vendredi 31 juillet 2009

03 Marc

Musique utilisée : “String Quartet Op 64/6 : II A ”, de Joseph Haydn - Kodaly Quartet (Electroma)

C’est le soir. Marc est en route pour le El Gladiatore, et sa mère, Suzanne, s’attend à ce qu’il soit à l’heure. Habillé convenablement pour pouvoir manger, c’est-à-dire en veston et cravate, Marc passe devant le maître d’hôte et rejoint la table à laquelle il est attendu. Derrière sa coupe de vin déjà entamée, Suzan le regarde d’un œil désapprobateur.

-For goodness, Mark. Your shirt is out, again. Will you, please, pull it in?

-Don’t swear, ma.
...


Texte complet ici: http://deadmachina.tumblr.com/post/153348728/03-marc
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-DeadJunkie-

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dimanche 26 juillet 2009

Ambiance Festive (26 juillet 2009)

Musique: "Footprints jam", de Stefan Stefaniak (http://www.myspace.com/stefanstefaniak)


C'est le soir, il doit être environ 10h du soir. Moi, je suis dans ma chambre, sur mon lit, occupé à lire depuis 2 jours déjà, et je veux en finir de cette lecture... Mais avec la chaleur, je suis obligé de garder la fenêtre ouverte qui donne sur la cour arrière, et ce qui ce passe à ce moment-là, c'est la famille d'en arrière qui semble s'être décuplée. Et ça jacasse... Ma lecture ne se fait pas pendant que j'entends leurs voix entre ma tête et les mots devant moi.
Une chance, le passage que je lis se trouve à être relativement serein, sans conflit, ni rien: un passage doux et cocasse. Comme toujours, les speakers branchés directement au cerveau, la musique que je fais joué correspond passage... ainsi qu'à la rumeur, derrière moi...

Je m'arrête alors de lire, j'écoute la musique, ... j'écoute les gens parler, chez les voisins d'en arrière... et avec la musique les accompagnant, la douce guitare qui rappelle celle du film "Les Enfants", je vois ces gens, toutes générations confondues, qui discutent sur la gallerie, et qui rit à tout moment, sans pour autant s'esclaffer ridiculement... Sirotant dans la tasse de café, les grands-parents sur la causeuse berçante, les enfants à l'intérieur qui écoute la télé ou à l'extérieur qui joue avec des petits fusils à eau en attendant le gâteau, les plus vieux regardant avec un doux bonheur leur parents raconter leurs histoires habituelles. C'est la famille... Celle qui me manque... celle que je revois en mémoire, que je n'ai pas vu depuis bien des années déjà, avant même de rentrer au secondaire...

J'ai repris ma lecture, quand j'ai entendu une plus grande distraction revenir: "BONNE FÊTEEE, MiiiMiiii !!!!". Et moi, de fermer les yeux, d'imaginer l'odeur de la tasse de café dans mes mains, le sourire de tout le monde, et de dire, à moi-même: "Bonne fête, Mimi"




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Le 16 juillet 1983, mes parents se sont mariés à l'Église de Montmagny.
Le 20 juillet 1992, Jean-Paul Poirier, le père de ma mère, est décédé à sa demeure, à Montmagny, entouré de la plupart de ses filles. Et de moi.

Ça fait une semaine qu'on en parle silencieusement, dans la maison... Ma mère prétend qu'elle n'a jamais su, avant cette semaine, que j'étais présent au décès de son père. Et pourtant, c'est un des souvenirs que j'ai dû évoqué le plus souvent, selon moi.
Et les mots de Jim reviennent en tête:

Death makes angels of us all
And gives us wings where we had shoulders smooth as raven's claws

No more money, no more fancy dress
This other Kingdom seems by far the best
Until its other jaw reveals incest
And lloose obedience to a vegetable law
I will not go
Prefer a Feast of Friends
To the Giant family


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Dimanche 26 juillet 2009, 1h17 am

samedi 25 juillet 2009

02 Catherine (25 juillet 2009)

SEMAINE 02: Catherine

Musique utilisée : “Everytime We Say Goodbye”, de John Coltrane (My Favorite Things)

