T'as les joues rouge. Mais ton cœur est bleu.
Ya des jours où j'aimerais te dire que tout ira bien.
Qu'il suffit de laisser les choses couler.
Mais ton cœur est bleu, et j'ignore si tout ira mieux...
Dans les rues de Montréal, quelque chose manque. Y parcourent toutes sortes de personnes, mais quelque chose manque. Je n'ai jamais vu des sœurs marcher dans Côte-des-Neiges. Ni dans le Mile End, ni sur Saint-Denis. Ni à Verdun, ni dans le parc Lafontaine. En relisant le chapitre 15, je réalise que c'est ce quelque chose qui me manque. J'aimerais qu'elles croisent notre chemin, qu'elles s'occupent de ton petit cœur bleu. Qu'elles te disent: "Tu es une bonne personne. Ne te laisse pas abattre." Et nous continuerions notre marche, la tête plus légère, sans subir le poids de ton cœur glaciaire.
Et jusqu'à l'aurore, on écouterait de la musique , celle qui nous élève au niveau des nuages, celle qui nous fait rêver aux longs voyages. Et peut-être enfin s'endormir sur de belles images.
vendredi 17 décembre 2010
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