3 janvier
Le plancher en bois franc est chaud. Joséphine a mis en marche le poêle à bois, ça paraît. J'ai presque envie de ne pas mettre de pantoufles. Et puis, tant pis. Au pire, Phoebe me dira que je ne fais pas assez attention à ma santé. Dehors, la neige s'est accumulée d'au moins un mètre; il faudra pelleter...
José est à la table avec sa tante: elle mange des oeufs avec des roties à la confiture, comme je lui en faisais lorsqu'elle était petite. Phoebe lit le journal de la semaine dernière. Depuis une semaine, nous sommes isolés des bons journaux... En campagne, tout semble figé dans le temps. Avec ce temps doux, on y prend confort.
Je m'installe dans le fauteuil devant le poêle, en buvant ma choppe de café. Je regarde mes deux anges gardiens. Même pas besoin de leur dire à quel point je les aime, tellement mon regard dit tout.
Joséphine me regarde, soudainement.
-Ça te tenterais pas de nous jouer une p'tite toune à la guitare? dit-elle à moitié moqueuse.
-Ah, t'es gossante avec ça, je lui réponds avec le sourire. Tu l'sais que la guitare m'a lâché ya 5 ans.
Ça y est: elle fait les yeux doux... Si seulement elle était pas devenue une jeune femme, je l'aurait chatouillée jusqu'aux larmes, la p'tite! ...Alright, tu m'as eu, j'vais la sortir, la boîte à chanson.
Phoebe m'accompagne au piano. Je sais même pas si ils jouent de la musique, chez la famille de sa mère. Cette pauvre enfant... à cet âge, toujours devoir se diviser en deux, pour les fêtes...
L'important, c'est que l'on soit les trois, ensemble, pour profiter de la dernière semaine de congé. Et profiter de notre maison préférée. Notre chateau de campagne, rien qu'à nous trois.
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Jean, 26 novembre 2009, 23h05
jeudi 26 novembre 2009
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Tu peux pas savoir a quelle point tu viens de me faire du bien en se moment... merci!
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Sélé