Dans la rue, à travers les couloirs pesant de l'université, entre deux rangées de cases, ou en vélo. Peu importe. Je veux être le centre de gravitation que j'ai toujours voulu être. Je veux qu'on me traque nuit et jour, dans la vraie vie comme sur le net, à travers mille réseaux sociaux, blogs et activités virtuelles.
Tsé, un vrai complexe de supériorité, auquel j'ai succombé l'été suivant la projection de mon film au cégep, quand une amie d'un de mes comédiens m'a passé en entrevue de fond en comble, semaine après semaine. Un rêve pour le flattage d'amour propre. Être commenté pour chaque geste posé, ou presque. Sentir un souffle sur ma nuque, et me retourner pour ne jamais voir qu'une ombre qui s'évapore.
Savoir que je suis l'intérêt numéro uno de quelqu'un...
Mais, non. Personne ne se presse pour lire ce que j'écris, pour surveiller mes pas, et écouter les soupirs qui sifflent à travers mes narines. Qu'un seul vent, qui passe et casse, une ombre d'arbre qui reste insouciant.
Ça serait vraiment le rêve... Être suivie par une belle fille de 18-19 ans, célibataire, un peu folle, mais pas trop, capable de soutenir un silence sans en faire des malaises, et qui habiterait à deux pas de chez moi. Maudit que la vie serait belle.
À go, j'me pars-tu un journal intime légèrement rehaussé de dream-tan en legging collant à la moule? Hmm, juste ces 5 derniers mots, ça me relève le mat... Ok, j'le fais!
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DM
vendredi 20 mai 2011, 21h55
Je n’ai pas connu la mer sous Anticosti
Il y a 5 ans
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