lundi 7 février 2011

7 fév - Mon poing sur la gueule

Quand j'ai lu cet article de Marie-Claude Malboeuf dans La Presse de ce matin, ça m'a foutu un vrai coup de poing sur la gueule. J'ai ferai une lecture commentée juste après une petite montée de lait, si vous me le permettez.
D'abord, le sujet: les éducatrices en centre jeunesse qui ont des relations avec les détenus. Sans tenir compte de l'âge des deux partis, pour le moment, n'importe qui de légèrement intelligent va dire que c'est une faute professionnelle. Qu'ils se fassent des caresses entre eux, les détenus! Et la figure d'autorité, ça ne veux plus rien dire? Il me semble que si tu travailles dans un centre de détention, tu ne t'habilles pas ou n'agis pas comme si t'allais te magasiner un fuck friend, non? Je veux bien croire que les fefilles aiment les bad boys, mais en moment donné, ya tout de même une christie de limite! Tertio, si c'était des hommes qui étaient dans la même situation, on crierait "Abus sexuel sur mineur" sur le champ, alors que dans ce cas, la majorité s'en sorte simplement en démissionnant ou en se faisant congédier... Est-ce de la jalousie de ma part, vraiment? Ou plutôt de la simple stupidité de la part de ces éducatrices?
Enfin, lisons.
.......................Pour la suite du billet, les caractères en italique constituent l'article, et les caractères réguliers, mes commentaires.

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Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Il faut avoir le coeur solide pour travailler au pavillon de Cité-des-Prairies, où sont enfermés les délinquants les plus dangereux du Centre jeunesse de Montréal. Adolescents, ils ont forcé des filles à se prostituer, commis des agressions sauvages, des viols, et parfois même des meurtres.

Déja, le portrait est joli, n'est-ce pas?

Cela n'empêche pas certaines éducatrices de s'en amouracher. (What the fuck?? Vous tripez sur des gars qui ont forcé des tites filles à se prostituer? Vous êtes crissement dérèglées!) En 2007, l'un de ces garçons (on ne dit pas l'âge, évidemment, mais on se doute bien qu'il ne dépasse pas les 18 ans), membre bien connu d'un gang de rue, a séduit une intervenante de 21 ans. Dès qu'il a retrouvé sa liberté, elle a démissionné pour partir vivre avec lui.

Ses anciens collègues sont convaincus que leur aventure a débuté dans l'unité, ou lors des congés provisoires du jeune homme. Certains jurent le contraire. Quoi qu'il en soit (ouais parce que, honnêtement on s'en fout un peu d'où ça a commencé. Le pire est déjà que ÇA A COMMENCÉ POINT. Déjà là, mon cœur se vomit dessus), la jeune femme - décrite comme «une fille de bonne famille» - a eu un bébé avec le garçon (gros WTF bien gras, ici), qui a abouti peu après en prison.

Alors ça c'est vraiment très drôle. Ben bravo, maudite niaiseuse. Non seulement tu couches avec un délinquant, PENDANT que t'es censée être là pour le garder dans le trou, tu fais un enfant avec lui, sans penser que le père sera probablement JAMAIS capable d'assumer sa responsabilité de père (il va vous faire vivre de quoi? Du sang qu'il va faire couler dans les rues? Tu penses vraiment qu'il va avoir une job capable de subvenir à vos besoins?), et EN PLUS, il confirme ma pensée (de ne pas être capable de etc.) en se faisant mettre en PRISON. On ne parle plus de centre de délinquance pour adolescent, là. Allo? Ya quelqu'un dans votre coco, madame? Oh pardon, MADEMOISELLE! Me semble qu'à 21 ans, tu peux pas être aussi stupide et naïve que ça, franchement. Que t'aie vécu des bouts rough toi aussi dans ta jeunesse, je ne peux pas croire que tu sois assez imbécile pour t'amouracher d'un tel criminel.

La même année, l'histoire s'est répétée. Une autre jeune éducatrice de l'unité. Un autre bébé. Un autre membre de gang de rue, qui risque aujourd'hui la prison à la suite d'une agression violente.

