Juste avant le premier réveil de la journée, j'étais en voiture dans un quartier Côte-des-Neiges qui n'existe qu'en rêve, dans ma tête qui part dans tous les sens. Mon père conduisait, Simz commentait la vue du côté passager, tandis que j'observais silencieusement à ma gauche les immeubles à logement. À ta droite, je n'aurais pu dire si c'était Audrey ou Alexandra, peu importe tant que tu n'étais pas seule, en arrière avec moi. Vous murmuriez ensemble, ou sinon c'était des regard incitatifs. J'ai fini par me retourner. Il s'est passé un court moment avant que tu ne laisse couler qu'un doux souffle, tendre et subtile: "Veux-tu sortir avec moi?"
Si jamais je m'y étais attendu... La surprise m'a presque coupé le souffle, et pourtant j'ai réussi à sortir un tout aussi retenu "oui".
Mon bras est passé au dessus de tes cheveux, lisses et brillants comme du sable d'ange, mon autre main sur ton ventre, comme si pour la première fois, j'avais enfin envie de découvrir ton corps. Tu m'as retenu, m'as détourné en disant: "Promets-moi juste une chose: qu'on ne vive pas dans un des ces logements." Ma tête contre la tienne, j'ai répondu qu'au contraire, que j'adorerais vivre dans un logement aussi oldies et vintage. Qu'on inviterait nos amis à prendre un vin avec nous les fins de semaine...
C'était juste de t'entendre le dire. Que ce soit toi qui le demande. Plus clairement que je ne l'ai jamais fait jusqu'à présent. Presqu'aussi incertaine, mais directe...
Que le souvenir de ce rêve ne s'efface jamais, mais vraiment, jamais, de ma mémoire. Parce que tu étais là, nous étions ensemble, entourés des gens que j'aime, et qu'on avait l'air bien.
--1er réveil; on se rendort
Premier rêve qui vient, je lis ta réponse en message privé*. Trois, en fait.
"yessssssssssssss"
"ouiiiiiiiiiiiiii tant que t'as le truc que jt'ai donné"
"okkiiiiiiiiiiiiiiiiii"
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Et les deux réponses affirmatives, je voudrais tellement qu'elles se matérialisent que j'en rêve deux fois en lignes. C'est presque pathétique, mais ça m'aide à passer au travers de ton silence. Pour une fois, le sommeil se fait doux et réconfortant.
Mais ça, je ne le dois uniquement à ma tête qui espère jour et nuit. Tu n'y est malheureusement pour rien.
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*Limite
Parce qu'on s'en impose toujours, pour savoir jusqu'où on peut aller. Pour savoir où arrêter. Ou simplement parce qu'après 3 semaines sans repos, la tête comme une brique qui s'est trop effritée et qui souhaite juste flotter, on veut juste être libre.
Ya des limites au bonheur comme ya des limites à être triste. Si y'en a qui refuse de voir qu'on peut les dépasser, les surpasser, y'en a aussi qui ne sont plus capables de les respecter.
Et si tu as du respect pour moi, je ne te demande qu'une chose: répondre à la question que je t'ai posée lundi soir, au moment où vous m'avez laissé chez moi. Veux-tu, oui ou non, sortir avec moi?
Je te laisse jusqu'à lundi à minuit pour y penser encore. Si je n'ai pas de réponse claire, ou pire, aucune réponse (ce que j'ai depuis 2 semaines), ça voudra dire non. Mais je préfèrerais que tu le dises si c'est le cas.
Je sais que c'est dur pour toi, je suis désolé. Seulement, je ne peux plus supporter le mystère. Si je ne tente pas ma chance, si je me limite tout le temps, le bonheur me tombera pas dans les mains. J'ai pris la décision d'aller de l'avant. Je veux juste que tu fasse pareil: prendre une décision. Quelle qu'elle soit, on restera bons amis. Mais sans réponse, je peux rien te garantir. C'est me laisser dans une zone grise qui me détruit, jour après jour. Alors, s'il te plait, si t'as encore tu respect pour moi, répond-moi.
Merci.
vendredi 18 mars 2011
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