Les cours sont officiellement terminés et, de toute la session, je n'ai lu qu'un court passage dans l'un des trois ou quatre recueils à 30$.
Et là, comme je n'ai plus de stress de time line, j'ai envie de prendre ces recueils et tous les lire.
Alors que ça n'a plus aucune utilité, côté notes.
Lire pour un cours, c'est l'enfer. Faut toujours avoir une méga longueur d'avance.
Lire à tête reposée, l'information rentre mieux. Elle est moins "fourre toi ça dans le crâne".
Et pourtant, ça ne sert plus à rien...
Une notion va rentrer, une autre va sortir de ma tête... Et ainsi va la vie qui va...
jeudi 28 avril 2011
lundi 18 avril 2011
18 avril - Silence radio II
Secondaire 4 à cégep 2: zéro intérêt pour les études.
Cégep 4 à université 2: zéro intérêt pour les études.
Non, c'est faux. Il y a un certain intérêt depuis mon entrée à l'uqàm, mais rien pour me donner envie de péter des scores de fous. Ni même pour remettre un seul papier de toute la session.
Avoir une multitude de filles en tête, ça m'empêche d'être concentré. D'habitude, on dit: "Si t'as une blonde, que ça t'empêche pas dans tes études!" Dans mon cas, ça semble être l'inverse... Une blonde en 23 ans. Seule période de ma vie où j'ai pété des scores de fou.
Seule période de ma vie où je ne me souciais plus de ma vie sociale. Normale: elle était enfin fixée. Une fois brisée, la question revient: "Ok c'est qui la prochaine?"
Et ça dure. Et ça va durer... Pour une autre attente de, quoi, 23 ans?
Fuck me. Je suis un obsédé, un vrai taré.
23 ans, âge nowhere, sans travail (sans ENVIE de travail), aux études, mais sans évolution. Le type est un taré, pur et simple.
Cégep 4 à université 2: zéro intérêt pour les études.
Non, c'est faux. Il y a un certain intérêt depuis mon entrée à l'uqàm, mais rien pour me donner envie de péter des scores de fous. Ni même pour remettre un seul papier de toute la session.
Avoir une multitude de filles en tête, ça m'empêche d'être concentré. D'habitude, on dit: "Si t'as une blonde, que ça t'empêche pas dans tes études!" Dans mon cas, ça semble être l'inverse... Une blonde en 23 ans. Seule période de ma vie où j'ai pété des scores de fou.
Seule période de ma vie où je ne me souciais plus de ma vie sociale. Normale: elle était enfin fixée. Une fois brisée, la question revient: "Ok c'est qui la prochaine?"
Et ça dure. Et ça va durer... Pour une autre attente de, quoi, 23 ans?
Fuck me. Je suis un obsédé, un vrai taré.
23 ans, âge nowhere, sans travail (sans ENVIE de travail), aux études, mais sans évolution. Le type est un taré, pur et simple.
dimanche 10 avril 2011
10 avril - My body is a cage
Qui es-tu vraiment. Comment trouver la vérité dans ce que tu dis, dans ce que tu garde en silence. Croire qu'on peut changer les gens, en changeant soi-même de personnalité pour chaque personne que tu rencontre. Parce que, pour elle tu es franchement ouvert, ne compromet aucun détail, alors que pour Elle tu cache ton visage et tes mots pour ne pas briser ce qu'il y a de plus précieux entre vous deux, ou alors devant lui tu es fanfaron et blague sur tout et rien et que ça ne va pas plus loin qu'une blague.
Joues ta vie, si tu tiens tant à jouer. Mets-toi en scène, avec ta vraie nature.
Un personnage inventé n'a qu'une facette à comprendre. Il n'est pas aussi difficile à suivre que toi, bourré de complexes paradoxaux qui n'intéressent que toi. Quand tes mains tremblent, plus rien ne va. Tu perds tes mots, tes moyens. Tu ne sais jamais comment agir. Tu ne sais pas qui tu es. Tu n'as pas envie de changer de nature même si tu souhaite plaire à tous. À ta manière.
Ton corps est une cage de verre dans laquelle on regarde les multiples versions de toi se battre, s'entretuer pour savoir qui sera le plus fort, le plus adapté à ta situation. Ton corps est une vitre opaque fissurée qui te glace le sang. De peur qu'on y trouve quelque chose qui ne te mette pas en valeur, qu'on te fasse une compliment que tu ne sais pas prendre au sérieux.
Croire en l'humain, le détester, dénigrer les choses qu'il aime pour sembler différent, et prétendre les adorer pour plaire à telle ou telle personne. Croire que tu peux changer les autres, sans savoir si tu es vraiment fait pour une vie commune à plus que toi seul.
Boy meet girl sans lendemain, tu n'es qu'un gamin qui ne sait jamais ce qu'il veut. Se sent crotté devant une famille élégante, snob devant une famille plus insouciante, intelligent aux côtés de personnes plus frivoles, stupide auprès de ceux qui posent de bonnes réflexions. Tu ne te situe nulle part où tu souhaiterais réellement être. Où veux-tu être?
Joues ta vie, si tu tiens tant à jouer. Mets-toi en scène, avec ta vraie nature.
Un personnage inventé n'a qu'une facette à comprendre. Il n'est pas aussi difficile à suivre que toi, bourré de complexes paradoxaux qui n'intéressent que toi. Quand tes mains tremblent, plus rien ne va. Tu perds tes mots, tes moyens. Tu ne sais jamais comment agir. Tu ne sais pas qui tu es. Tu n'as pas envie de changer de nature même si tu souhaite plaire à tous. À ta manière.
