Analyse d'un type no 1
Si je te disais que le type en question n’avait plus rien, et ne savait quoi faire d’autre que de marcher? Qu’est-ce que tu ferais à sa place? Non, quand je dis rien, c’est rien, quoi. Je te dis que ce type marchais sans savoir pourquoi, qu’il n’était plus capable de penser à quoi que ce soit, qu’il ne plus se concentrer sur un seul souvenir, si récent fut-il. Il essaie sans vraiment le faire, de se rappeler de quelque chose, mais ça ne sert à rien : le type continue, sans que tout ça ne l’affecte. Rien de cela n’est voulu, provoqué; sinon, c’est inconscient. Puis, un nom lui revient en mémoire, un nom de fille. Le nom a disparue dans sa tête, en laissant toutefois une trace… Ça lui rappelle vaguement une fille qu’il a vu il n’y a pas trop longtemps. Sans plus ni moins. Bon, et après? Quoi, après? Ben oui, quoi; il continue de marcher, ou il s’arrête pour penser à cette fille? Oui, évidemment qu’il continue de marcher. Il est incapable de penser, ni de se concentrer. Au début, c’était juste ainsi : par incapacité. Mais cela change un peu, des petites variations quoi : il veut réfléchir, mais c’est impossible. Plus il essaie, plus il voit des flashs de fragments de mémoire qu’il ne peut saisir au vol. Alors, il cesse d’essayer. Un flash de souvenir apparaît de lui-même : il se rappelle d’un moment de sa jeunesse. Toujours sans plus, ni moins. Le type continue de marcher dans la rue, aperçoit une brindille accotée en angle sur le trottoir. Alors dans sa tête, ça dit : « Pile dessus de façon à la briser au centre. » Le type, il n’y pense pas : c’est instinctif, tu vois? Et donc, il a pilé dessus, la branche a brisé au bon endroit. Et c’est tout. Il continue à marcher. Sans savoir à quoi cela lui a servi, sans savoir si c’était important de citer ce passage, mais il l’a fait, sans se poser de question.
Des fois, je me dis que ce mec a tellement été lessivé du cerveau qu’il ne peut plus penser par lui-même. Il semble constamment freiné par quelque chose en lui… C’est difficile à expliquer, je sais que tout ça semble flou, ou juste inutile, mais moi j’avoue que ça m’intrigue.
L’histoire n’est pas vraiment finie, mais en gros c’est pas mal juste ça que tu vas trouver comme information sur ce gars-là. Bien sûr, il a fini par reprendre ses esprits au moment où il s’est rendu compte qu’il se dirigeait de par lui-même chez lui, auprès des siens. Alors il est… rétabli, si on veut. Mais, n’empêche que ce mec m’intrigue, et je vais essayez de m’informer plus sur ce passage…
Analyse d’un type no 2
Ce type vient de sortir d’une salle de cinéma. Sa copine était là (pour la première fois depuis 4 ou 5 semaines). Là, et maquillée. Autrement dit, jolie. Mais accompagnée de son ami (son premier vrai amour). Le type est mal à l’aise. En sortant de la salle, elle part avec son ami. Le type veut rester pour participer à la discussion qui suit les films projettes les lundis soirs. Il regarde alors sa copine partir au loin avec son ex. À l’intérieur, il est complètement bouleversé. Comme image, ya pas plus affreux…
Après la discussion, il sort prendre son autobus. Celui-ci ne passe que dans 30 minutes. Il finit sa cigarette, rentre se réchauffer. Puis… Figé là, il pense toujours à cette image. Accablé d’une musique de cirque dans sa tête, il fixe ses écouteurs et, nostalgique il fait jouer une musique triste. C’est pas les larmes, mais c’est dur pour lui. « C’est pas Tangerine, notre chanson. Ça, c’est la nôtre… » Si jamais j’écoute ça après notre rupture, pense-t-il, je vais en crever. Il n’aurait jamais cru cela possible, et pourtant…
Dans l’autobus, assis, il fait une playlist sur mesure, question de rester dans son mood. Il ferme les yeux. Ce type reste dans son monde un bon bout de temps. Disons cinq à dix minutes. Au bout desquelles il ouvre ses yeux et réalise que sa main droite est ouverte, bienveillante, mais froide d’un froid qui se réchauffe; sa main gauche, elle, est fermée en poing, comme si elle tentait de se réchauffer, sans réussir.