Ainsi que “Bess, You Is My Woman Now”, de Miles Davis (Porgy and Bess)

Ce matin, les rayons du soleil pénètrent l’appartement de Catherine à travers la fenêtre de la cuisine. Sa chaîne stéréo s’allume automatiquement et fais jouer le premier morceau de son disque de blues : Solar, de Stefan Stefaniak.
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Texte complet ici: http://deadmachina.tumblr.com/post/148918435/02-catherine
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samedi 18 juillet 2009

01 Julie (Samedi 18 juillet 2009)

Introduction aux lecteurs:

Les évènements qui suivent mettent en scène deux personnes. Comme tout bon film ou histoire courte. Au cours des prochaines semaines, le personnage secondaire sera le rôle principal de la semaine suivante, et ainsi de suite, pour revenir au premier personnage évoqué. Les événements se suivent dans l'ordre chronologique; il se peut donc que l'on ne sache pas ou très peu ce qui advient des personnages non mis en scène, cette semaine-là.


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SEMAINE 01: Julie

Musique utilisée : “The Beach At Redpoint”, Boards of Canada (Geogaddi)

Julie sort de son appartement. ...

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Samedi 18 juillet 2009, 2h36 am
Texte original à cette adresse: http://deadmachina.tumblr.com/

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vendredi 17 juillet 2009

Patchwork (Vendredi, 17 juillet 2009)

"Mais en ce moment, cette personne qui est loin doit sûrement se dire: ......fuck dat.... A soir, c'est rien, mais après... c'est toute." Comme une phrase parabolique collée à la cervelle, qui ne veut pas partir. Mais tout ça n'est que mascarade.

"Regarde autour de toi, tes amis, et François et Firmain
Comme ils te méprisent, ils ne t'ont jamais couchée dans le foin?
Le village entier te déteste
Tu étais une rose, et te voilà une merde!
Et d'ailleurs quelle idée de t'appeler Rose
Tu n'es pas une fleur, tu es une fille
D'ailleurs jolie quoique j'en ai vu plusieurs avant toi
Et je ne te promets rien"

Ce soir, la nuit nous appartient. Midnight summer dream. Let's go, on fou l'bordel. Personne ne va s'en soucier de toute façon, personne ne regarde. Et ya la femme de ménage qui ramasse le bordel à tous les soirs j'imagine. Tiens, ya des enfants qui crient dans le passage. J'entends pas la mère derrière. J'entends pas les vagues, ni les arbres pousser, ni la barque accoster. Je suis l'hiver qui gèle le germe de la vie. Je suis un sauuuuulle incoooonsollaaableeuuuhhh! Une petite bactérie qui veut simplement s'installer tranquile, avoir son sol fertile pour l'agriculture, ses plants de cheveux et de peaux mortes sur le crâne d'un individu quelconque.

De l'autre bord de la rue, une jeune fille passe la main dans ses cheveux, et Jacques ne le remarque pas, ce détail. Ce matin, comme tous les matins, Jacques lit son journal au café. Il habite Montréal et se dit en pleine santé, malgré son âge avancé. Dans sa jeunesse, il écoutait la radio avec ses parents. La jeune fille, elle, se rend à la boutique pour chercher le chapeau qu'elle a commandé. Enfant, elle adorait quand son père lui préparait des roties avec de la confiture, le matin. Il savait comment étendre la confiture de fraise comme personne. Après ses 10 ans, il est parti se faire bronzé en Floride où il a rencontré une femme pour qui il a quitté sa famille.

Homme dans la quarantaine, cherche paradis perdu. Jeune fille dans la vingtaine, cherche père déserteur.

Je pensais qu'un jour, les choses s'arrangeaient pour le mieux. Que tout le monde pourrait marcher dans la rue et se saluer sans regarder l'autre comme un abruti. Hélas, certaines personnes ont le don d'énerver beaucoup de gens, sans s'en rendre compte. Ne les appellont pas peste. C'est méchant pour rien. Disons simplement que ces gens renferment probablement un grand nombre de complexes et de dilems intérieurs. Ils sont donc une menace possible au calme et au respect de l'autre. "Deal With It. Rock'n'Roll." Je pense donc je suis. Je parle donc j'interagi. Lorsque l'interaction n'est pas voulu auprès des autres, le mal est tourné vers soi. Voilà un concept intéressant: un personne incapable d'extérioriser ses angoisses va sensiblement retourner celles-ci contre lui-même. Méchanisme automatique.