C'est quoi, là, ça va devenir une mode d'être aussi cruche? Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot "responsabilité"? De un, vous savez que même si Harper est contre l'avortement, c'est encore possible, au Canada. Rendez-vous service et ne faites pas de bébés avec des détenus sous prétention qu'on ne vous donne pas d'attention ailleurs. Contentez-vous de faire votre job et de garder ces garçons en dedans, de leur cellule ou de leur pantalon. Ok?

Les deux durs ayant déjà fêté leurs 18 ans (bordel...), leurs ex-éducatrices ont échappé de justesse aux poursuites pour «exploitation sexuelle» de mineurs en situation de dépendance. (Dépendance de quoi? Ils avaient juste à se crosser entre eux!)Mais ce n'était que le début des scandales à Cité-des-Prairies.

Depuis lors, au moins trois ou quatre autres éducatrices ont été interrogées par la police. De jeunes contrevenants se vantaient de les avoir attirées dans leur lit (ça, je veux bien le croire) ou de les avoir surprises à caresser leurs compagnons de chambre - pour la plupart encore mineurs. Environ 60 éducatrices travaillent à Cité-des-Prairies. C'est donc dire qu'une sur 10 a été coincée dans une histoire trouble.

Coudonc, elles ont l'air de quoi, ces éducatrices? Est-ce que les détenus font comme l'auteur de Twilight, en les confortant dans leur laideur atypique? Parce que des pitounes, il me semble, ça n'a qu'à aller dans un bar et tous les business man les plus friqués et protégés de la ville pourraient leur offrir mille fois plus que ces jeunes cons. Non?

Comment l'expliquer? «Avec une éducatrice de 20 ou 21 ans (bon, enfin on parle de leur âge à elles) qui parraine des jeunes délinquants ayant pratiquement le même âge (bon...), ça se peut que, la nature étant ce qu'elle est (euhh...), elles tombent sous leur charme (what?)», répond Géhane Kamel, coordonnatrice aux relations de travail en sécurité et conditions de travail au Centre jeunesse de Montréal.

Mais attend, là. Même s'ils ont presque le même âge, ta situation d'éducatrice devrait t'allumer une petite lumière genre: "Je suis responsable de garder ces jeunes criminels à distance. Je suis une personne dont c'est la JOB de surveiller ces jeunes. Le fun commence en SORTANT de la JOB." Je ne veux pas être rabas-joie et prétendre qu'on ne peux pas avoir de fun à sa job, quelle qu'elle soit. Mais ya une bonyenne de limite à COUCHER avec ses détenus!!!

«Ça arrive beaucoup à Cité-des-Prairies, parce que nos gars ne sont pas là pour rien. Ce sont de bons manipulateurs et de bons enjôleurs (mouin...)», souligne-t-elle.

«On parle de beaux garçons avec de beaux corps (mouuuiiinnn... Mais encore là, franchement, WAKE UP! Vous êtes siii superficielles que ça, les filles? Qu'il ait obligé des filles de l'âge de votre sœur à se prostituer, ça ne vous dérange pas l'esprit une seconde; tant qu'il a un body de la mort, on s'en contre-crisse, c'est ça?), qui savent dire exactement ce que les femmes veulent entendre, confirme un de leurs collègues. Ils les font se sentir uniques au monde.»

Alors décidément, ces filles sont plus connes que je ne l'aurais pensé. Plus naïve que ça, tu meurs. Le gars est condamné par la justice pour toutes sortes de crimes, et là: "Oh il m'a dit que j'étais différente, et que j'étais la plus jooolie" et puis gnan gnan. La madame vient de le dire: ils ne sont pas en tôle pour rien, ils savent dire n'importe quoi pour avoir des faveurs. C'est votre job de savoir que c'est juste des putains de menteurs, profiteurs et, par dessus tout, des CRIMINELS!

Spécialiste de la délinquance sexuelle féminine, la criminologue Franca Cortoni abonde dans le même sens. «Quand le jeune et l'éducatrice ont presque le même âge, on peut se demander lequel des deux exploite l'autre (haha! En effet...). Certaines jeunes femmes sont naïves (beaucoup trop...)», avance cette professeure de l'Université de Montréal.