Le type s’analyse.
Vu que la main droite est sa principale, il suppose que sa forme ouverte et douce reflète l’impression qu’il veut laisser aux autres et à soi-même d’une personne aimante et sage. Sa main gauche représente plus son subconscient et ses envies les plus primales : son poing lui rappelle alors la soirée qu’il a passée avec sa copine, durant la fin de semaine. Une soirée de type romantique était prévue, mais elle était fatiguée. Dans le lit, durant un film qu’il avait choisi au club vidéo du coin, la copine se met à s’étendre du vicks sur le corps avec une lourdeur que le type ressent. Il décide de l’aider à lui en mettre, contrairement aux autres fois où ça l’emmerdait. « J’vais faire un bon move, pense-t-il encore, peut-être que j’vais l’avoir ma soirée romantique! » Échec. Après sa tentative, sa copine repose le pot sur sa table de chevet. Puis, elle commence à le faire rouler sur le côté. De plus en plus fort. Puis, elle le prend, le laisse tomber d’à peine un millimètre. Le laisse tomber d’à peine un millimètre. Le laisse tomber d’à peine cinq millimètre. Le laisse tomber d’environ un centimètre. Le type, épuisé, quitte la pièce. Sur le canapé du salon, il tente de penser à autre chose, de ne pas être miné par son agacement. Il entend quelque chose… Sa copine joue de plus en plus fort avec son pot. Avec une télévision qui joue à plein volume, il entend encore ce pot se fracasser contre la table de chevet. Complètement éreinté, il ferme les yeux avec force, serre les poings et vois une image qui le réveille : il avait imaginé avoir frappé à coups de poings sa copine, question de la raisonner.
Dans l’autobus, ce type garde son poing fermé et sa main ouverte. À son arrêt, il est troublé de défaire cet ordre momentané pour s’accrocher à un poteau et ouvrir la porte. Sa musique triste à souhait joue toujours. Il est rassuré en pensant à sa copine qui avait arrêté son jeu juste à temps. Mais il est toujours troublé à l’idée d’avoir imaginé la scène.
Si je te disais que le type en question n’avait plus rien, et ne savait quoi faire d’autre que de marcher? Qu’est-ce que tu ferais à sa place? Non, quand je dis rien, c’est rien, quoi. Je te dis que ce type marchais sans savoir pourquoi, qu’il n’était plus capable de penser à quoi que ce soit, qu’il ne plus se concentrer sur un seul souvenir, si récent fut-il. Il essaie sans vraiment le faire, de se rappeler de quelque chose, mais ça ne sert à rien : le type continue, sans que tout ça ne l’affecte. Rien de cela n’est voulu, provoqué; sinon, c’est inconscient. Puis, un nom lui revient en mémoire, un nom de fille. Le nom a disparue dans sa tête, en laissant toutefois une trace… Ça lui rappelle vaguement une fille qu’il a vu il n’y a pas trop longtemps. Sans plus ni moins. Bon, et après? Quoi, après? Ben oui, quoi; il continue de marcher, ou il s’arrête pour penser à cette fille? Oui, évidemment qu’il continue de marcher. Il est incapable de penser, ni de se concentrer. Au début, c’était juste ainsi : par incapacité. Mais cela change un peu, des petites variations quoi : il veut réfléchir, mais c’est impossible. Plus il essaie, plus il voit des flashs de fragments de mémoire qu’il ne peut saisir au vol. Alors, il cesse d’essayer. Un flash de souvenir apparaît de lui-même : il se rappelle d’un moment de sa jeunesse. Toujours sans plus, ni moins. Le type continue de marcher dans la rue, aperçoit une brindille accotée en angle sur le trottoir. Alors dans sa tête, ça dit : « Pile dessus de façon à la briser au centre. » Le type, il n’y pense pas : c’est instinctif, tu vois? Et donc, il a pilé dessus, la branche a brisé au bon endroit. Et c’est tout. Il continue à marcher. Sans savoir à quoi cela lui a servi, sans savoir si c’était important de citer ce passage, mais il l’a fait, sans se poser de question.