Et le naufragé, sur son île, regarde seul le coucher du soleil, derrière un pont de la ville. Il se dit: devrais-je être content d'être seul et de ne pas sentir le poids d'avoir à m'exprimer à une autre personne devant ce spectacle, ou devrais-je être triste de ne pas pouvoir vivre un moment fantastique avec d'autres personnes?
"Faisons arrêt sur l'image. ...Herbert doit se resaisir. En effet, il ne doit pas parler des autres, mais de lui-même comme lui a fortement suggéré son psychanalyste."
Je préfère probablement la solitude à la compagnie. Physique en tout temps, pour sûr. L'absence psychologique des autres, pourtant, m'atteind à un point tel que je ne ressens plus l'envie de faire quoique ce soit.
Le déficit d'attention à l'envers. Je n'ai pas l'esprit ailleurs; j'ai un manque de l'attention des gens à mon égard. Narcisse, à son ruisseau, qui souhaite que tout le monde regarde son reflet. Et lui, de dire: "non je ne veux pas regarder mon reflet, je sais que je suis beau à voir! hihihihi!" innocent et stupide qu'il est.

Seul dans la forêt déserte, le naufragé écrit sur les arbres, laisse des messages dans des bouteilles, mais les seules réponses qu'il a sont des pancartes "sauvons les arbres" et des retours de bouteilles avec des rabais de publi-sac à l'intérieur, le message écrit encore intact et intouché. Paumé, les vêtements en lambeaux, il tente de sortir du bosquet, le visage lugubre, il tente de regarder les autres dans les yeux avec une sincérité qui se veut saine. Sur le bord de la route, en faisant du pouce, les voitures passantes continuent leur chemin. Une voiture remplie de jeunes ralentie. Une bouteille de verre lui est jetté par la tête avant que la voiture ne fasse crisser les pneus et de partir à toute vitesse.

"Ma forêt fidèle, toi au coeur sain. Tu ne m'as pas appris cette réalité... L'est-ce vraiment? N'est-ce qu'une illusion?" Ô, j'ai connu tant de gens. De bonnes et de moins bonnes personnes, j'en fais partie, mais comment vivre au travers de toutes ces différences? Je ne suis peut-être que l'intru qui a appris les mauvaises valeurs. Mais devrais-je, pour autant, subir les railleries sans m'en sentir atteind? Faire comme si rien ne m'atteind, est-ce possible?
Et les Êtres Sensibles sont-ils plus faibles devant les remarques les plus innofensives? Certes.

"If you tell Waker it looks like rain, his eyes all fill up." Pleurer devant la pluie... voilà une belle image d'une personne sensible...

Calisse, là, wo! Pleurer devant la pluie, sti, c fifffff ça! Faut pas exagérer crissss!
Oh? Ah... ben désolé alors, msieur j'savais pas ...
Ben c'est ça, écrase, pis bat toi à place. Faire un homme de toi.


Non désolé, j'suis toujours pas capable...
J'aime ce qui n'est pas tactile, la pensée, la poésie, le mystique, la fumée à la limite. Du moins, la pensée et la poésie et la mysticité dans un cadre paisible et qui ne cherche pas le conflit. Mais je suis maudit, moi, enfant à l'esprit contradictoire, qui dit "je m'en fou que tu t'en fou", qui pense "toi tu ten fou, mais pas moi", moi qui dit oui, qui dit non, qui ne se souvient jamais de rien. Toucher est contraire à mon bien être, et donc, quelle que soit les intentions, je me sens en danger. La pensée est, selon moi, fondamentallement bienveillante, comme l'humain. Lorsqu'une mauvaise énergie s'en dégage et entre dans mon esprit, cela devient au dela du compréhensible: "pardon, jai dû mal comprendre. j'ai penser pendant une fraction de seconde que tu me disais du tord. ce qui ne se peut pas, puisque tout être est bon." Nenon, abruti, je t'ai bien dit ce que tu a entendu. "oh... alors... non je comprend pas. Pourquoi pas essayer de bien s'entendre" Non "oh... bon, alors... ......non sérieux, là scuse moi, mais jcomprends vraiment pas.. t'es sûr que tu veux pas partir la discussion avec un peu plus de soleil dans l'esprit??? J'aime pas la chicane, tu sais alors..." M'en fou.

