis pas seul, j'en suis sûr.

2) Je murmure pour moi-même, mais les autres peuvent entendre, si ils tendent l'oreille, à travers leur propre murmure.

3) Si je chante, les autres le sauront, et auront peur de la voix émmergeante.

4) ... la parole est de cuivre, la réflexion est d'or

5) Le Livre d'Or n'existe pas. C'est le Graal que convoite les murmureurs, un artéfact mythique.

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13h17