Partout où les traces de pas meurent, les petites rues du village. Les joues rougies, sous des yeux crispés. L'eau qui en coulent ne gèlent pas. Ceux croisés croiraient un rhume, à renifler à tout vent comme ça...
La tempête de l'autre côté de la fenêtre, dans un café où les néons rouillés ne soufflent qu'un degré suffisant de lumière.
Rouges, le blanc des yeux, noire la gorge rauque d'avoir trop souffert d'une blonde un peu innocente. Pleurer parce qu'il ne reste plus rien d'autre à l'agenda... Et écouter en boucle Re: stacks depuis des heures. Parce que ça me fait penser à Montmagny, sous une poudreuse compatissante, à un café peu lumineux, plutôt qu'à la fille qui m'a fait connaître Bon Iver...
Et boire dans l'appartement vide de mon ex, seul avec son chat, et lire "Uncle Wiggly" pour pleurer, pour entendre "It's hard to find it when you knew it When your money's gone And you're drunk as hell"... Souffrir et vider son trop plein retenu d'émotions vides. Texter sans réponse de la part de la blonde. Boire d'être trop saoul, pleurer d'être trop triste. Et penser que demain sera pire, sous les reproches des photos prises il y a deux semaines, botchées, pour le 50e de mariage de mon oncle et sa femme.
Je continuerai de boire, et de souffrir à l'écoute de la blonde silencieuse...
Et je penserai à Montmagny sous les neiges, pour me rassurer.
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