Ton corps est une cage de verre dans laquelle on regarde les multiples versions de toi se battre, s'entretuer pour savoir qui sera le plus fort, le plus adapté à ta situation. Ton corps est une vitre opaque fissurée qui te glace le sang. De peur qu'on y trouve quelque chose qui ne te mette pas en valeur, qu'on te fasse une compliment que tu ne sais pas prendre au sérieux.
Croire en l'humain, le détester, dénigrer les choses qu'il aime pour sembler différent, et prétendre les adorer pour plaire à telle ou telle personne. Croire que tu peux changer les autres, sans savoir si tu es vraiment fait pour une vie commune à plus que toi seul.
Boy meet girl sans lendemain, tu n'es qu'un gamin qui ne sait jamais ce qu'il veut. Se sent crotté devant une famille élégante, snob devant une famille plus insouciante, intelligent aux côtés de personnes plus frivoles, stupide auprès de ceux qui posent de bonnes réflexions. Tu ne te situe nulle part où tu souhaiterais réellement être. Où veux-tu être?
mardi 5 avril 2011
5 avril - Twelve steps
Assis, les avant bras sur les genoux, les pupilles serrées, le cœur en étau, sur les marches qui mènent à la réception du mariage. Une vapeur s'échappe de la bouche crispée, entre l'amertume et l'espoir. La musique passe à travers les fenêtres ouvertes. Un slow juste assez doux pour sourire, mais trop belle pour ne pas pleurer. Juste assez forte pour qu'elle s'entende de l'extérieur comme un soupir sous la fine pluie distillée.
Le smoking n'a fait aucune différence. Chandail et jeans n'auraient rien changer; ce n'est qu'une question de formalité. Il n'y a pas de sentiment d'accomplissement. Juste la musique qui traverse le corps, rappelant à quel point on peut se sentir seul, au cours de certaines occasions spéciales. L'estomac serré, la main indécise autour de la coupe de vin, l'autre écrasant un mégot de cigarette. "All I see is your face, All I need is your touch". Fermer les yeux, couper les effluves, ravaler sa solitude. Oublier le couple parfait qui danse au milieu de la piste.
Une personne sort, s'installe. Pas trop proche, ni trop loin. Juste là. Certains silences sentent le malaise à dix mètres à la ronde. Et puis, il y a les silences qui font bien, simplement pour porter compagnie dans un petit moment de douleur à oublier.
-Ça va aller?
L'envie de tout avouer, de verser les blessures en petits mots, de laisser partir une larme ou plusieurs.
Mais, non.
Il suffit d'un hochement, esquisser un sourire d'une milliseconde, renifler, et le message passe comme il se doit. La magie opère sur un rayon d'un kilomètre, il faut croire. Pas d'explication nécessaire, ni d'accolades embarrassantes. Le silence a fait son boulot.
Impossible d'entendre la musique sans s'imaginer la scène au creux des bras de la si jeune mariée. Alors, un dernier regard sincère sur la scène permet de mieux accepter la réalité. "Ça ne sera jamais moi, là, tout simplement, avec elle."
Le ciel s'est emmitouflé sous une couverture bleu marine. Une petite marche nocturne s'impose à travers le petit sentier forestier.
Personne n'y verra tes yeux en vagues. Laisse-toi aller.
-----
JD
mardi 5 avril 2011, 20h30
(ça faisait juste 3-4 jour que ça me restait collé en tête... encore là, c'est pas aussi génial que je l'aurais souhaité...)
Le smoking n'a fait aucune différence. Chandail et jeans n'auraient rien changer; ce n'est qu'une question de formalité. Il n'y a pas de sentiment d'accomplissement. Juste la musique qui traverse le corps, rappelant à quel point on peut se sentir seul, au cours de certaines occasions spéciales. L'estomac serré, la main indécise autour de la coupe de vin, l'autre écrasant un mégot de cigarette. "All I see is your face, All I need is your touch". Fermer les yeux, couper les effluves, ravaler sa solitude. Oublier le couple parfait qui danse au milieu de la piste.
Une personne sort, s'installe. Pas trop proche, ni trop loin. Juste là. Certains silences sentent le malaise à dix mètres à la ronde. Et puis, il y a les silences qui font bien, simplement pour porter compagnie dans un petit moment de douleur à oublier.
-Ça va aller?
L'envie de tout avouer, de verser les blessures en petits mots, de laisser partir une larme ou plusieurs.
Mais, non.
Il suffit d'un hochement, esquisser un sourire d'une milliseconde, renifler, et le message passe comme il se doit. La magie opère sur un rayon d'un kilomètre, il faut croire. Pas d'explication nécessaire, ni d'accolades embarrassantes. Le silence a fait son boulot.
Impossible d'entendre la musique sans s'imaginer la scène au creux des bras de la si jeune mariée. Alors, un dernier regard sincère sur la scène permet de mieux accepter la réalité. "Ça ne sera jamais moi, là, tout simplement, avec elle."
Le ciel s'est emmitouflé sous une couverture bleu marine. Une petite marche nocturne s'impose à travers le petit sentier forestier.
Personne n'y verra tes yeux en vagues. Laisse-toi aller.
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JD
mardi 5 avril 2011, 20h30
(ça faisait juste 3-4 jour que ça me restait collé en tête... encore là, c'est pas aussi génial que je l'aurais souhaité...)
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