"Gloom and Doom" comme disait Harvey Pekar/"J'pourrais crever, j'crois qu'elle s'en rendrait même pas compte" cut to - scène de l'Église: seuls la femme de Jean-Marc et ses enfants sont présents, et regardent tous leur montre/The Lord Is My Shepperd, I Shall Not../La mort de Mic../Miserere.../Wall.../ STOP!








...patchwork...







Ce matin, Jacques lit son journal, et regarde par la fenêtre du café. Julie sort de la boutique après avoir salué son amie qui travaillait ce jour là. Elle regarde des deux bords de la rue, et traverse le traffic de la rue étroite. En entrant dans le café, elle enlève son nouveau chapeau, et s'installe à une table. Jacques la regarde d'un oeil sobre. Il est touché par la pensée suivante: "Ce pourrait être ma fille..." Il baisse la tête derrière son journal, ferme les yeux, et retient une larme.

Le naufragé regarde le soleil se lever. Il se dirige vers le ruisseau et se lave le visage. Les rayons de l'aube brillent sur toutes les gouttelettes sur son visage.

-JD-
Vendredi, 17 juillet 2009, 23h31.

Phrase de la soirée: "Sometimes... you just try too hard. You don't need to do that, you know? Ok, see ya..."

mercredi 15 juillet 2009

Productn (mercredi 15 juillet 2009)


Après la compil vidéo,
Le Deaf Kid, le Dead Rat, La Patente
Envahit votre espace sonore avec
l'Album - Vol. 1: The Club Beats
Il me reste plus qu'à trouver où le hoster facilement.
(me souviens pu comment uploader de quoi en seedant correctement sur pirate bay... )


Tout a été remasterisé à partir des CD originaux, en wav. La qualité n'a pas été mise de côté, et donc bye-bye Windows Movie Maker, bonjour vrai table de montage.

Voici la liste des pistes dispo.








.OK LE VOILA !!!!!! DEAD MACHINA VOL. 01 !!! Cliquez sur le nom

JD

lundi 13 juillet 2009

I had a DREAM today! (mardi 13 juillet 2009)

Et si jamais c'était ça, le moment parfait... Écouter une musique enivrante, qui expire le souffle de la vie, avec toute sa beauté et sa tragédie. L'écouter jusqu'à l'infini, sans jamais en sentir la fin, sans pouvoir s'en passer, et pourtant on sait tout de même qu'un jour il faudra bien le laisser aller.

La nuit passée, j'étais tourmenté, après un déjeuner/diner au resto qui m'a trop bourré, après avoir été à un tournage au Piknic Electronik où je n'avais rien à faire sinon discuter de tout et de rien avec un ami avec qui je n'ai que malheureusement très rarement parlé, la moitié du peep ne m'aimait pas vraiment, après être revenu sous une température médiocre, à écouter The Wall, après avoir vu un message trop peu révélateur à mon goût (je suis du type (trop?) curieux, alors si un mini détail manque, je pète un plomb), après avoir peint mon t-shirt Boards of Canada, après avoir vu que celui-ci était peint tout croche, après avoir peté un autre plomb à repeindre sur les erreurs, après avoir mis Cléo de 5 à 7 dans le lecteur dvd, après avoir mis sur repeat "Is There Somebody Out There?", après tout ça, j'ai dormi.