Des femmes mûres

Toutes n'ont cependant pas l'excuse de l'âge. En novembre 2007, une intervenante de Cité-des-Prairies âgée de 47 ans a été arrêtée par la police. Un de ses collègues l'a prise en flagrant délit, penchée au-dessus d'un jeune en érection. «La lumière était éteinte, la porte entrouverte», peut-on lire dans des documents déposés en Cour d'appel du Québec.

Un mot: ta-bar-nak. T'as 47 ans, et tu fais une pipe à un FOUTU DÉTENU qui a l'âge de tes propres enfants? Vous sortez d'un film porno à low budget ou quoi? Voyons donc!

Encore une fois, le garçon appartenait à un gang de rue (évidemment...). Il avait 17 ans (j'y crois pas!) et avait commis une agression brutale (c'est ça qui vous excite? une agression brutale et POUF c'est un Don Juan! Vous niaisez, c'est clair). Quelques mois avant son entrée au centre, l'éducatrice l'avait reconduit à la maison et lui avait donné son numéro de téléphone.

Malgré son arrestation, elle n'a jamais été poursuivie au criminel. Est-ce parce qu'elle a aidé la police en témoignant au procès pour meurtre d'un autre garçon du centre jeunesse, qui lui avait confessé son crime? C'est ce qu'a laissé entendre l'avocat de la défense Rudi Daelman, lorsqu'il lui a remis l'incident sur le nez en contre-interrogatoire.

Ok donc, résumons: une agression brutal c'est plus sexy qu'un meurtrier? Ok. Oui, très logique. Oui, j'achète. C'est tellement logique. Ok ben moi, c'est décidé, je me recycle en agresseur brutal. Question de me faire une madame de FUCKING 47 ANS!

D'autres cas sont par contre sans équivoque. L'an dernier, une éducatrice de Trois-Rivières aujourd'hui âgée de 36 ans a été condamnée à six mois de prison pour avoir embrassé (mouin, ça par contre, à la limite c'est presque mignon) et caressé (bon, nevermind) trois jeunes (wat? trois?) contrevenants de 17 ans (WAT? PARDON?). L'un était même allé chez elle en l'absence de son mari (BEN NON!). Ils avaient alors eu une relation sexuelle. (ÉVIDEMENT!)

«Les jeunes placés en centre de réadaptation sont fragiles (ah ben oui, ça fourre des claques à la journée longue depuis des années, et puis Pouf, aussitôt en dedans, ils deviennent des pauvres petits agneaux), manquent d'affection (yont pas assez de pitounes dans leurs clips), sont vulnérables (s'il vous plaît, non) et souvent révoltés (le seul mot qui a sa place dans cette phrase). Les personnes en autorité doivent faire attention de ne pas abuser d'eux», a écrit le juge, pour justifier l'emprisonnement de l'accusée, qui s'est ainsi retrouvée séparée de son bébé de 9 mois.

On parle de brutes incarcérées. Ok, leur sacrer des claques à longueur d'année ne changera rien, c'est loin d'être la meilleure méthode, d'accord. Mais baiser avec... Quoi, ya rien entre les deux?

Une histoire semblable s'est produite en Montérégie quelques années plus tôt. «Le jeune pouvait décrire la demeure de l'éducatrice en détail, raconte un de ses anciens collègues. Elle était mariée, avait des enfants et était vraiment très belle. C'était incompréhensible: un vrai suicide professionnel!» (Enfin quelqu'un qui semble aussi aberré que moi.)

«Les gens qui choisissent de travailler en relation d'aide ont souvent vécu, eux aussi, un passé difficile (Mais! ...On s'en fout!!! Je l'ai dit et je le redit: que t'aies eu un passé difficile toi aussi n'est pas censé t'attendrir au point de lui faire une saloperie de blowjob! Voyons!), avance-t-il. Certains peuvent se laisser attirer plus facilement par la délinquance.»

«L'attirance du bad boy, c'est fort», renchérit un autre éducateur.