Des fois, je me dis que ce mec a tellement été lessivé du cerveau qu’il ne peut plus penser par lui-même. Il semble constamment freiné par quelque chose en lui… C’est difficile à expliquer, je sais que tout ça semble flou, ou juste inutile, mais moi j’avoue que ça m’intrigue.
L’histoire n’est pas vraiment finie, mais en gros c’est pas mal juste ça que tu vas trouver comme information sur ce gars-là. Bien sûr, il a fini par reprendre ses esprits au moment où il s’est rendu compte qu’il se dirigeait de par lui-même chez lui, auprès des siens. Alors il est… rétabli, si on veut. Mais, n’empêche que ce mec m’intrigue, et je vais essayez de m’informer plus sur ce passage…
Analyse d’un type no 2
Ce type vient de sortir d’une salle de cinéma. Sa copine était là (pour la première fois depuis 4 ou 5 semaines). Là, et maquillée. Autrement dit, jolie. Mais accompagnée de son ami (son premier vrai amour). Le type est mal à l’aise. En sortant de la salle, elle part avec son ami. Le type veut rester pour participer à la discussion qui suit les films projettes les lundis soirs. Il regarde alors sa copine partir au loin avec son ex. À l’intérieur, il est complètement bouleversé. Comme image, ya pas plus affreux…
Après la discussion, il sort prendre son autobus. Celui-ci ne passe que dans 30 minutes. Il finit sa cigarette, rentre se réchauffer. Puis… Figé là, il pense toujours à cette image. Accablé d’une musique de cirque dans sa tête, il fixe ses écouteurs et, nostalgique il fait jouer une musique triste. C’est pas les larmes, mais c’est dur pour lui. « C’est pas Tangerine, notre chanson. Ça, c’est la nôtre… » Si jamais j’écoute ça après notre rupture, pense-t-il, je vais en crever. Il n’aurait jamais cru cela possible, et pourtant…
Dans l’autobus, assis, il fait une playlist sur mesure, question de rester dans son mood. Il ferme les yeux. Ce type reste dans son monde un bon bout de temps. Disons cinq à dix minutes. Au bout desquelles il ouvre ses yeux et réalise que sa main droite est ouverte, bienveillante, mais froide d’un froid qui se réchauffe; sa main gauche, elle, est fermée en poing, comme si elle tentait de se réchauffer, sans réussir.
Le type s’analyse.
Vu que la main droite est sa principale, il suppose que sa forme ouverte et douce reflète l’impression qu’il veut laisser aux autres et à soi-même d’une personne aimante et sage. Sa main gauche représente plus son subconscient et ses envies les plus primales : son poing lui rappelle alors la soirée qu’il a passée avec sa copine, durant la fin de semaine. Une soirée de type romantique était prévue, mais elle était fatiguée. Dans le lit, durant un film qu’il avait choisi au club vidéo du coin, la copine se met à s’étendre du vicks sur le corps avec une lourdeur que le type ressent. Il décide de l’aider à lui en mettre, contrairement aux autres fois où ça l’emmerdait. « J’vais faire un bon move, pense-t-il encore, peut-être que j’vais l’avoir ma soirée romantique! » Échec. Après sa tentative, sa copine repose le pot sur sa table de chevet. Puis, elle commence à le faire rouler sur le côté. De plus en plus fort. Puis, elle le prend, le laisse tomber d’à peine un millimètre. Le laisse tomber d’à peine un millimètre. Le laisse tomber d’à peine cinq millimètre. Le laisse tomber d’environ un centimètre. Le type, épuisé, quitte la pièce. Sur le canapé du salon, il tente de penser à autre chose, de ne pas être miné par son agacement. Il entend quelque chose… Sa copine joue de plus en plus fort avec son pot. Avec une télévision qui joue à plein volume, il entend encore ce pot se fracasser contre la table de chevet. Complètement éreinté, il ferme les yeux avec force, serre les poings et vois une image qui le réveille : il avait imaginé avoir frappé à coups de poings sa copine, question de la raisonner.
Dans l’autobus, ce type garde son poing fermé et sa main ouverte. À son arrêt, il est troublé de défaire cet ordre momentané pour s’accrocher à un poteau et ouvrir la porte. Sa musique triste à souhait joue toujours. Il est rassuré en pensant à sa copine qui avait arrêté son jeu juste à temps. Mais il est toujours troublé à l’idée d’avoir imaginé la scène.
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