Avant de dormir, j'ai eu la révélation que mon ancienne relation n'était pas saine, parce qu'incestuelle. Je te considérais plus comme un soeur que comme autre chose. Voilà pourquoi ça n'a pas marché, pourquoi je voulais toujours te protéger, pourquoi je n'étais jamais à l'aise au lit, pourquoi je m'engueulais toujours avec toi. Pourquoi je n'ai jamais su si je t'aimais vraiment comme on aime. C'est parce que c'est de l'amour inconditionel. Celui qu'on a pour une soeur. Voilà tout. Avant cette révélation, j'avais le coeur emballé devant ce fantastique film qui est une vraie merveille parmi les merveilles, dont je connais presque toutes les répliques par coeur, déjà. Avant ce film, j'en avais assez de m'imaginer le film en écoutant la musique, alors j'ai mis mon enregistrement du film The Wall, reconnaissant toutes les petites différences au niveau musical. Suis-je trop collé à cet univers? Suis-je trop obsedé par cette musique étrange, et pourtant si belle? Ou alors est-ce mon questionnement par rapport à comment rendre un disque de musique en image qui me rend si accro à cette adaptation plutôt fidèle? Avant ça, je me suis attaqué à mon fichu t-shirt qui m'a fait rager, tant pour le stencil en papier qui ne tenait pas en place autant que pour les questions qui me grugeaient depuis quelques jours. Je ne pouvais pas me sortir ça de la tête. Avant ça, je suis revenu du Piknic Electro où je me sentais de trop, comme une tête de trop dans la photo. Avant ça, samedi aussi, j'étais une tête de trop dans le cadre. Main dans la main. Bon enfin, elle va m'oublier. J'étais juste venu vous voir. C'est pas souvent que tu venais dans ce coin de mon quartier. Je voulais juste voir ça. Avant ça, j'étais heureux, enthousiaste.

Après ça, jme suis senti de trop. Je gâche le portrait. Après ça, au Piknic, ya un type qui connaissait une fille de notre groupe, habillé parfaitement pour paraître dans le "Nightlife Street Styling" et qui a prit quelques photos d'elle. Puis de mon ami. Puis d'autres photos. Puis m'a regardé, a pointé son objectif sur moi, l'a déposé avec un air de "Nah, T'en feras pas parti, dude, t'es trop wanabe...". La tête de trop dans le cadre de famille.

Après ça, j'ai rêvé. À celui qui va maintenant prendre soin de ma soeur. Puis à mon prédécesseur, un certain type que peu de gens semblaient respecté, dans cette classe qui était dans mon rêve ("My god, j'espère qui va pas nous repartir avec ses "graaandes" connaissances....."). Et puis yavait cet appartement, plutôt en piteux état dans lequel se préparait une pièce de théatre, le stage étant aussi gros qu'une table de cuisine comme on en voit partout en banlieue.

Après ça, ... Je me suis réveillé à 10h. D'habitude c'est vers midi que je me lève, même si je me couche à 9h du soir. Là j'avais dormi de 4-5h à 10h. Et ce n'est ni la tondeuse du voisin qui m'a réveillé, ni les oiseaux, ni les bébés de la garderie d'en arrière, ni la pluie, ni la basse de mon frère, ni le foutu téléphone. J'étais réveillé par moi-même. Et j'étais en forme.

Voilà maintenant que j'écoute encore cette musique que j'ai arrangé à mon goût pour n'entendre que la guitare jouer. Près de 90 écoutes.

Je suis peut-être viré fou, mais j'ai rêvé cette nuit. J'ai bénificié d'un sommeil réparateur, comme on dit. Et c'est peut-être ça le bonheur. Avant, après, avant l'après, et le pendant. Avoir une nuit de sommeil, avec un rêve relativement agréable. Voilà peut-être une clé au bonheur.

Ça, et laisser grandir les enfants et les laisser partir.



Phoebe est partie.

-Dead Machina- aka défunt roi de la pop culture
Mardi 13 juillet 2009, 15h02

samedi 4 juillet 2009

PoPo (samedi 4 juillet 2009)

Voilà des ptits textes écrits l'an dernier durant mes cours de littérature québécoise.