Bon ben ça y est. On y arrive. Le mythe du bad boy. Il va te promettre de casser la gueule à chaque type qui passe devant toi? Comme c'est charmant. Il va te promettre de piquer la banque du coin? Quelle belle attention à ton intelligence. Oh, attends, c'est vrai... T'en es complètement dépourvue, d'intelligence. Le gars a la figure massacrée par 45 coups de couteaux. "Ouin mon chum est rough, hein? Yé full courageux pis fort, hein?" Encore là, je pense qu'on peut trouver mieux, entre le motard édenté et le pousseux de crayon qui siffle ses S, avec un nœud papillon.

La criminologue Franca Cortoni émet une autre hypothèse: «Comme les hommes, les femmes qui commettent des agressions sexuelles ont du mal à établir des relations saines avec les autres. Elles souffrent souvent de dépendance extrême: les adolescents leur semblent moins menaçants que les hommes adultes (parlons-en plus loin). Cela demeure une façon totalement inadéquate de remplir leurs besoins.»

Jeune, vous dites: "J'aime mieux les hommes matures. Les gars de mon âge sont trop cons." Et là, vous dites que les jeunes sont moins menaçants que les gars de votre âge? DÉCIDEZ-VOUS, BAPTÊME! Christophe, c'est ben la preuve que vous savez JAMAIS vous décider.

Un éducateur montréalais est plus dur: «Ce sont des femmes de caractère et de carrière. Elles se retrouvent avec le pouvoir sans modèle pour les guider, et elles justifient leurs gestes parce qu'elles confondent le sexe et l'amour (comment tu fais ça???). Mais elles ne sont pas plus excusables que les hommes!» (BON! Merci!)


Ça ne me donne plus envie de lire le reste. J'ai assez lu de conneries pour aujourd'hui. Vraiment, les femmes, et les filles, vous me décevez terriblement. Je veux bien croire vos excuses plates comme "Désolé, mais t'es pas mon genre" ou encore "FUCK! LÂCHE MA JUPE ESTI DE PERVERS!", mais de voir que le mythe du foutu bad boy soit rendu jusqu'à compromettre sa carrière pour baiser avec un jeune mineur, et qu'il devienne père juste avant d'aller en prison, je suis franchement découragé. Peut-être simplement que ces femmes dont cet article parle n'ont pas encore vécu la violence conjugale. N'ayez crainte, pauvres imbéciles, ça arrivera. Allez-y partager vos souffrances avec vos détenus. Si vous pensez qu'ils s'en soucient, vous êtes bien à pleurer. L'amour rough, hein? Faites-vous donc râper la noune par une déchiqueteuse, tant qu'à y être.

Oui j'y va fort. Mais enfin, quoi, j'en reviens pas de la naïveté extrême qui habitent ces éducatrices. Vous pensez que les détenus vous aiment? Jamais dans 100 ans, les filles. Je continue à croire (extrêmement naïvement de ma part aussi) que vous méritez mieux. Et je ne parle pas du boutonneux qui tripe sur vous depuis le primaire. Mais d'un beau jeune homme, de carrière, et qui ne bullshitera pas pendant 25 ans tandis qu'il se fait sodomiser allégrement en prison, pendant que vous l'attendez comme une DINDE avec un bébé dans les bras, sans le sous parce qu'on va vous étiqueter "A couché avec un criminel" et que personne ne voudra plus vous embaucher!


Voilà, c'était ma méga montée de lait. Ça m'écœure de dire ce genre de chose, mais bon, c'est ce que je pense.

Et vous? Qu'en pensez-vous?

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Jean Derome, 7 février 2011, 20h17

1 commentaire:

  1. wow. j'avais aussi lu l'article mais le tien est bien meilleur :P
    Oui, je trouve aussi que c'est ridicule comme comportement (et pas excusable). Je crois aussi que les jeunes ont besoin de meilleures intervenantes que ça.... ça sert à quoi des centres jeunesses au fond? Certainement pas de lieu de rencontre pour faire sa prochaine victime... C'est vrai que les jeunes qui sont là ont besoin d'aide et il semble qu'ils ne recoivent pas l'aide nécessaire... au contraire on les fuck encore plus.

    Misère... on fait un doc là-dessus?

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