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Plus un ptit bonus, tout juste fait (1h41 am 5 juillet):
Boards of Canada - Genealogy


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-Dead Machina-
Samedi, 4 juillet 2009
16h11, juste avant le concert de Dave Brubeck

mercredi 1 juillet 2009

La Fois Où J’ai Tenté de Noyer Hitler (mercredi 1er juillet 2009)

J’avais quelque chose comme 10 ans. Ma mère avait été contactée par ma cousine de 30 ans pour garder ses deux enfants pendant une fin de semaine, alors qu’elle partait en vacances avec son mari. « Ton fils peut venir garder aussi, si ça lui tente. Il pourra s’amuser avec eux. » J’ai accepté la proposition avec joie, parce que je savais qu’ils avaient une console NES avec laquelle je pourrais jouer sans me faire déranger. Ce que je n’avais pas prévu, c’était la force de ces petits démons à me faire pèter un plomb. Le plus vieux avait quatre ans et le plus jeune, à peine un an. Le premier jour, ma cousine nous a accueillis avec joie. Elle était enfin débarrassée de ses deux dictateurs, se disait-elle probablement. Elle s’est empressée de mettre le plus vieux dans les bras de ma mère et le plus jeune dans mes bras. « Mamannnn! Le bébé, y bave sur moi!! » « Voyons, Jean, arrête de chialer, pis regarde comme yé beau, plutôt. » Bon j’y avais jamais pensé avant, mais ça me faisais drôle sur le coup d’avoir un semblant de petit frère. Mais dans ma tête d’enfant un peu extrême dans mes actions et mes pensées, un petit frère n’était que la solution à tous mes complexes d’infériorités sur lequel je pouvais enfin laisser libre cours à mes pulsions de lui faire ce qu’on m’a souvent fait à l’école : taper dessus. Ou du moins le faire un peu chier.
Quand ma cousine a finalement quitté la méga maison de riche qu’elle et son mari se sont payée, il était déjà l’heure du dîner. Les plats étaient donc prêts à être servis, et tout était en place d’avance. Ma mère m’a enlevé le bébé des mains et l’a mis avec son frère à table. Lorsqu’arrivait le temps de passer le jus aux deux enfants, par contre, je faisais la sourde oreille jusqu’à ce que ma mère hausse le ton, et là j’ai décidé de faire mon premier coup : j’ai échappé le pot « par accident » qui s’est renversé en entier sur les deux petits. De les entendre pleurer et chialer, c’était comme écouter une symphonie majestueuse. Ça m’a valu une bonne fessée, mais ça en valait drôlement la peine. Étrangement, je souhaitais presque me battre avec ces deux cons, alors je me faisais vraiment détestable avec eux, question qu’au moment où l’un tente de répliquer, moi je lui foutrais un bon coup de poing. Et vu l’avance d’âge, ce serait gagné d’avance. Mais ma mère était toujours avec eux, alors aucun moyen que je puisse les tabasser sans me faire prendre. L’avantage avec les enfants de cet âge c’est qu’ils n’ont pas vraiment conscience de la notion de « vouloir du mal à quelqu’un »; je leur ferais des tas de vacheries qu’ils continueraient de penser que je suis leur ami.
Lors du premier soir, ils n’ont pas arrêté de pleurer et vu que là où je dormais donnais sur leur chambre, je n’ai pas eu un nuit de tout sommeil, mais alors pas du tout. Le lendemain, j’avais atrocement mal à la tête et alors mon plan de bataille devait être remis à plus tard. J’ai commencé à jouer au Nintendo, au sous-sol, et là les gamins ont eu le dessus sur moi… L’un après l’autre, ils se foutaient devant la télévision pour voir le jeu. Ma mère devait écouter ses émissions en haut, alors elle entendait rien quand je lui disais de venir s’occuper d’eux. Puis, le plus vieux à vraiment commencé à me chercher : il ferme la télé, je la rouvre, il me regarde, je fais comme s’il n’existait pas, je continue à jouer, il me pousse, mais assis ça ne me fait rien, il ferme la console, je fais comme si de rien n’était, je me lève et me dirige vers le bac où se trouve plein de mes vieux jouets donnés en cadeau, mais je m’emmerde vite car j’ai trop mal à la tête, il me pousse une deuxième fois, sans que je ne le voie venir et, là, je tombe. J’ai un équilibre très faible depuis toujours, et quiconque s’en rend compte s’en sert contre moi. Cette fois, je pète une crise, je le pousse et lui tape dessus, le plaque contre le tapis et continue de lui donner des coups. Ma mère arrive au beau milieu de l’action, nous sépare et me gifle violement. Ce soir-là, yavait aucun souper pour moi. Le con… c’est lui qui l’a cherché… Rendu vers l’heure de dormir, je crève de faim et je vais voir ma mère, les doigts croisés derrière le dos, et « Je suis désolé, excuse-mESSQUE JPEUX MANGER?! » Et alors, je mange et je réussi à dormir. Le lendemain, je « m’excuse » au gamin, mais je reste bête parce qu’on regarde leur film préféré au lieu du mien… Pourtant « Wayne’s World » c’est bien meilleur que « Rox et Rouky » qui sent le vomit de bébé… Je passe la journée du dimanche à essayer de regagner la confiance de ma mère, parce qu’entre temps j’en profitais à certains moments pour faire chier les foutus bébés. Rendu au soir, ma cousine devait pas tarder à arriver. Ma mère a fini par me croire avec mes excuses bidons, et m’a laissé la charge de donner le bain à mes petits cousins. Elle m’a aidé pour le plus jeune, mais le deuxième voulait plus d’eau dans la baignoire alors il fallait sortir l’autre. Au moment où ma mère est sortie de la salle de bain pour le sécher et le mettre au lit, j’en ai profité pour fermer la porte derrière elle, sans barrer la serrure. En voyant la porte fermée, elle a tout de suite ouvert la porte en furie. « Tu m’as fait peur! » « Y voulait que j’ferme la porte parce que sinon la chaleur s’en va. » « Ah! Ok, mais barre pas la porte, c’est bon? J’te laisse.» Ma stratégie avait parfaitement fonctionnée : maintenant elle sentait qu’elle pouvait entrer à tout moment et donc, elle avait tellement confiance qu’elle ne reviendrait même plus vérifier si tout va bien. J’ai barré la porte, j’ai fait couler l’eau jusqu’à la moitié du bain et j’ai proposé un jeu : « Le but c’est de respirer le plus longtemps possible dans l’eau. On essaie en l’air pour commencer! » Alors on a fait des ballounes avec nos joues, et il a trouvé ça très drôle. Et je lui dis : « Ok, essaie sous l’eau maintenant. »

Il a plongé. J’ai mis mes mains sur sa tête et sur son dos et je l’ai écrasé là, contre le fond de la baignoire. À la hauteur où l’eau était, et la grandeur de ses bras, ceux-ci ne pouvaient même pas atteindre la surface, pas même d’un millimètre. Il s’est mis à gigoter, mais l’eau bougeait à peine. Ma mère est revenue, a cogné à la porte. « Jean, ça fait assez longtemps maintenant. Sort le de l’eau. » Non, yé pas encore mort, le p’tit crisse. « Attend, on joue à un jeu! » « Ta cousine est arrivée, là. A voudrait voir son fils. » Non, calice! Pas déjà?! Ok, encore une minute… « Jean? C’est Linda. Est-ce que j’peux entrer? » « J’ARRIVE! » De l’autre côté de la porte, je l’entends dire : « Ya barré la porte? » Et plus fort : « JEAN? JEAN, OUVRE LA PORTE S’IL TE PLAIT! » Je tourne la tête, et soudain ma force n’est plus dirigée vers mes bras, et sa tête sort de l’eau. Il pleure super fort, le salaud! « Jean! Qu’est-ce qui se passe là-dedans? » « On joue avec ses bonhommes, pis là San Goku est mort, faque yé triste. C’est tout. J’arrive ça sera pas long! » J’essaie de le replonger, mais il s’agrippe au bord et même si je lui frappe sur les doigts, il réussi à garder la tête en dehors de l’eau. La porte est défoncée par le mari de ma cousine, il voit la scène, me fout une grande claque au visage, sa femme me secoue dans tous les sens et me donne les plus grandes fessées que je n’aurai jamais eu.

-Dead Machina-
Alias Dumby-Sort-de-ce-Corps
Mercredi 1er juillet 2009
23h00